Forum de FilmDeCulte

Mais t'es débile ou quoi ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Welles, Chaplin, Moretti et Jerry Lewis te passent le bonjour

D'où le "rarement".

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

J’ai reçu celui de Keaton avec du retard.

Il y a globalement peu d’acteurs/réalisateurs, ceux qui sont très bons voir excellents dans le lot sont loin d’être rare.

C'est surtout beaucoup plus rare aujourd'hui, j'ai l'impression.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Oui on est dans le très vague là.

Et j'avais trouvé Greenberg moyen.

Mais j'ai pris un mois gratos sur Mubi. Il y était. Je me suis dit "allez, soyons curieux".

Et bah grand bien m'en a pris car j'ai trouvé ça pas mal.

Si effectivement l'héroïne correspond pile poil à l'archétype de la meuf paumée et indécise comme je l'abhorre généralement au cinéma, outre le charme de Gerwig, ce qui fait passer la pilule, c'est que le film n'a pas vraiment de complaisance envers son errance. Il ne lui pardonne rien, montre sa malhonnêteté et ses mauvais choix pour ce qu'ils sont (ce moment de lose quand, alors qu'elle est à Paris, elle va voir...Le Chat Potté, c'est royal), tout comme il se moque de ce petit monde déconnecté d'une certaine réalité (les artistes privilégiés, les fréquentations poseuses). Le film, lui, ne l'est pas et m'a d'ailleurs surpris par des répliques balancées comme ça en passant et qui sonnent vrai, par leur crudité ("Il veut tout le temps m'éjaculer sur le visage") ou leur précision improbable (l'aspirant scénariste qui écrit un script de Gremlins 3 on spec). Et plusieurs m'ont fait rire.

Mais ce qui m'a le plus étonné et impressionné, c'est la radicalité avec laquelle le film limite parfois les séquences à l'essentiel. Il ne s'agit même pas de réduire à la substantifique moelle ou du bon vieil adage d'écriture consistant à "entrer dans une scène le plus tard possible et en sortir le plus tôt possible", ça tient carrément de l'échantillonnage impressionniste (l'exposition de l'amitié des deux colocs, les vacances chez les parents), avec des bouts qui paraissent parfois avoir été choisis et extraits d'un tout de façon aléatoire. Je ne suis pas étonné que Nolan se soit tourné vers la monteuse Jennifer Lame pour remplacer son fidèle collaborateur Lee Smith.

Le film n'évite pas certains détails chichiteux comme le fait de sous-mixer des chansons ou ce N&B somme toute un peu "facile" mais ce sont ces trouvailles qui permettent de passer quelque peu outre l'aspect relativement déjà vu de l'ensemble et le fait que ce soit tout de même in fine un poil inconséquent par conséquent.

Je vais peut-être en tenter d'autres. Toujours eu envie de voir Marriage Story mais ce serait quoi les autres à voir?

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

Non le mec débile c'est celui qui dit tout le monde se souvient du film grâce à son actrice, alors que tous les avis postés consistent en des réactions à chaud, comme le tien, en mode, dans ce film, qui lui est consacré exclusivement, elle est pas mal. C'est juste de la logique pure.

Perso, son meilleur est Greenberg, avec Ben Stiller qui joue un connard, je ne garde aucun souvenir du film, même si Ben Stiller est excellent par ailleurs.

Marriage Story fait un peu doublon avec The Squid and the Whale (Adam Driver et Scarlett Johansson plus bankables sur Netflix que Jeff Daniels et Laura Liney mais ceux-ci sont meilleurs acteurs).
Le discours sur la masculinité toxique (en fait paternité, plus dérangeant); est aussi plus affirmé dans the Squid mais porte car dans ce film Noah Baumbach assume pour le coup le mélodrame, quasi bergmanien, quand Marriage Story est trop gentillet (sans doute pour ne pas abimer l'image des acteurs - et de Netflix). Je me se souvient encore bien du film (qui m'a rappelé certaines situations de mon enfance - les persos des deux frères sont très bien écrits)

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

3 ans plus tard, j'ai oublié tout le film... sauf un peu Gerwig.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Fait partie des rares films où je pense à postériori être passé "totalement à côté".
J'aime pas trop Greenberg mais Marriage story c'est solide et son dernier est une expérience.

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CroqAnimement votre

LES BERKMAN SE SEPARENT ça passe tout seul, ça pourrait te plaire.
WHILE WE'RE YOUNG c'est marrant même si inconséquent.

Tu peux faire l'impasse sur MEYEROWITZ, sur WHITE NOISE, sur MISTRESS AMERICA...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

The Squid and The Whale c’est bien. Découverte de Jesse Eisenberg..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"