Forum de FilmDeCulte

Il y a aussi la scène de baignoire pourrie où on voit la femme du héros se cambrer pour se relever, full frontal complètement gratuit (j'imagine qu'au départ c'était pour incarner l'incapacité du héros de baiser un corps chaud et acquis après avoir vu tous ces corps froids et abusés. MOUAIS.)

Sinon d'accord avec l'avis de Film Freak, en fait ce genre de films dès les premières scènes tu sens quelque chose qui va pas, l'envie d'en mettre plein les yeux d'un point de vue glauquerie mais en même temps une incapacité à rendre les nuances de l'humain et de l'enquête. C'est platement illustré et les quelques fois où on sent pointer un propos c'est trop foutraque ou bâclé.

C'est là qu'on voit qu'un film comme La prochaine fois je viserai le coeur, même avec ses défauts, n'était pas à négliger: il était plusieurs coudées au-dessus, sans forcer dans le style ou l'envergure.

Je préfère ça en fait

Prends ça Film Freak.

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There is no such thing in life as normal

Pics or it didn't happen.

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Putain tout est gris dans le film, même quand ils sont en été il fait gris ! Y'a rien qui transpire le ciné dans ce film le mec il pose sa caméra et il filme les gens parler et c'est tout, c'est putain de plat. Pouces en l'air pour Adama Niane quand même qui est vraiment excellent, par contre l'avocat il s'est cru au théâtre il est pas mauvais mais putain il est pas du tout en phase. Bref un sujet intéressant mais film boueux : comme la plupart des films français de ces dernières années

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J'ai toujours rebondi. Quand j'ai fait Jet Set 2 qui a été un échec, je me suis posé des questions et suis revenu avec Camping

Fabien Onteniente, Mardi 12 mars 2013

Je n'avais pas beaucoup aimé la lecture du scénario, et j'ai encore moins aimé le film. Quelque part, je suis surtout déçu, parce que connaissant bien l'affaire, et le bouquin dont il est adapté, il y avait une histoire d'enquête EN OR avec des fausses pistes, des reconstitutions d'itinéraires, bref des trucs ultra bandants pour qui aime un Zodiac par exemple (et que j'ai volontairement laissé de côté, à regrets, dans mon projet sur GG de son point de vue à lui). Mais ici tout est dit de la façon la plus directe possible, au lieu d'être montré. Le scénario fait de mauvais choix (l'alternance enquête / procès). Même l'émission Faites entrer l'accusé, avec ses reconstitutions fiévreuses et floutées arrivait plus justement à retrouver l'émotion si singulière de cette affaire... Pourtant l'ambiance du 36 est chouette, et moi j'aime beaucoup Personnaz - justement parce qu'il est fade et complètement banal. Mais le tout baigne dans un film qui n'a rien à raconter d'autre que les faits réduits à leur plus simple résumé, et rien d'autre à proposer que du cinéma de genre trempé dans du Olivier Marchal sous Prozac (Tellier est d'ailleurs réputé pour avoir assuré une grosse partie du boulot sur 36, quai des orfèvres). Par moments, y a quelque chose qui surnage, un peu... mais c'est rapidement tué dans l’œuf avec toutes ces répliques en bois. Découverte de Thierry Neuvic, bonne gueule. Mais bon voilà... Dommage.

Gros gâchis de thunes, quand même, ces films Wikipedia.

2/6

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I think we're gonna need a helmet.

C'est vraiment le truc navrant, ça. Et encore, ils en ont coupé plusieurs des pastilles "et pendant ce temps à la maison mon couple se délite parce que je suis devenu obsessionnel".



Mais oui putain ! Pourquoi ils maintiennent toujours l'aspect superficiel de l'enquête télé mille fois vue, alors qu'ici ils avaient un maximum de faits précis et minuscules à placer en puzzle... je comprends pas cet entêtement à nous livrer les mêmes formules sur l'ADN et les grosses ficelles, alors que tout l'intérêt est ailleurs, dans l'aspect laborieux, "obscur et sans gloire" du 36, justement. Surtout que du coup, ils passent pour de gros incapables... genre Charlie le héros, si on s'en tient au film : le mec n'a AUCUNE INCIDENCE sur la résolution de l'enquête. Et il n'est pas plus malade que ça. Alors que rien que dans Zodiac, le coup final de la démonstration de Graysmith à base de dessin illustrant le "porte à porte" à Toschi te tord le bide...



Toute la partie procès, qui n'est pourtant pas la plus mal gérée du lot, je trouve qu'elle est entièrement à supprimer.



Il est bon, mais il balance répliques express sur répliques express. Tout va trop vite, c'est dommage. Éternel poncif du cinéma français.



Il est mauvais hors contexte, mais pourtant... il parle exactement comme le vrai avocat. Du coup je l'ai trouvé particulièrement bon. D'ailleurs la reconstitution des vrais personnages (la taulière, le juge, les avocats...) est très correcte, mais n'a aucun intérêt dans le récit, puisque pour le spectateur lambda ils sont parfaitement transparents et méconnus.

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I think we're gonna need a helmet.

Et donc y a toujours les 2 scènes qu'ils avaient pompé?

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En fait c'est trois scènes ; mais reprises du fait réel.
Donc aucun pompage.

Le vrai pompage, c'était surtout qu'en lisant leur scénario, ces trois scènes étaient de méchants copiés-collés de mes dialogues et didascalies... mot pour mot.

Bref, on s'en fout

Par contre, ils ont rarement cherché plus loin que ce qu'on trouve dans le Faites entrer l'accusé. En gros, pour qui a vu l'émission ou lu l'article Wiki, t'apprends RIEN avec le film, et tu ressens pas grand chose de plus.

Dommage parce que la première heure donnait un peu d'espoir.

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I think we're gonna need a helmet.

J'ai pas lu vos avis donc ça fera peut-être redite.
C'est à peu près exactement ce que j'en attendais en fait, une sorte de compil sans véritable point de vue. On se laisse porter, on s'ennuie un peu mais pas plus que d'habitude. Ça fait pas de vagues, ça s'emballe pas, c'est neutre, c'est plat à tous les niveaux, bref ça ressemble à un polar français quoi. Ça démarre bien, et puis au bout de 30 minutes on se rend compte que c'est encéphalogramme plat. Avec toujours ce passage obligé de la femme du flic qui est pas contente parce que mamour il a la tête ailleurs... Alors elle finit son verre de vin et se met un châle sur les épaules pour aller bouder. Si possible en sortant une réplique du style : "tu me parles plus... tu m'écoutes plus". En chuchotant bien sur... Mais crève putain.
Pourquoi vouloir rajouter un personnage féminin fonctionnel alors qu'on a Nathalie Baye ? Je l'ai trouvée top, son personnage aussi.
Téléfilm de luxe donc. Dommage de pas avoir attendu 2020 que le vrai Guy Georges soit libéré pour lui faire jouer son propre rôle, ça aurait fait un malheur sur la croisette.
Sinon à part ça, toujours dans le cahier des charges de ce type de films : LA MUSIQUE... Les mecs se samplent d'un film à l'autre. Ça doit leur prendre 24h d'aligner les nappes sur leur logiciel là.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Je regardais Google et je trouvais le film dans un bon emplacement et la qualité
http://cinemavit.com/l-affaire-sk1-en-streaming.html