Forum de FilmDeCulte

putain Delirium, augmente le nombre de caractères possibles pour les titres, merde!

Bon j'ai pas vu Contre-enquête et j'ignorais jusqu'à peu l'existence de ce deuxième long de l'ex-flic et scénariste de 36, Franck Mancuso, que je ne comptais initialement pas voir suite à sa bande-annonce un peu vulgos mais deux heures à combler m'ont valu ce détour et fort bien m'en a pris.

Petite surprise que ce polar qui parvient à naviguer entre une enquête policière franco-réaliste et un drame de couple qui se joue à un. En maintenant l'ambiguïté quasiment tout le long (la femme du protagoniste a-t-elle été enlevée ou l'a-t-elle simplement quitté?), Mancuso parvient à construire un récit à la fois intriguant (chaque indice "kidnapping" semble s'équilibrer avec un indice "rupture") et parfois troublant (tu doutes vraiment tout le long et t'en viens vraiment à compatir avec Attal, flic complètement paumé).

Sans esbroufe ni fulgurance, la mise en scène à l'épaule et à image froide sert un rythme qui ne perd jamais son temps (ça commence direct, ça dure qu'1h30) et s'appuie en grande partie sur des personnages crédibles (l'espèce de faux buddy movie entre le flic parisien joué par Attal et le gendarme de Lozère interprété par Elbé sonne vrai), malgré certaines facilités dans une ou deux fausses pistes (le "tonton").

Contrairement à ce que le titre laisse entendre, c'est vraiment tout petit, plus dans la veine d'un Cavayé que d'un Marchal, mais c'est pas plus mal. Y a aucune prétention et juste assez d'ambition pour présenter un minimum d'intérêt.
J'en attendais pas tant.

4/6

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J'ai retrouvé tout ce qui m'avait excité dans le pitch du premier Mancuso (ici un maxi pompage du Breakdown de Mostow que j'adore, et plein de séries B), et aussi tout ce qui m'avait brouté (scénario, dialogues, jeu des comédiens).

Sur ce genre d'intrigue de "la meuf qui disparaît mystérieusement au bord de la route", l'intérêt n'est pas dans le "va-t-il" mais plutôt dans le "comment va-t-il la retrouver", sa grognasse. Or vu les techniques déployées par les scénaristes pour atteindre péniblement les 1h25 (il use de ses contacts à la brigade, il sort sa plaque 15.000 fois...), on dirait qu'ils n'y ont même pas réfléchi un instant.

L'autre intérêt, c'est évidemment de balancer un quidam dans la peau d'un enquêteur improvisé (Frantic - Le Fugitif) histoire de booster l'identification et de compliquer les choses... or ici Mancuso choisit justement UN FLIC QUI BOSSE A LA BRIGADE DU R.I.F.

Pitié...

Surtout que le simili suspense du kidnapping/rupture sentimentale n'existe pas une seconde, dès le moment où pour valider l'hypothèse de la rupture, faudrait avaler l'impensable : qu'elle ait pu abandonner son gosse (qui joue comme une merde, mais quand même) alors qu'elle l'aime plus que tout - ceci étant sur-souligné dans le premier 1/4 d'heure. Et le fait que Yvan Attal soit à un moment lui-même soupçonné ne marche que 20 minutes tellement c'est naze... C'est juste une ficelle pour gagner du temps, et perdre en originalité (ce qui faisait par exemple tout le sel d'un Ne le dis à personne).

Globalement j'ai trouvé ça super mal écrit, très mal sur-écrit même.

Mais comme pour Contre-enquête, il finit bien, avec une touche originale.

Donc je ne peux pas me fâcher, juste râler.

2/6

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I think we're gonna need a helmet.

Je me joins à vos avis, me situant entre les deux. Donc 3/6.

C'est sympa, ça passe vite, y a une modestie qui fait plaisir. La partie FUGITIF à laquelle on s'attend démarre trop tard et c'est dommage d'avoir teasé le vrai coupable trop tôt, enlevant de la tension.

Sinon Pascal Elbé (plus ramoinien que jamais) est HORRIBLE avec son jeu speed et son appellage de tout le monde par leur nom de famille. Comment peut-on autoriser des performances comme celle-ci ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

lol, ça veut dire quoi ?

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Netflix les gars, Netflix.

Est-il besoin d'en rajouter ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Hahahaha

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Netflix les gars, Netflix.