Forum de FilmDeCulte

Fireheart en "VO" - d'ailleurs vu que c'est une copro France-Canada, c'est quoi la VO ? Bref.

J'ai craint le pire au début avec son intro freeze frame "Ça c'est moi". Mais au fur et à mesure que le film avançait j'ai un peu plus apprécié. Plus que juste une aventure de pompier dans le New York des années 20, le film fait le pari d'élargir le scope au delà des péripéties du quotidien et tente un vrai méchant avec un plan tordu. Bon, ce plan est un peu trop tordu mais au moins ils tentent, d'autant plus que le méchant fait écho au parcours de l'héroïne, Screenwriting 101 respecté. D'ailleurs le script ménage quelques bonnes surprises.
Si la musique jazzy est parfois sympa et colle bien à l'univers Roaring Twenties, on a droit malgré tout à un pompage éhonté du thème d'AVENGERS - ça sent le temp track reproduit trop fidèlement. Et niveau persos, j'ai eu du mal à accrocher. Les persos secondaires notamment sont irritants. Concernant l'héroïne, les scénaristes dans leur éternelle quête d'empowerment tombent dans le syndrome PIL: des personnages féminins à qui on veut donner du chien donc on les transforme... en sales gosses, et du coup on perd en empathie (même si pour le coup la voix gouailleuse d'Alice Pol va bien avec le perso).

Bref, ça passe mais c'est pas inoubliable.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Même sentiment au début. J'ai cru à une séance pénible moins pour certains clichés scénaristiques que l'esthétique générale flashy et plastique, les dialogues mielleux et gags poussifs. Après ça décolle doucement avec un rythme soutenu et la volonté de créer plein de situations (avec une pointe quasi-fantastique) sans forcément se donner complètement les moyens de rendre ça impressionnant...Le film avance sous forme d'enquête avec fausse piste et rebondissement, on ne s'ennuie donc pas...mais au final rien n'est véritablement creusé.