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dingo ce film.

il y a le casting, qui est central. le glamour insensé de tom cruise x brad pitt x christian slater x antonia banderas 94 x kirsten dunst enfant... fou.
et tom, du coup. un one shot pour lui, et hyper réussi. et l'audace à ce moment de sa carrière quand même, avec ce film pas très grand public, où il joue le méchant, avec un screen time réduit, face à sa concurrence directe dans le biz, avec ce contenu sexuel et gay. et ça n'est même pas un petit film en mode recréation indé pour choper un oscar, c'est un gros machin. extraordinaire d'avoir fait ce film, et il est exceptionnel, charismatique, beau, vénéneux, horrible et séduisant, génial.

et toute la première partie est portée par lui, c'est celle où le récit est le plus pur et le plus efficace. je l'avais vu il y a très longtemps et je ne me souvenais plus que la métaphore gay était aussi évidente. ce n'est même pas évident : c'est littéralement l'histoire, il n'y a que ça. et ça ne fait pas dans la subtilité - brad qui tire la langue pour récupérer les gouttes (de sang) que tom fait couler, ils s'envoient littéralement en l'air lors de leur première rencontre, les plans à trois pour rappeler à l'hétéro sa vie d'avant, la petite fille qu'ils adoptent et elle dit "mes papas", vraiment un festival, c'est littéralement une histoire "d'amour" gay. et c'est du coup drôle, envoutant, beau, piquant, vénéneux, basique et puissant, trop bien.
(j'avais cru comprendre que la série était iconique de l'ère woke, mais à part le casting en mode pub benetton circa 1997 je ne vois pas comment ils peuvent aller plus loin sur cet aspect-là des choses)

la deuxième partie est moins pure, simple et linéaire (et j'aime bien quand c'est pur simple et linéaire) mais il reste des moments de cinéma extraordinaires, le porn de production design continue à chaque instant, ce même movie-verse que le dracula de coppola est hyper stimulant, et il y a de très belles choses dans l'histoire. la fin est géniale, la rupture de ton brillante.

je l'avais déjà vu sans être particulièrement fan mais gros coup de coeur à la revoir, dans une superbe qualité au cinéma en plus, c'était vraiment trop bien et tom est absolument magique dedans.

Tu donnes envie de le revoir ! J'ai pas tant aimé le livre de Anne Rice car son style littéraire m'emballe pas des masses, alors que je garde un excellent souvenir du film. Puis j'avais oublié que Christian Slate y tenait un rôle et j'aimerais rafraîchir ma mémoire, c'est fou comme il est passé de super productions à une presque disparition.

Ah mince je n'avais pas écrit une critique ? Parce que je l'ai revu il y a quelques semaines et à part deux ou trois trucs j'ai trouvé ça absolument nullissime, autant le scénar tantôt trop lent tantôt trop rapide, les acteurs qui sont bidons et jamais attachants, la réa naze... c'est l'apogée du gothique ringard tendance Mozart L'opéra Rock.
Dans la série des films qui ont mal vieilli, c'est un super exemple.

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Netflix les gars, Netflix.

Lol, le contraste de ces deux critiques !

Ce que j'écrivais ici même quand je l'ai revu il y a 18 ans :

Je peux comprendre qu'on accroche...je pourrais aussi comprendre quelqu'un qui y verrait un nanar...et moi je me situe entre les deux...y a des trucs très classes mais la voix off me bourre, le processus doit marcher en bouquin...en film, c'est juste un aveu de faiblesse en quelque sorte..."ce qui est dit au lieu d'être montré", you know the rest...du coup les émois de ces vampires pleurnichards me passent au-dessus de la tête...je retiens surtout Dunst, absolument énorme, qui enterre ses deux co-stars.


Il n'est pas exclu que ce soit le genre de film susceptibles d'être revu à la hausse mais trop de choses à voir pour vérifier.

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C'est le cas de tous les Neil Jordan que j'ai vus jusqu'ici. Je fais partie de ceux qui accrochent mais je peux comprendre totalement qu'on ne rentre pas dedans.

je comprends très bien qu'on adore ou qu'on déteste, oui. mais bon c'est comme le dracula de francis, le style est très marqué, ça peut vieillir et paraître grotesque ou pas.

pour tes propos sur la voix, c'est peut-être un rejet un peu dogmatique parce que c'est central au concept du film (et c'est une idée fascinante, croiser un vampire aujourd'hui qui te raconte ses 200 dernières années) et il y a évidemment l'aspect marrant qu'il te raconte ce qu'il veut, y compris si c'est un gros mytho.
puis concrètement ça ne fait pas doublon avec ce qu'il y a à l'écran en plus.
(et y a une blague de lestat sur brad pitt pleurnichard à un moment)