Forum de FilmDeCulte

Parce qu’elle a été trop longtemps victime, Rose Mayer décide de prendre son destin en main et assassine son mari.
Elle part alors à Bruxelles retrouver son fils, qui a fui l’enfer familial depuis des années.
Mais la liberté apparente n’efface pas la culpabilité, et les histoires de famille ne peuvent se résoudre sans l’accord de l’autre.
Rose trouvera-t-elle sa place dans ce nouveau monde ?

Après l'arnaque du cesar du meilleur film pour Seraphine, Martin Provost a pu filmer ce qu'il voulait, soit l'anti-voir la mer, avec ces personnages qui font la tronche, se frappent, se gueulent dessus sous une bonne grossé étiquette dramaturgie française. La première scène annonce la couleur: Une adolescente se fait écraser par une voiture. Apparition du titre OU VA LA NUIT réalisé par Martin Provost. Bon le film a été un tel four qu'on va peut-être éviter de se cogner une nomination de Yolande Moreau et son unique style de jeu de ragondin hébété en robe à pois campagnarde qu'on transbahute à droitye à gauche cette année. Terne, maladroit, renfermé, Provost empêche toute empathie pour les personnages (un fils homo qui avait coupé les liens et aurait rêve de buter lui-même son père cogneur et patibulaire, Edith Scob en hôtelière qui entraîne la mère dans une cavalcade malgré elle sans trop se poser de questions). C'est bien mollasson tout ça.
1/6