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MessagePosté: 03 Aoû 2022, 07:45 
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Il y a quelques années, sur ce même forum, j'évoquais la mise en scène de Stuart Baird, époque USS Marshall et Ultime Décision, comme un modèle de perfection au sens scolaire. Sans la moindre trace de génie, ni même de surprise, chaque angle, chaque coupe, était parfaitement à sa place, comme si Baird récitait ses cours sous nos yeux. C'est un peu ce que j'ai ressenti hier soir devant ce film, que je trouve admirable sur bien des points, mais manquant peut-être de ce pas de côté qui l'élèverait véritablement au-dessus de la moyenne. En l'état, j'ai absolument adoré l'enchainement des séquences, leur apparente simplicité, le jeu (et la froideur) des acteurs, le détachement des flics pendant ou en dehors de l'enquête (point que j'ai trouvé très fort), l'émotion discrète, la pudeur, de certaines scènes (la boule dans la gorge devant les parents...)... Bizarrement, alors que mon voisin a fait un bond sur son siège, j'ai trouvé la scène de meurtre (le ralenti et la musique) plutôt maladroite. De même pour la scène de rêve, avec la superposition des visages. Mais c'est un film que je reverrai, et dont j'aimerais bien lire le scénario.
5/6

PS : il y a vingt ans, Lemming était considéré comme un échec avec 450.000 entrées, car faisant suite à Harry et ses près de 2M d'entrées. La Nuit du 12 sera considéré comme un succès avec environ 300.000 entrées. Les temps changent.

EDIT : en y repensant, je me dis que ce pas de côté, je l'ai un peu dans As bestas, l'autre film noir de l'été. Imparfait, parfois brouillon, trop long, le Sorogoyen (dont c'est le moins bon film) me surprend plus par moments. Même si au final je lui préfère le Moll.

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MessagePosté: 03 Aoû 2022, 13:25 
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Cosmo a écrit:
j'ai trouvé la scène de meurtre (le ralenti et la musique) plutôt maladroite.
Je me sens moins seul.


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MessagePosté: 03 Aoû 2022, 13:26 
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Inscription: 04 Juil 2005, 15:21
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Oui, je crois que FF disait la même chose plus haut également ?

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MessagePosté: 03 Aoû 2022, 13:35 
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Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
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C'est la musique qui gênait Freak surtout.


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MessagePosté: 03 Aoû 2022, 14:12 
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Le ralenti a ce moment là est dégueulasse, pas aimé non plus.

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MessagePosté: 03 Aoû 2022, 14:15 
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Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
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Et l'expression de l'actrice à ce moment. C'est pas une critique sur son jeu à elle en particulier, mais ce moment est vraiment mal foutu.


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MessagePosté: 03 Aoû 2022, 14:21 
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C'est tout de même beaucoup mieux foutu que l'interminable scène d'accident qui ouvre Frère et sœur.


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MessagePosté: 03 Aoû 2022, 14:45 
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Troll :mrgreen:


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MessagePosté: 03 Aoû 2022, 19:36 
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Art Core a écrit:
Le ralenti a ce moment là est dégueulasse, pas aimé non plus.


Il a refait le coup ? C'est comme son ralenti pendant l'arrestation des brouteurs dans son précédent film. Sacrément ringard.


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MessagePosté: 07 Aoû 2022, 11:38 
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Je suis globalement en phase avec l'avis de QGJ, et même de Cosmo qui met en revanche un inexplicable 5/6 :shock:

C'est l'archétype du film pas vraiment mauvais mais raté. Moll s'éparpille entre traitement psychologique et description réaliste, et même si les deux peuvent théoriquement fonctionner ensemble, force est de constater que lui n'y arrive pas. Le matériau de base est peut-être intéressant mais j'ai trouvé que les petites scènes du quotidien étaient assez inintéressantes, comme par exemple le coup de la photocopieuse: c'est peut-être vrai mais c'est traité de manière bateau, presque beauf.

Quant à l'enquête, elle a le mérite de la clarté mais elle manque cruellement de relief. On passe d'un suspect à l'autre avec mollesse (lel). Le malaise d'une enquête qui piétine est à peine perceptible, justement parce qu'entrecoupé de scènes triviales au possible. Et quand il y a tentative d'intensifier les scènes, c'est souvent gênant, comme ces visages de suspects qui défilent sur celui de l'enquêteur, ou comme ce letmotiv du vélo, vite lourdingue. C'est souvent grossier et rebattu. Bouli Lanners qui va claquer le mec qui cogne sa copine, on a vu ça combien de fois au cinéma ou à la télévision? Et la scène finale de vélo peut se résumer à
"boaf, avec le temps, ça passe hein": c'est tout de même un peu court.


Moll étudie par ailleurs les différences générationnelles. Il semble dire que les jeunes sont plus libres. Mais donc pourquoi faire du jeune coach d'escalade un aussi petit con? Ca décrédibilise totalement ce qu'il dit par ailleurs sur la liberté sexuelle, et on est d'accord avec le perso de Bouli Lanners quand il assène son "petit con"

Les acteurs paraissent tous assez perturbés par ces tons qui se chevauchent, et par cette absence d'intensité au final. Je les ai tous trouvés moyens, et donc c'est la direction d'acteurs qui pêche. Ils ne sont pas non plus aidés par les dialogues, cousus de fil blanc, sans originalité.

En définitive, que raconte le film? Que les hommes n'ont pas attendu d'être jaloux pour tuer les femmes? Mais alors quid des statistiques qui montrent, comme le dit le protagoniste, que la plupart des meurtres sont commis par jalousie? Le discours est confus.

Je suis sévère mais le film, comme je disais en intro, n'est pas horrible non plus. Il se suit sans déplaisir, le rythme impulsé par le scénario relève un peu l'atonie générale. Et puis ces histoires de meurtres irrésolus sont tout de même fascinantes. Mais bon, Zodiac c'est mieux :mrgreen:


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MessagePosté: 14 Aoû 2022, 21:07 
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 Sujet du message: Re: cialis generico
MessagePosté: 15 Aoû 2022, 07:07 
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cialisgenericoSuifs a écrit:
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MessagePosté: 03 Sep 2022, 20:33 
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Assez étrange. D'un côté hyper classique, mais justement en croisant plusieurs classicismes (flic-curé asexuel laïc comme dans la théorie de Krakauer, les bons mots audiardiens, intrigue sociologique féministe à la Isla Minima, on pense aussi à Blanc de Lucas Belvaux, un côté série policière France 3. De manière plus diffuse le film évoque les films naturalisto-gore des années 90 comme Sombre ou Peau D'homme Coeur de Bête, ou le Roberto Succo de Kahn, par la lumière bleutée et l'ancrage alpin. On peut m même penser aux Racines du Mal de Le Dantec) de l'autre une intrigue qui est orientée par le féminisme et la dénonciation de la violence de genre, mais avec une forme de staturation intentionnelle, d'autocommentaire permanent et de comique de répétition (la multiplication des coupables potentiels, tous masochistement occupés à se trahir et s'annulant les uns les autres) qui donne finalement l'impression d'un certain cynisme, d'une autonomie et une gratuité de la mise en scène (comme chez Dupieux : ce cynisme est finalement un rapport classique à la forme des années 90, au replis du cinéma réaliste vers le genre). Je pense à la scène du cauchemar où le flic prend le visage des suspects, entre dégoûts et fascination. Belle scène mais aussi impression que Moll se regarde un peu trop filmer pour que le spectateur s'implique vraiment. Par ailleurs l'angle féministe du film est finalement exclu quand le personnage de Bouli Lanners démissionne (et avec lui on enterre l'idée, intéressante, de film féministe sans femme, rappellant un peu les Guiraudie récents, mais sans sexe). Après cette scène les flics sont leurrés par un pauvre psychotique, et par sa compassion imotivée et suspecte, signifiante, culturellement réferencée (la chanson new wave) mais incompréhensible. Mais il a le dernier mot

Pas désagréable, mais moins fort que Les Misérables et Roubaix Une Lumière de Desplechin (voire White Bird d'Araki où un flic était aussi traumatisé par une immolation) qui évitaient l'écueil de ce cynisme et représentaient un rapport à l'autre. Ici les personnage sont à la fois moralistes et autistes, ou en tout cas sollipsistes.On ne sort jamais de l'idée que le sens moral ou une certaine sensibilité à l'injustice est une obsession, une bizarrerie, elle est assumée dans la solitude et incommunicable. La violence que le film dénonce est celle des pulsions, face auquel le film oppose à la fois sinon l'innocence et l'impuissance des institutions, du moins leur fatigue. Dans les scènes avec Anouk Grimberg il y a l'idée que cette impuissance permet aux flics de jouir de leur métier, les débarrasserait des risques de l'abus de pouvoir - la mollesse du chef est une forme de tolérance et de respect implicite de tous. Peut-être que par là le film est bien en phase avec l'esprit résigné et pessimiste de l'époque ?


Des facilités de scénario m'ont un peu sorti du film, comme appeler d'un sursignifiant Clara la victime (immolée, révelatrice du sexisme dominant, nocturne comme la lune de la chanson d'Alain Chamfort). Vivès le personnage de Bastien Bouillon ( même s'il peut y avoir une ironie vu la refoulement du perso et le ton des BD de Bastien Vivès), un côté parfois premier épisode de Twin Peaks cheap (d'autant que le jeu de Bastien Bouillon empreinte beaucoup à celui de Kyle McLahlan)..


Très "qualité française" finalement
3/6

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Dernière édition par Vieux-Gontrand le 04 Sep 2022, 09:45, édité 2 fois.

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MessagePosté: 03 Sep 2022, 22:28 
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J'ai aussi été un peu frustré par l'ellipse sur le départ de Marceau/Lanners et l'histoire de la jeune femme qu'il essaie de protéger, mais espionne aussi (un enjeu raté du film : le caractère banal des écoutes, le film n'articule pas vraiment l'échec des flics avec le fait que la surveillance génère un excès d'informations dans lequel ils se noient, et les amène à fantasmer sur les suspects. Il esquive la question de l'inefficacité de la surveillance) , même si c'est le signe que la situation est intéressante. Mais dès lors que l'on comprend pourquoi il se projette à ce point, étant donné ses déboires conjugaux, le personnage de cette jeune femme devient superflu. Du coup clichés. C'est super krakauerien : seul le personnage du chef a le droit de nommer le sexisme par son nom car il n'a pas de sexualité. Les autres flics subalternes, non, cette lucidité les mène à la violence, et reste une opinion subjective, que le chef conteste toujours . La police autorise la critique de l'ordre social après la sacralisation de celui-ci (sacralisation qui rend l'opinion illégitime).

Autre bizarrerie au niveau du disbelief : les flics sont finalement humiliés, entre le suspect qui envoie le briquet, l'autre son t shirt ensanglanté et le troisième qui se branle sur la tombe, font des analyse de profils Facebook, apprennent la langue des signes, mais n'utilisent apparemment pas l'ADN ou les empreintes qui doivent se trouver sur le briquet ou même le banc (on balance entre le vérisme et le Mcguffin, certes c'est tout le concept du film)

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MessagePosté: 14 Sep 2022, 13:16 
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Merci Cosmo de me sentir moins seul, j'ai trouvé ça formidable, putain quel forum de triste sires parfois.

Comment dire? j'étais à fond de A à Z, j'ai adoré cette enquête irrésolue d'avance, quelle idée géniale de l'annoncer d'emblée: on adopte à la fois le point de vue des flics, à scruter encore plus les différentes personnes interrogées, "et si c'était lui?", à finir hanté, comme Yohan. J'ai adoré de voir un "polar" qui se passe majoritairement de jour, dans un décor à la fois ultra basique et exceptionnel, qui montre le quotidien "réel" de ces flics, comment ils travaillent, comment ils décompressent, comment ils galèrent. Le film fourmille comme ça de petits détails, il y a une justesse phénoménale qui moi me transporte complètement. Les saillies stylistiques (les visages surimprimés par ex.) ou métaphoriques (le vélo qui tourne en rond par ex.) me convainquent moins mais n'entachent en rien mon plaisir.
Et alors, franchement, j'ai trouvé le casting (au sens propre) magistral, et ils sont tous géniaux, vous êtes fous.
Sans compter la BO super de Olivier Marguerit (Syd Matters), la gorge nouée trois ou quatre fois...

Non vraiment, de la très belle ouvrage, l'un des meilleurs films français de l'année, l'un des meilleurs films de Dominik Moll.

5/6

Chaque année c'est pareil: il y a comme ça des visages qu'on croise plusieurs fois sur la même année. Anouk Grinberg (aussi dans L'Innocent), Johann Dionnet (aussi dans Überlinks).. Chouette aussi de revoir Camille Rutherford (aussi dans Felicita), Julien Frison (aussi dans le court d'un pote)..

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