Forum de FilmDeCulte

Oui il est 2h10, un titre original ça sera pour plus tard.



Donc voilà le pitch est dans le titre. Et je l'avais pas vu.

J'aime pleins de gros bouts: le début dans les Landes et son trip très premier degré, les rêves de nazis-garous, la transformation sur Blue Moon, la scène du métro (et l'apparition de rien), tout le dernier bout destructeur à Londres. Après le film me fait pas spécialement flipper (même s'il y a une bonne tension), ni mourir de rire (même si quelques trucs sont assez drôles), mais ça reste très bon tout le temps, le loup garou est d'ailleurs mieux foutu que celui de Cursed en fait alors qu'il a 20 ans. Par contre, la fin est vraiment beaucoup trop abrupte et laisse vraiment un goût d'inachevé.

J'avais vu Le Loup-garou de Paris il y a quelques années, mais pourquoi on nous a fait celui-là pour nous?

5/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Que rajouter de plus ? LA transformation reste magnifique, l'atmosphère tient toujours la route, bien tendu tout le long...
Attends de voir le Howling de Dante. 2 films du même genre et de la même époque, 2 approches complêtement différentes au fond, mais c'est intéressant de comparer.


Bah, arrête, il est trop cool le saut de la Tour Eiffel, non ?

Oui et puis Thierry Lhermitte qui se fait manger aussi, ça le fait plutôt bien. Non mais il y a Julie Delpy, le côté foireux, mes hormones étaient parties je sais plus où pendant la vision mais j'ai oublié. Enfin voilà.

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Doll, it's a heartbreaking affair

D'accord sur tout sauf pour la fin dont j'apprécie le coté sec...à le revoir je suis toujours aussi bluffé par son équilibre rare entre humour bizarre et désespéré, angoisse et tragique...et cette scène de transformation qui n'a jamais été égalée depuis.

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Le mec qui répond à une quote vieille de dix ans, OKLM

D'ailleurs profitons-en, je suis entrain de ranger 1981 : c'est de la série B ce film ? (je veux dire un truc fauché, sorti un peu en loucedé ?)

Non, budget moyen et succès assez important il me semble.

Si tu met La Malédiction de Donner dans Néo-classiques américains, tu peux largement y mettre ce film.

De l'inanité des classements.

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Il y avait eu un vraie exploitation en salles puis en vidéo-clubs et ce n'était pas fauché.

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Tennis de Table Bordeaux

Merci !


Ah mais ça peut être interrogé ! Je tâtonne, pour les films que je n'ai pas vus, avec ce que je peux récolter sur le net (critiques, infos, extraits...), mais c'est évidemment dans l'idée de pouvoir repasser dessus après.


Va jouer avec Art Core, toi...

Putain mais tu me détestes en fait ?

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CroqAnimement votre

Ah non pas du tout (j'en donne l'air de manière générale ?), mais comme tu es d'habitude celui qui me fait ce genre d'attaques (qui m'ont souvent énervé)... Désolé.

En fait, tout dépend de ce qu'il entend par série B.
La Malédiction a eu un succès et un impact que n'a pas eu Le Loup-garou de Londres. En particulier en mettant à la mode un sous-genre qui a alimenté les bacs pendant au moins une demi douzaine d'années. Pour le meilleur et pour le pire.

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Tennis de Table Bordeaux

Y a que la vérité qui blesse.

#phrasedeconnard

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C'est un peu le problème de la période : jusqu'à la fin des années 70, la scission liée à l'exploitation marque une découpe claire (par les films en première partie de double-programme jusqu'aux années 50, puis par les films réservés aux drive-in et cinémas de quartiers ensuite), avec des caractéristiques stylistiques propres au bis qui, si elles évoluent et sont multiples, peuvent être démêlées. Tout emprunt des innovations du cinéma B vers le cinéma A (L'exorciste, par exemple) se voit alors assez clairement.

Dans les années 80, ça devient le waï, et passé Cannon il n'y a plus grand chose qui témoigne objectivement (= par l'exploitation) de ce qu'est une production B ou bis, à moins de s'en tenir au direct to video. D'autant qu'une des particularités du Hollywood néoclassique est d'opérer une résurrection d'un cinéma de foi via les genres d'habitude plutôt liés à la série B (Épouvante via Jaws, SF via Star Wars, film d'aventure via Indiana Jones...).

C'est justement pour ça que l'idée d'un cinéma B à partir des années 80 est une ligne difficile à dessiner, mais c'est aussi pour ça que c'est particulièrement intéressant à étudier.