Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 25 Nov 2024, 12:09

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 115 messages ]  Aller à la page 1, 2, 3, 4, 5 ... 8  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Get Out (Jordan Peele, 2017)
MessagePosté: 06 Avr 2017, 23:21 
Hors ligne
Meilleur Foruméen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
Messages: 86869
Localisation: Fortress of Précarité
Image

Couple mixte, Chris et sa petite amie Rose filent le parfait amour. Le moment est donc venu de rencontrer la belle famille, Missy et Dean lors d’un week-end sur leur domaine dans le nord de l’État. Chris commence par penser que l’atmosphère tendue est liée à leur différence de couleur de peau, mais très vite une série d’incidents de plus en plus inquiétants lui permet de découvrir l’inimaginable.

Dès la toute première scène, le film retourne les clichés. Pas ceux du genre, qui seront respectés à la lettre, mais les stéréotypes sociaux et raciaux, faisant d'un individu noir en plein quartier de riches le piéton rendu paranoïaque par la voiture (blanche) qui le suit. Mais cette inversion n'est pas un simple gimmick, elle est le reflet d'une réalité toujours plus actuelle, celle du slogan "Black Lives Matter", qui annonce la couleur du thriller satirique à venir.

Pas tout à fait dans l'horreur malgré quelques jumpscares et mâtiné d'un humour salvateur témoignant des origines comiques du scénariste-réalisateur Jordan Peele, ce premier long métrage s'apparente davantage à une variation des Femmes de Stepford sur le thème du racisme ordinaire. Avant un dernier acte qui attaque l'appropriation culturelle sous un angle inattendu, la véritable horreur du film réside dans cette ambiance de malaise savamment installée au fur et à mesure du récit et oh combien authentique.

Certaines séquences où le protagoniste noir doit faire face aux commentaires déplacés des WASP qu'il rencontre se situent au croisement entre Dear White People et The Office mais l'embarras à la Ricky Gervais cède vite la place à la crainte, compte tenu de la mise en scène et du genre, assumé jusque dans le titre du film, reprenant la consigne n°1 que tout spectateur de film d'horreur a envie de hurler à ses personnages peu dégourdis : "sors de là". Sauf qu'ici, la maison perdue au fond des bois est digne d'une plantation de coton et la famille tordue n'est pas composée de bouseux mais de gens qui riraient devant À bras ouverts en ne se pensant pas racistes. Des privilégiés dont l'arme est une cuillère en argent et qui ne réalisent pas être les héritiers des esclavagistes.

Engagé et malin, Get Out est à la hauteur de sa réputation. Et vu l'incroyable succès qu'il rencontre aux États-Unis, il a su parler à l'Amérique post-élection de Trump.

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 07 Avr 2017, 05:01 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 18 Nov 2015, 05:09
Messages: 898
Eh bien moi j'ai trouvé ça un peu douteux comme film. En sortant de la salle quand je l'ai vu aux States, je n'étais pas sûr de ce que je venais de voir. Ce qui commençait comme un film plutôt intelligent et subtil sur les tensions raciales finit par se transformer en une machine à défouler un peu simplette. Dans le dernier tiers du film, les personnes de race noire qui composaient majoritairement la salle applaudissaient dès
qu'un blanc était zigouillé. Je me suis senti un peu mal à l'aise d'être là. Pas que les blancs ne le méritaient pas dans le film
, mais si le protagoniste avait été un blanc aux prise avec des cinglés blancs, pas sûr que quelqu'un aurait applaudi avec autant de véhémence. Ce film est certainement une réponse aux tensions raciales actuels aux États-Unis. Il profite en tout cas d'un certain désir de vengeance. Mais si le film soulage, est-ce qu'il fait réellement du bien en antagonisant deux races? On est quand même pas dans Inglorious Basterds qui fantasmait légitimement un monde où des juifs massacraient Hitler à la toute fin.

3/6

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 07 Avr 2017, 06:28 
Hors ligne
Meilleur Foruméen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
Messages: 86869
Localisation: Fortress of Précarité
Du bon message de blanc.

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 07 Avr 2017, 11:38 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 14 Mai 2014, 10:12
Messages: 3702
Erik Vonk a écrit:
les personnes de race noire ... Mais si le film soulage, est-ce qu'il fait réellement du bien en antagonisant deux races?



ça ne se dit plus et cela renvoie à des choses fausses


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 07 Avr 2017, 21:39 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 18 Nov 2015, 05:09
Messages: 898
Film Freak a écrit:
Du bon message de blanc.


Tu as vu le film en Europe, avec un auditoire de blanc?

Je l'ai vu aux States, avec un auditoire majoritairement black. J'ai vu le film dans un autre perspective. Et je n'ai jamais assisté à une catharsis qui se déploie avec autant d'envergure dans une salle de cinéma.

Cantal a écrit:
ça ne se dit plus et cela renvoie à des choses fausses


Le film le fait pourtant.

En fait, le film joue carrément là-dessus vers la fin. Ça mise sur le simplisme pour satisfaire une colère très présente actuellement.

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 07 Avr 2017, 22:25 
Hors ligne
Meilleur Foruméen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
Messages: 86869
Localisation: Fortress of Précarité
Erik Vonk a écrit:
Film Freak a écrit:
Du bon message de blanc.


Tu as vu le film en Europe, avec un auditoire de blanc?

Je regarde pas les gens comme ça, je suis pas raciste, j'ai même fait gaffe.

Nan je déconne, je l'ai vu avec des blancs. Mais c'est particulier, il s'agissait d'une projection de presse dans une salle de 50 personnes.


Citation:
Je l'ai vu aux States, avec un auditoire majoritairement black. J'ai vu le film dans un autre perspective. Et je n'ai jamais assisté à une catharsis qui se déploie avec autant d'envergure dans une salle de cinéma.

Catharsis voulue, assumée par le réal en interview.

Attention vrai spoiler :
Dans la fin originale, il se fait arrêter pour les crimes.

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 07 Avr 2017, 23:14 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 18 Nov 2015, 05:09
Messages: 898
C'est quand même un peu gênant d'assumer cette catharsis. Pas sûr que le côté "oeil pour oeil, dent pour dent" est très fertile.

Je ne me souviens pas d'un film réalisé par un blanc
ou les blacks étaient dépeints comme des êtres machiavéliques de façon totalement assumé.
Bon, il y a bien Birth of a Nation en 1915, mais ça fait un bail. Sinon, des petits films de truands comme Trespass avec Bill Paxton. Mais ça se passait dans un quartier pauvre, et le blanc y était dépeint comme vénal.

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 07 Avr 2017, 23:31 
Hors ligne
Meilleur Foruméen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
Messages: 86869
Localisation: Fortress of Précarité
Erik Vonk a écrit:
C'est quand même un peu gênant d'assumer cette catharsis. Pas sûr que le côté "oeil pour oeil, dent pour dent" est très fertile.

Je ne me souviens pas d'un film réalisé par un blanc
ou les blacks étaient dépeints comme des êtres machiavéliques de façon totalement assumé.
Bon, il y a bien Birth of a Nation en 1915, mais ça fait un bail. Sinon, des petits films de truands comme Trespass avec Bill Paxton. Mais ça se passait dans un quartier pauvre, et le blanc y était dépeint comme vénal.

C'est ce que je dis quand je dis que ton message est un bon vieux message de blanc. De tels films (qui existent, hein, et pas que sur les noirs) ne sont pas "nécessaires", parce que les blancs ne sont pas des opprimés.

Get Out est une satire. La façon dont les blancs sont montrés in fine est une exacerbation visant à exprimer un propos et ce propos est tout à fait pertinent.

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 08 Avr 2017, 00:16 
Erik Vonk a écrit:
C'est quand même un peu gênant d'assumer cette catharsis. Pas sûr que le côté "oeil pour oeil, dent pour dent" est très fertile.

Je ne me souviens pas d'un film réalisé par un blanc
ou les blacks étaient dépeints comme des êtres machiavéliques de façon totalement assumé.
Bon, il y a bien Birth of a Nation en 1915, mais ça fait un bail. Sinon, des petits films de truands comme Trespass avec Bill Paxton. Mais ça se passait dans un quartier pauvre, et le blanc y était dépeint comme vénal.


Sinon il y a The Spook who sat by the Door de Dixon. Inegal et caricatural (la violence du film interiorise les préjugés racistes) qui essayait de donner une base politique de lutte terroriste à la Blaxploitation et l'a en fait au contraire liquidée et transformé en objet de nostalgie petite bourgeoise. Inegal mais bon début qui amorçait une possible comédie que le film a malheureusement refusé ensuite.


Haut
  
 
MessagePosté: 08 Avr 2017, 00:38 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 18 Nov 2015, 05:09
Messages: 898
Film Freak a écrit:
Get Out est une satire. La façon dont les blancs sont montrés in fine est une exacerbation visant à exprimer un propos et ce propos est tout à fait pertinent.


Je comprends bien le côté satire du film. Et les 3/4 du film fonctionnaient assez bien à ce niveau, jusqu'à cette fin un peu bâclée et infertile qui se contente d'y aller dans la grosse série B, pour un effet McDo plutôt déplaisant.

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 08 Avr 2017, 00:40 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 18 Nov 2015, 05:09
Messages: 898
Gontrand a écrit:

Sinon il y a The Spook who sat by the Door de Dixon. Inegal et caricatural (la violence du film interiorise les préjugés racistes) qui essayait de donner une base politique de lutte terroriste à la Blaxploitation et l'a en fait au contraire liquidée et transformé en objet de nostalgie petite bourgeoise. Inegal mais bon début qui amorçait une possible comédie que le film a malheureusement refusé ensuite.


Merci. Je note

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 07 Mai 2017, 16:58 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
Messages: 14470
Du côté de Freak, je souscris 100% à son texte. A l'image des Romeros, le film a une vraie portée politique et la précision de l'écriture fait plaisir à voir. La manière dont Peele insuffle le malaise, l'étrangeté qui baigne le film avant cette seconde partie surprenante qui va très loin dans l'horreur. Il faut être clair, il n'y a quasiment aucune scène gore et le film s'inscrit plus dans l'horreur psychologique. Surprenant, dense et intelligent, le film mérite sa réputation et pour ma part c'est d'ors et déjà un classique dans mon rayon film d'angoisse.

5/6


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 08 Mai 2017, 09:42 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 24 Nov 2007, 21:02
Messages: 28418
Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
J'ai trouvé ça absolument sans intérêt. Ca m'a fait penser à un épisode trop long et super moyen de Black Mirror (peut-être aussi à cause de l'acteur principal). Si je ne nie absolument pas une plutôt bonne idée pour parler du racisme qui débute en effet par une "inversion" maline (le black agréssée dans un quartier bourgeois), le film n'a tellement aucune gueule visuellement, tellement pas de rythme (je m'y suis rapidement fait chier), tellement peu à proposer (la phase "action" finale qui dure 5 min) que j'ai bien du mal à voir ce que tout le monde trouve génial. Sans parler du fait que le postulat n'a strictement aucun sens et surtout aucune crédibilité qui lui permettrait de dépasser la blague initiale
donc la même meuf a fait disparaître des dizaines de personnes mais n'a jamais été inquiété par la police. A chaque fois les mecs disparaissent lors d'un weekend chez ses parents mais ça pose de problème à personne. Sans parler du fait que les mecs sont "recyclés" mais peuvent tout à fait être reconnus...


Et puis faudra quand même m'expliquer pourquoi personne ne s'émeut qu'un film supposer démonter le racisme quotidien (et qui le fait bien) décide d'inclure la caricature du sidekick black qui parle à base de "nigger" et de "bitches".

Au final reste un film même pas vraiment divertissant, qui intrigue un peu de ci de là, qui contient son lot d'idées pas mal (la cuillère d'argent) mais qui reste globalement plutôt médiocre et surtout totalement oubliable.

Je vais dire un truc hyper raciste mais j'ai quand même l'impression qu'il y a une forme de discrimination positive complaisante autour de la culture afro-américaine quand je vois la réception de ce film, de Moonlight ou encore d'Atlanta. Je ne dis pas que ce sont des oeuvres sans qualités attention, mais j'ai comme le sentiment qu'on leur donne un statut qu'ils ne méritent pas forcément comme par un mécanisme de culpabilité blanche inconsciente (99% sur Rotten Tomatoes pour Get Out c'est du délire)

2/6

_________________
CroqAnimement votre


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 08 Mai 2017, 11:02 
Hors ligne
Robot in Disguise
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
Messages: 36707
Localisation: Paris
Film difficile à juger en effet: entre la hype qui laisse imaginer le film le plus angoissant de tous les temps (ce qu'il n'est clairement pas), et la pertinence politique si actuelle du propos, on est un peu tiraillé. Je suis à la fois déçu car c'est un poil chiant comme dit Art Core, mais aussi admiratif qu'un film aussi atone/"plat" (dans le bon sens)/anti-spectaculaire puisse faire un tel carton. Je me demande d'ailleurs quelle est la part du succès qui provient de: - tous les films d'horreur cartonnent - ou bien - public communautaire black qui fait les triomphes de Tyler Perry. Un peu des deux en tout cas...

En parlant de communautarisme, le film est assez intéressant car tellement pas français. On a du mal à imaginer en effet un scénariste français écrire une scène où un héros arabe est soulagé de voir un autre arabe dans une fête et vient le voir en mode "Salut, cousin." Par contre, je suis pas d'accord avec Art Core sur:
Citation:
Et puis faudra quand même m'expliquer pourquoi personne ne s'émeut qu'un film supposer démonter le racisme quotidien (et qui le fait bien) décide d'inclure la caricature du sidekick black qui parle à base de "nigger" et de "bitches".
C'est justement cette liberté de montrer les deux visages des noirs que je trouve cool et pas donneuse de leçons.

PS: d'ailleurs ce personnage c'est 100% Puck.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 08 Mai 2017, 11:14 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
Messages: 14470
Qui-Gon Jinn a écrit:
la hype qui laisse imaginer le film le plus angoissant de tous les temps (ce qu'il n'est clairement pas),
Les critiques américaines qui aiment bien donner des superlatifs. Le film crée de l'angoisse par la manière dont il instille le malaise et la profonde saloperie de la machination mais clairement oui le taxer de plus angoissant c'est clairement abusé.


Art Core a écrit:
le film n'a tellement aucune gueule visuellement, tellement pas de rythme (je m'y suis rapidement fait chier), tellement peu à proposer (la phase "action" finale qui dure 5 min)
Perso, j'ai trouvé la mise en scène très classe et je n'ai trouvé aucune longueur. Au contraire, je trouve que Peele est direct et va droit au but.



Art Core a écrit:
Au final reste un film même pas vraiment divertissant,
Ca on est d'accord mais est -ce que tu trouves que les films d'Haneke sont divertissants? Bon j'exagère je sais mais le film est plus à classer du style "malaise et pas aimable" même si il a des bouffées d'humour que film d'horreur fun et divertissant. C'est ce qui m'étonne d'ailleurs un peu dans son succès phénoménal US.


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 115 messages ]  Aller à la page 1, 2, 3, 4, 5 ... 8  Suivante

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Us (Jordan Peele, 2019)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3 ]

Film Freak

32

4716

24 Aoû 2022, 09:13

oeil-de-lynx Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Nope (Jordan Peele - 2022)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 5, 6, 7 ]

flatclem

100

11920

29 Nov 2023, 11:11

Déjà-vu Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Kong : Skull Island (Jordan Vogt-Roberts, 2017)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3, 4 ]

Film Freak

52

7434

14 Avr 2018, 12:20

Tetsuo Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. A Vif (Neil Jordan - 2007)

Qui-Gon Jinn

9

1980

17 Juil 2024, 16:49

Mr Degryse Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Informers (Gregor Jordan, 2009)

Noony

9

1664

14 Aoû 2012, 22:28

Billy Budd Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Cred III (Michael B. Jordan, 2023)

Cosmo

0

0

01 Jan 1970, 01:00

Invité Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Creed III (Michael B. Jordan, 2023)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Cosmo

20

6674

31 Aoû 2024, 21:40

Le Cow-boy Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Breakfast on Pluto (Neil Jordan - 2006)

Blissfully

1

1470

27 Déc 2006, 22:38

Janet Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Kings of Summer (Jordan Vogt-Roberts, 2013)

Film Freak

0

1528

28 Fév 2017, 12:55

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Ava (Léa Mysius, 2017)

Art Core

11

2249

04 Juil 2017, 18:37

Donut78 Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Majestic-12 [Bot] et 38 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web