Forum de FilmDeCulte

Une famille de touristes anglais est massacrée sur une route de Provence. Une enquête est ouverte au terme de laquelle Gaston Dominici, qui habitait une ferme toute proche, est condamné à mort...

Locomotive servie sur un plateau d'argent à l'impérial Jean Gabin, qui ne fout rien ici mais vampirise à lui seul toute une galerie de gueules du cinéma français (Depardieu, Lanoux, Castaldi, Crauchet, Rispal, Michel Robin, et même Marie-Pierre "Et c'est tant mieux parce que je f'rai pas ça tous les jours" Casey dans une apparition), L'Affaire Dominici retrace sans jamais vraiment chercher à comprendre, c'est sa limite, les vraies motivations de cette famille de mythomanes. Mais Claude Bernard-Aubert, plus connus pour ses films suivants (Sarabande porno, La Rabatteuse, Maîtresses très particulières, La Grande mouille, La Grande lèche, et l'excellent Initiation d'une femme mariée..., tous tournés sous le pseudonyme de Burd Tranbaree), nous ficelle ça avec un vrai savoir-faire, conférant au film une vraie tension et un humour bienvenu. La scène finale est quant à elle lourdement démonstrative...

4/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
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Tiens c'est marrant elle est dans Les Choses de la vie aussi

Les pseudonymes américains de l’époque...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

D'ailleurs, pourquoi tu assignes ce film à ce pseudo, Cosmo ? C'est son pseudo de réalisateur de porno, ça, ce film a été signé sous son vrai nom. :p

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

C'était plus pour m'amuser, sur le coup. La carrière de certains cinéastes de l'époque me fascine (les passerelles étaient plus souples entre les genres).

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Oui, d'ailleurs, y en a pas mal, des réalisateurs mainstream qui passent au porno, à cette époque, non (je sais pas si l'inverse est vrai, par contre) ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Avec les pseudos on s'y perd. Il y a bien sûr Jean-François Davy (dont j'ai appris récemment il avait réalisé un paquet de x sous pseudo), mais aussi José Bénazéraf, Serge Korber (qui passe de Louis de Funès au porno), Jess Franco, Michel Caputo, Claude Mulot, Max Pécas, Jean Rollin, Daniel Daert... Et je passe sur les monteurs, doubleurs, cadreurs, qui transitaient d'un genre à l'autre, encore récemment. Mais le porno se faisait en 35 à l'époque, avec au moins une semaine ou deux de tournage, et parfois des acteurs tradi. Les genres étaient (un tout petit peu) moins cloisonnés.

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