ZE film culte...
Ce film est parfait…
C’est dur d’écrire sur un film que j’ai vu autant de fois et qui toujours m’impressionne. Je l’ai vu à sa sortie avec pas mal de prévention ; c’était un « Spielberg présente » à une époque ou Spielberg n’avait pas encore la réputation qu’il a aujourd’hui (certes, c’est encore un sujet de débat mais à l’époque, au début des années 1980, Spielberg représentait Hollywood dans ce qu’il a de plus « commercial » (et donc de plus négatif ; à l’époque, pas d’attendrissement pour les geeks, pas d’approche « kevinsmithienne » de Star Wars ou plus généralement des films populaires…).
Mais ce film, quelle claque ! J’y suis retourné 15 jours plus tard avec la meuf que je tentais d’emballer à l’époque ; j’étais en première et elle était en première année de science po. Pas facile… Elle était plus âgée que moi, autonome avec un appartement et elle était à tomber... J’avais ce qu’on appelle un physique difficile, une musculature de crevette, des lunettes de myope profond et un humour potache pas toujours raffiné. Et je l’emmène voir Retour vers le futur… Avouons que la difficulté ne m’effrayait pas.
Et ça a marché. Le film et la fille...
Merci Robert Zemeckis…
Quelques années plus tard, lors de la sortie du 2 et du 3, l’UGC de Bordeaux organisait une soirée Retour vers le futur avec la diffusion des trois films à la suite. En plein été… Je revenais avec un pote de la plage, gavé de coups de soleil et putain, quelle séance ! J’avais déjà vu les deux premiers et je découvrais le troisième (petite déception d’ailleurs) mais quel souvenir !
Bon, la contextualisation est achevée, parlons du film.
Ce film est parfait…
Les acteurs sont tous excellents ; même Christopher Lloyd, qui en fait des tonnes, est supportable. Le scénario est brillant, sans gras, tout au service de l’histoire, avec une construction brillante. Les personnages sont rapidement caractérisés mais ne sont pas caricaturaux (sans doute grâce à l’interprétation). Chaque détail, dans un film qui en fourmille, chaque allusion, sont brillamment amenés. Et sans tomber dans l’autosatisfaction référentielle. Elles font systématiquement sens. Sans doute moins aujourd’hui (Reagan, Van Halen…) que dans les années 1980 ou Reagan était encore président et ou Van Halen vendait beaucoup. Film exigeant aussi car toutes les situations de comédies ne sont pas forcément accessibles (Chuck Berry et Johnny B Good par exemple)… Le montage et la réalisation sont exemplaires et la musique est une délicieuse cerise sur un gâteau riche et léger.
Il n’a pas pris une ride. Il est dans le top de mes gosses (14, 12 et 7 ans). C’est à mon avis ce que l’on fait de mieux en matière d’entertainment.
7/6
Connexion
FAQ
Rechercher
