Forum de FilmDeCulte

Davis, 16 ans, trafic de stupéfiants.
Angel, 15 ans, vol de voiture avec violence.
Butch, 17 ans, agression sur un officier de probation.
Une même sentence : la prison pour délinquants juvéniles d'Enola Vale.
Arrivés au centre de détention, ils devront choisir leur camp, victime ou bourreau.

Après l'excellente surprise de la comédie d'épouvante Sheitan, on attendait de voir sur quoi allait rebondir Kim Chapiron. Ce sera donc sur ce film de prison grossier et assez classique dans ses passages obligés, avec la particularité que les prisonniers sont mineurs mais pas moins ultra-violents. Chapiron essaie d'insuffler une chamaillerie adolescente (les blagues à base de cul avec une scène très potache -et ratée- du rêve de niquage de milf, un certain sens de la solidarité) qui ne suffira pas à masquer une certaine indigence du scénar avec un sort grandiloquent pour chacun des personnages appuyé au stabilo boss, ce à quoi il calque une musique folko-country un peu fumeuse. Belle déception dans tous les cas, malgré le charisme des gamins, dont un appelé à récupérer d'urgence tous les rôles de Cyllian Murphy.
2/6

Pareil, j'ai trouvé ça tendu de bout en bout, très bien joué, malgré un scénario sans surprise et quelques petites erreurs (la scène rêvée de baise avec la mère). 4.5/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
Commande | Site perso

Ah tiens pour moi cette scène c'était le meilleur moment du film.

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur

Impressionnant.

Y a pas mal de passages obligés - dont certains qu'il aurait été préférable d'éviter - mais c'est filmé avec une telle maîtrise (vraiment, aucun mauvais tic de clippeur ou autre, y a une vraie identité et un grand souci de lisibilité), avec une grande fluidité, et joué si admirablement, que ça en devient totalement ma came. Adam Butcher est totalement FLIP-PANT. Je n'avais pas ressenti cette fraîcheur dans le casting depuis Elephant.

Faut aimer les univers 100% masculin bien sûr, sinon ça rend un peu agoraphobique... Perso j'ai biberonné les films de prison toute ma vie, j'adore. Avec ici la plus-value de la taule pour mineurs remplie de chiens fous... qui donne une énergie incomparable au genre. Le film reste assez modeste dans ses objectifs, mais parvient à les remplir avec conviction et un grand savoir-faire. Débarrassé d'arcs scénaristiques superflus (pas de résolution d'histoire personnelle, pas de romance hors prison, zéro gras) le film de Chapiron file aussi droit que sa bande-annonce et percute comme il faut la violence et la vengeance en 80 minutes chrono.

4,5/6

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I think we're gonna need a helmet.

La même que Z mais en un peu moins enthousiaste, film très énergique mais plombé par pas mal de défauts. J'ai trouvé ça bien au-dessus de Sheitan... Le film mériterait une re-vision.

En tout cas, Shapiron est à surveiller.

4/6.

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I am the constant. You were always a variable.

Mouais, j'ai trouvé ça pas trop mal, mais c'est quand même beaucoup trop proche *et* beaucoup moins fort que le SCUM d'Alan Clarke dont il est le remake.

Ah ouais ? Pas vu, je note ça.

En tous cas, tous les gamins ont été castés à la sauvage, dans la rue, voire dans les prisons juvéniles... c'est ouf. Les petits coqs se déchiraient réellement la gueule entre les prises. Quand tu vois que même Adam Butcher, semi-pro, se retrouve en plein tournage en garde à vue pour faits de violences... c'est à se tirer une balle.

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I think we're gonna need a helmet.

2 fois il me semble, non ?

Possible, j'ai juste mis vite fait un bonus en fond sonore.

Je ne pouvais pas regarder : c'était Laurent Weil qui présentait.

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I think we're gonna need a helmet.

Attention à bien choper la version cinéma de 79, plus percutante que la version TV de 77.