Forum de FilmDeCulte

Sorti dans une seule petite salle à Bruxelles...

Très chouette surprise. "Les Berkman se séparent" (bravo la VF) est une chronique familiale sans réelle histoire, si ce n'est celle d'un divorce, et de l'impact qu'a celui-ci sur les deux adolescents de la famille. C'est très bien écrit (les dialogues, c'est un délice) et interprété (Jeff Daniels parmi les grands), on balance entre rire et émotion, légèreté et gravité. Les peronnages sont magnifiques, et on aimerait ne pas les quitter à la fin - 1h20, ça passe vraiment trop vite... Ajouté à cela un délicieux parfum eighties (quand Blue Velvet sortait sur les écrans et quand Pink Floyd était encore le plus grand groupe du monde), et le film prend une allure intemporelle, universelle. On ressent l'évidence des films humains, de ces films qu'on aime, avec leurs qualités et leurs défauts. Un film juste et vrai, qui dit énormément avec peu de choses. Vrai coup de coeur, chaudement recommandé.

5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

12 juillet en France... Ca sent la sortie pourrie.

Noah Baumbach est d'ailleurs le co-scénariste de "The Life Aquatic".

New York, 1986. Il y a bien longtemps que les romans de Bernard n'ont plus de succès alors que sa femme Joan, qui écrit aussi, est en pleine ascension. Rien ne va plus entre eux. Ils ont décidé de divorcer. C'est une catastrophe pour leurs deux fils, Walt, 16 ans, et Frank, 12 ans.

Mais qui gardera le chat?

Très joli film que ce premier essai en tant que réal de Noah Baumbach, co-scénariste de La Vie aquatique avec Wes Anderson. Le film est court (1h20) et enchaine rapidement ses scènettes qui brillent par leur justesse, leur sens du détail, et un art de jongler habilement dans le tragi-comique. Les acteurs sont tous excellents (j'avais oublié qu'Anna Paquin pouvait vraiment jouer, au point de pas être sûr que c'était elle dans le film). Et je me disais que je connaissais le jeune garçon. Ah bah oui il jouait dans Cursed.

Dans la famille film indé qui parle dans NY, c'est vraiment le haut du pavé. Très très attachant.

4+/6

Sinon on est content de savoir que William Baldwin fréquente les mêmes bars et restos que son frère Alec hein...

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Doll, it's a heartbreaking affair

Nonon son troisième.

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Doll, it's a heartbreaking affair

C'est très bien. On pense beaucoup à Wes Anderson, le soin du visuel en moins mais bon... Il y a ce même dynamisme, cette folle aisance dans les ruptures de tons, cet humour pince-sans-rire, qui sait si bien être léger et grave à la fois... Dommage que ça soit un peu court.

5/6

Tu fais bien de le préciser, j'avais tellement oublié que je ne l'ai pas reconnue sur le coup :-/ Devais être fatigué moi...
Joli p'tit film en tout cas 4/6

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- I go from day to day - I know where the cupboards are- I know where the car is parked - I know he isn't you - Never you -

malgré la légerté, c'est plus triste et âpre que du Anderson, tres eloigné de son formalisme (plus de référence à la nouvelle vague, esthetique cassavetes)... mais on y retrouvera les themes familliaux les plus depressifs de "Life aquatic". Perso à ce niveau j'ai été tres intimement touché par la façon dont le film dépeint ce sujet, via le point de vue des enfants.

5/6

Un peu comme tout le monde, c'est très bien, allez-y, surtout que Baumbach a eu l'excellente idée de mettre du Bert Jansch dans son film!

Après, j'aime beaucoup la photo, Daniels est grand, et c'est le genre de film qui parvient à te faire partager la nostalgie des personnages, ce qui n'est pas rien.

Très bonne, l'allusion au final de A bout de souffle !

J'aime beaucoup le ton mordant pour décrire la "transmission" de la culture : Dickens, Kafka, Pink Floyd... Et un film américain où on voit une affiche de La Maman et la Putain ne peut pas être mauvais.

En tout cas, les américains ont pas l'air d'avoir de meilleurs traducteurs que nous, parce que "bitch" pour "dégueulasse", ça casse un peu le truc.

oui et d'ailleurs, le titre "The squid and the whale" peut être vu comme un dérivé... l'affiche et le titre commente aussi un peu les sentiments du personnage, c'est toujours bien vu les citations. Comme quand Daniels sort la "Young Monica Vitti" à la fin (actrice très mimi d'ailleurs).

bah en même temps c'est presque le même role que dans "25 ème heure"

Oui mais je la trouve inintéressante dedans...

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Doll, it's a heartbreaking affair

Bof, j'ai pas le sentiment... Ce ne sont pas des rôles giga dans les deux cas. Ses épaules de taureau t'ont moins choqué?

En fait c'est peut-être juste que La 25e heure m'intéresse pas. C'est très partisan (mais c'est vrai que ce sont pas de giga rôles de toute façon). Désolé Anna.

Sinon les épaules m'ont pas marqué j'ai dû manqué d'attention

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Doll, it's a heartbreaking affair