Forum de FilmDeCulte

Francois, routard fatigué, débarque dans le port de Marseille. Musicien hors-pair, il est bien décidé à exploiter son talent dans les studios parisiens. Denis, inséparable compagnon et négatif de François, est un grand spécialiste de l'angoisse et ne cesse de gémir. Vu ce qui les attend a Paris, il n'est pas prêt de s'arrêter...

En tant qu'amateur de Grosse fatigue et même de Mauvaise passe, j'ai toujours été curieux de ce premier long de Michel Blanc. Le duo campé par un Michel Blanc encore en mode Jean-Claude Dusse et un Gérard Lanvin tout jeune et plein d'énergie, comme une version réaliste/névrosée du tandem Campana/Perrin, est sympathique et le film vaut principalement pour le portrait de cette amitié aussi improbable qu'indéfectible (hasard de le voir peu de temps après le dernier Bezançon) plus que pour les pérégrinations un peu lassantes à la longue de ces deux galériens, avec cette romance précipitée et peu crédible entre le personnage de Lanvin et celui de Sophie Duez.

Il y a évidemment quelques bons mots dans les dialogues mais rien qui soit aussi culte que ce que Blanc a fait avec le Splendid ou que Grosse Fatigue (où il a Balasko mais également Blier et Audiard avec lui faut dire).

Ça vaut quoi les films qu'il a écrit pour Leconte?

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Ya quoi à par les spécialistes ? (Qui vaut le coup doeil)

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Viens chez moi, j'habite chez une copine et Ma femme s'appelle reviens.

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Houla, j'ai vu ça ya beaucoup trop longtemps pour en avoir autre chose comme souvenir que de vagues souvenirs de comedies francaises sympa (ça t'aide hein ?)
T'es dans un cycle film français ?

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Non, on avait lancé un autre film avec ma femme hier soir mais elle s'est endormie au milieu et je cherchais un film court qui figurait dans une de mes listes sur les plateformes auxquelles je suis abonné.

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c'est vraiment représentatif des comédies de moeurs qu'ils ont fait chacun de leur côté à cette époque... je préfère je vais craquer !!! avec clavier ou les hommes préfèrent les grosses avec balasko mais c'est tout à fait sympa et vraiment typique de l'état d'esprit de la génération de nos parents, qui avaient cet âge là à cette époque là, autant que du ton des comédies françaises à ce moment et qui a concrètement défini l'humour français pour 20 ans derrière.
après c'est pas exceptionnel hein, mais c'est pas long et très sympa.

J'adore le premier, beaucoup moins le deuxième, qui est moins drôle.

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Que lire cet été ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Dans le genre de la comédie française des années 80, finalement je crois que je préfère le versant plus ouvertement burlesque de Daniel Auteuil, avec notamment Pour 100 briques t'as plus rien ou (surtout) T'empêches tout le monde de dormir.

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Je constate surtout dans ces films l'absence totale de structure et d'intrigue, on prend une situation et on déroule des saynètes. C'est souvent inégal du coup.


Je tenterai à l'occase.

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tout à fait, mais pour le coup je suis assez nostalgique de ça. la comédie française a vraiment importé la culture américaine du scénario ces 20 dernières années, en terme de structure, un certain formatage, les bons scénarios ont tous été transformés en scénarios formidables - même s'ils sont complètement nuls à l'arrivée. ça apporte indéniablement de l'efficacité mais on a perdu une forme de liberté qui était pour moi très porteuse.
c'est aussi vrai dans la forme ou de nos jours tout est en scope avec une belle lumière de pub, alors que ces films là sont filmés un peu n'importe comment, mais là aussi ça me va bien au final.

pour ça que je dis que c'est vraiment typique de l'époque.

Oui cette liberté n'est pas pour me déplaire mais faut que ça soit drôle tout le long. Grosse fatigue ça part dans tous les sens mais c'est tenu.

Sinon, je trouve pas ça si moche dans la réa, ici. Déjà, c'est en pelloche, puis y a un sentiment de vrai dans la façon de stage. C'est surtout ça qui manque à beaucoup de comédies aujourd'hui.

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C'est dans celui-ci où Blanc lit la nuit à l'arrière d'une camionnette (un Strange dans une main et un jambon beurre dans l'autre) ?

Il me semble, oui.

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Oui. Un film que j'ai vu plusieurs fois et dont je ne me lasse pas. Grâce à Blanc bien sûr ; mais aussi et surtout à Giraudeau.