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Un film d'un réalisateur pas comme les autres, j'ai nommé Peckinpah.



En 1943 sur le front russe, pendant la Seconde Guerre mondiale, lors de la retraite de la péninsule de Kouban. L'histoire raconte le conflit entre un officier prussien fraîchement débarqué convoitant la croix de fer, et un chef de peloton aguerri, cynique mais compatissant et apprécié de ses hommes. L'histoire se déroule plus spécifiquement peu après Stalingrad lors de la retraite allemande de la péninsule du Kouban vers la Crimée.

ZDC:

Réalisateur sans concession, filmant la violence comme un élément constitutif de la nature humaine, Sam Peckinpah tourne avec Croix de fer son unique film de guerre. Inspiré par son expérience militaire et le profond dégoût qu’elle suscita, il nous donne à voir la guerre sous un angle nouveau. En nous plaçant du côté allemand, il nous donne à voir des hommes dont les idées et la grandeur d’une nation ne sont plus rien, le seul objectif étant de survivre.

1943, après la bataille de Stalingrad. L’armée allemande du front russe est en pleine débandade. C’est dans ce contexte que débarque le capitaine Stransky, un aristocrate issu d’une vieille famille prussienne et méprisant le peuple, qui ne souhaite qu’une chose: obtenir la croix de fer. Rapidement, il entre en conflit avec un sous-officier, considéré comme un héros tant par sa hiérarchie que par ses hommes, le caporal-chef (bientôt sergent) Rolfe Steiner. Leurs visions diamétralement opposées de la guerre nourrissent leurs relations si bien que Stransky n’hésitent pas à abandonner la “patrouille Steiner” aux mains des Russes dans l’espoir que son ennemi se fasse tuer. Steiner se retrouve coupé des lignes allemandes et doit les rejoindre en prenant d’énormes risques pour échapper aux troupes soviétiques. Cela donne lieu entre autres à une scène mémorable où Steiner et ses hommes se retrouvent face-à-face avec des femmes militaires russes, à la fois magnifiques et terribles, qui tiennent un poste de garde.

Plus grand film anti-militariste de l’histoire du cinéma selon Welles, Cross of Iron est une oeuvre crue, dure, totale. Les compositions de Coburn, Schell, de l’immense James Mason ainsi que de l’ensemble de la “troupe Steiner” sont effroyables de réalisme et posent une nouvelle fois la question de la guerre dans sa dimension (in)humaine. Peckinpah filme la guerre dans ce qu’elle a de plus absurde (la visite du général à l’hôpital militaire, la quête irrationnelle de Stransky pour obtenir cette dérisoire croix de fer) et montre ces soldats portant l’uniforme allemand comme ils sont: des hommes, après tout.

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zdc

Je me souviens surtout des deux dernières scènes, monumentales, notamment celle du retour de Steiner et ses hommes. C'est glacial et sublime. Un des plus gros chocs qu'on puisse trouver dans un film de guerre. C'est sec et glacial. Impressionnant. La situation et son incarnation en plus de ce style...


6/6

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Je dirai même plus : c'est sec et sublime.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Donc c'est sec glacial et sublime.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

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