Forum de FilmDeCulte

Nouveau film du réalisateur de L.I.E. (et des bouts de Six Feet Under)



Le casse-cou Jacob, son frère jumeau, l'introverti Rudy, Leonard, garçon obèse et Malee, seule fille de la bande, forment un groupe d'amis inséparables. Un jour, Jacob meurt en voulant protéger leur cabane, incendiée par des brutes. Cette tragédie sera vécue de façon différente par les trois adolescents.

La chronique ado est sensible et les personnages attachants, même si les trois récits qui composent le film (le frère en deuil, une tâche de naissance sur le visage cachée par le masque de Jason Voorhees; la jeune fille au corps impatient et qui observe l'ouvrier d'à côté; et un garçon obèse en conflit avec sa mère) sont un rien inégaux...dans le filmage, la photo, l'utilisation de la musique, c'est de l'indé américain pur jus mais bien pensé, qui capte bien l'inquiétude de ses jeunes personnages au front lourd, plutôt que leurs verts jardins enfantins. Les gamins sont tous excellents.

Ca sort fin septembre.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

j'avais beaucoup aimé LIE. Je ne savais pas que Cuesta avait aussi taffé sur 6 feet

En tout cas, ça donne plutôt envie!

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Premier film de la compétition de Deauville, 12 and Holding confirme le talent de Michael Cuesta (après 6 feet plus que LIE que je n'ai pas vu).

Sérieux et adapté à son sujet, la mise en scène du réalisateur ne s'abaisse jamais à bêtifier les sentiments et les actions de ses personnages.

En conférence de presse, le réalisateur a pensé à Stand By Me, le film de Rob Reiner, en l'adaptant à la complexité de la société moderne. Ce qu'il en sort ne semble pas plus joyeux que l'avenir selon Al Gore, mais de ce tourment émerge un espoir, sourd mais présent, très émouvant.

The kids are allright...

4.5/6

Ps: concernant The miracle life of Edgar Mint, que Cuesta projette d'adapter, le cinéaste a expliqué en conférence les difficultés de la production (le rachat de la MGM par Sony a coupé net un paquet de projets dont celui-ci), mais le film est toujours en route, le scénario est écrit (par lui et son frère, comme LIE), le gamin est casté et il espère lancer son film en Janvier 2007. En attendant, Cuesta travaille sur Dexter, série pour Showtime avec Michael C. Hall (David dans 6 feet under) dans le rôle titre.

Un peu froid par moemnts mais excellent de juestesse et souvant puissant dans son illustration de la vie de môme au tournant de la puberté. Drôle et touchant, sans jamais trop en faire, le film...le film. J'ai pas de truc intéressant à dire.

4/6

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La bombe du Festival à mon goût (avec Clerks 2 bien sûr,... mais dans un autre genre)....

Cuesta confirme tout le bien que l'on pensait de lui depuis le fatidique et bouleversant L.I.E.....

Vivement le suivant... c'est clair !

Je découvre Cuesta avec ce film ...
Premier film de la compet ... et inégalé !
Le tout est impressionnant de justesse grâce à l'interprétation des 3 gamins. Rien n'y est fait/dit/filmé gratuitement. On sent la maitrise du sujet ...
Pas d'esbrouffes inutiles, juste l'illustration de 3 esprits torturés que la vie va embarquer vers l'âge adulte.

5.5/6

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"Put your arms around my soul. And take it dancing ..."

C'est vrai que le film vieillit bien!

Bienvenu à toi!

Yep !
Et comme j'ai toujours été curieux de découvrir L.I.E., je vais me jeter dessus maintenant



Merci

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"Put your arms around my soul. And take it dancing ..."

Une déception pour ma part.

GROS SPOILERS

Les trois gamins jouent admirablement bien, avec justesse et tout... Mais malgré toute l'intelligence de Cuesta pour éviter le pathos ou la mièvrerie, je trouve bizarrement que le film n'apporte pas grand-chose de vraiment pertinent... Probablement parce que son aspect de film "choral" ne semble pas trouver un équilibre entre les 3 histoires qu'il raconte. Quand le scénario ménage dans sa deuxième partie tous ses rebondissements, ça devient un peu trop chargé et artificiel : la fille qui découvre le flingue, l'obèse qui enferme sa mère et manque de crever au gaz, le frère endeuillé qui accomplit finalement sa vengeance. A mes yeux tout cela est d'une maladresse qui vient un peu gâcher les qualités du film. Cuesta aurait du s'en tenir à son talent de portraitiste de l'adolescence, au lieu de vouloir trop expliquer les tourments de ses personnages, ou de dresser un constat sociologique un peu trop attendu. Je trouve son L.I.E. beaucoup plus réussi, donc je garde espoir pour la suite.

2/6

tout à fait d'accord avec Borat. Pour moi, réelle régression depuis LIE: on passe d'un film réaliste et âpre à une espèce de production indé US super-classique, bouffée par son scénario trop écrit, trop mis en musique (saoulante la zique et tellement "évidente"... déjà avec la musique c'est sur-écrit... et la mise en scène en fait autant, cf. les séquences nulles de footing; qui sont apparemment censées être drôles mais donnent pourtant dans l'éculé benny hillsien...), extrêmement prévisible.

Les mômes ont bien appris leur texte, mais leur texte ne colle pas dans leur bouche, en fait. Aucune émotion, aucun ressenti pour ma part. L'impression, comme souvent quand des mômes jouent comme des adultes, d'avoir assisté à un concours de singes savants.

et je rejoins tout à fait Borat sur le côté surchargé, sociologisant et artificiel d'un scénario donneur de leçon (plus le film avance, pire c'est, entre la vengeance puis la passation christique du gant, et les déboires diététiques de la famille obèse... franchement le débat ne vole pas bien haut).

En fait, je préférais quand Cuesta faisait du sous-Clark, plutôt que quand il fait du sous-Solondz. N'aimant déjà pas Solondz et sa provoc symboliste au stabylo, je rentre très déçu de ce 12 and holding.

1-2 (and holding) / 6

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Pourquoi as-tu ajouté "(M.E.N.S.O.N.G.E)" dans le titre de ton topic sur le forum des Cahiers?

heu... je sais même plus!
ça me paraissait évident en l'écrivant pourtant...

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référence à L.I.E non ?

voui, bien sûr, mais y'avait autre chose... bah, rien de subtil, sans doute... Un truc du style "non, ce film n'est pas bon..."... Pourquoi on parle de ça ici, au fait???

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Du récit cadenassé comme je ne supporte plus, avec ses trois protagonistes qui ont chacun leur traumas et intrigues symboliques parfaitement réparties, et du liant tout ce qu'il y a de plus lourdingue (une forêt enfantine qui vire chantier, un flingue qui glisse "subtilement" d'une intrigue à l'autre...). Les jeunes acteurs s'en sortent globalement bien (enfin plus la gamine et le grassouillet) et la cruauté casse-gueule de l'intro est le plus intéressant, comme ses suite immédiates, avant que ce ne soit l'enlisement complet. La réalisation fait justement assez télé cablée, comme les thématiques d'énièmes démystifications de suburbs.
Cette chanson de REM par contre donne envie de laisser en boucle le menu du DVD
http://www.youtube.com/watch?v=4HMQznKH3MM