Forum de FilmDeCulte

Dan, Kelliah et Louis sont trois étudiants d'une des meilleures écoles de commerce de France. Ils sont formés pour devenir l’élite de demain et sont bien décidés à passer rapidement de la théorie à la pratique. Alors que les lois du marché semblent s’appliquer jusqu’aux relations entre garçons et filles, ils vont transformer leur campus en lieu d’étude et d’expérimentation. La crème de la crème de la jeunesse française s'amuse et profite pleinement de ses privilèges : tout se vend car tout s’achète… mais dans quelle limite ?

Dans le dossier de presse du film, le jeune scénariste - Noé Debré, 27 ans - cite Michel Houellebecq et Aaron Sorkin. Au moins, les références sont là et l'on doit reconnaitre et apprécier qu'un film français ose sortir des sentiers battus, avec cette description d'une jeunesse de France cynique et en mal de sentiments. Le début du film est le plus réussi, dans sa description des codes des écoles HEC. Ensuite, ça se gâte, car le scénariste ne sait pas trop quoi faire de son pitch et ajoute deux histoires sentimentales histoire de meubler. La réalisation est clinquante, avec quelques guests dispensables. Les acteurs sont prometteurs, surtout Alice Isaaz.

3/6

Grosse attente, j'ai beaucoup de respect pour les deux précédents de Chapiron.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Je suis resté sur le même sentiment d'inabouti, en tout cas de très inégal, tu sens qu'ils ont de quoi faire un truc cool (disons, un pseudo Socail Network à la française) mais c'est foiré. Il y a des idées, de l'audace et un ton rarement vu dans le tout-venant de la prod française, mais aussi des fautes de goût, de la bêtise, un script qui part en couille... Sentiment de gâchis à la fin qui m'empêche de lui accorder la moyenne.

2,5/6

La petite Alice est bien, oui. Le film est d'ailleurs bien casté, si je me souviens bien. (vu en mai dernier)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Bon comme tout le monde je pense qu'il y a un gros problème de scénario qui plante pourtant des graines un peu partout (la caste beauf des écoles de commerce, le rapport décomplexé et naïf au sexe de la génération Y), avec un casting neuf plutôt convaincant (Lafarge peut postuler pour un rôle de Joker dans une adaptation terroir de Batman) mais tout cet aspect romcom qui bouffe une grosse part du film apparaît clairement HS, surtout qu'il aboutit à l'éjection prématurée d'un des personnages les plus charismatiques et à une fin étonnante mais ridicule.
3/6

Et bah moi j'ai beaucoup aimé.

Alors oui c'est pas dénué de défauts (un réseau sans trop d'embrouille, tout parait un poil trop facile pour être honnête) mais à côté de ca le film retombe toujours sur ses pattes et je trouve la fin loin d'être ridicule, alors oui je comprenne qu'on puisse ne pas aimer car ça fait un peu, gros doigt d'honneur vis à vis du spectateur mais j'aime cette prise de risque et qu'au final on nous fasse comprendre que tout l’intérêt du film se trouve en fait ailleurs (et je dois dire que je suis pour le coup assez d'accord).

Ça fait également plaisir de voir un casting de jeunes pousses Français qui donne pour une fois confiance en l'avenir, car Lafarge a un truc qu'on ne peut pas acheter, ça s’appelle le charisme, pareil pour la petite alice isaaz qui est excellente.

Et puis je conclurais que putain pour une fois qu'on a un film Français un tant sois peu original sur son sujet et qui sort du cliché binaire Drame d'auteur Francais/Comédie beauf et bah moi je prends (et puis merde 3 millions de Budget sans que ca soit jamais cheap au vu de l’ampleur du truc je dis bravo, ca change des budget de 8/9 millions ou tu te demandes ou est passé le fric).

Je vais être en mode militant mais je pense qu'il faut soutenir ce genre de cinéma français car on en manque trop à mon humble avis (aprés je comprenne qu'on aime pas, aucun soucis avec ça).

4,5/6

Il y a en effet un très gros problème de scénario dans ce film.
Un pur problème d'écriture en fait. Dans la première partie du film tout est tellement elliptique que l'on ne comprend rien. C'est quoi leur plan ? Payer des meufs pour venir à des soirées ? Les payer pour qu'elles baisent ? Et donc les élèves les payent pour qu'ils leur trouvent des meufs ? Rien n'est clair, rien n'est dit frontalement. C'est un peu à l'image d'un film qui n'a pas les couilles d'aller au fond de son sujet et reste bien sagement en surface sans faire de vague, sans jamais rentrer de ce que ça veut dire que devenir proxénète et vendre le corps de femmes. A l'image de l'intégralité des personnages féminins qui sont donc des putes. Des femmes à qui il suffit de promettre une soirée "select", un "open bar" et 40 € pour qu'elles ouvrent leurs cuisses sans demander leur reste. Cette façon qu'a le scénario de se laver les mains de tout ça, prétend remuer la merde alors qu'il ne remue que du vide est proprement dégueulasse. Sans parler de la gestion de l'homosexualité du personnage principal. Je suis vraiment étonné que personne ne relève plus ça alors que film est quand même ultra tendancieux dans ses positions.
Puis il y a le personnage de Jaffar, la caution comique sympa du film qui se fait évincer comme un malpropre après 20min de film alors qu'il est le perso le plus cool. Incompréhensible.

Après paradoxalement je n'arrive pas à détester totalement le film. Le trio d'acteurs est super rafraîchissant (je suis tombé comme tout le monde amoureux d'Alice Isaaz mais également de la bombe Marine Sainsily sublime) et le film a un énorme avantage : il dure 1h26. Du coup il paraît super rythmé et super court, on s'y emmerde pas une seconde. Quelques passages sont réussis dans le côté avilissement beauf du groupe que ce soit la première soirée ou la scène de glissade dans le couloir.

Et pareil j'ai pas trouvé la fin ridicule, au contraire je l'ai trouvé super belle. Elle m'a cueilli sans que je m'y attende. Mais le film est trop moyen par ailleurs pour qu'elle relève véritablement le niveau.

Je trouve vraiment que le film manque de couilles à tous les niveaux, qu'il est dans une épate purement abstraite et qu'il ne brasse que du vide, ne disant finalement absolument rien sur son sujet de classe (paye le cliché prolo avec la bière, la toile cirée et la télé cathodique) ou même sur la relation de la classe à la sexualité.

3/6

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CroqAnimement votre

de quoi tu parles ?

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CroqAnimement votre

des mangas lesbiens ? Ce sont des shōjo manga, des mangas pour filles. Ta première hypothèse est la bonne.

Pour les mangas j'ai pris l'info de cette critique qui prétend que sont des shōjo-ai (érotiques lesbiens). Faudrait revoir le film pour être sûr. Mais dans tout les cas, je trouve ça très maladroit.

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CroqAnimement votre

tu prends une info d'un site amateur qui pourrit le film.

C'est quoi cette condescendance ? C'est une critique négative. En quoi le fait qu'elle soit sur un site "amateur" change quoi que ce soit ? Et en quoi le fait qu'elle soit négative entraîne le mensonge de son rédacteur ? Pour donner une info aussi précise je pense qu'au contraire le mec sait très bien de quoi il parle (après je sais pas s'il fabule ou pas).
Lol "site amateur". Quand je lis des articles "pros" (dont ceux de ton site) je me demande très souvent qui sont les amateurs.

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CroqAnimement votre

Pitié pas le débat sur pro/amateur, journaliste/bloggueur. Je signalais juste que tu prends pour vérité une info d'une critique qui pourrit le film.

Oui enfin tu précises bien "amateur". Tu t'embourgeoises K. fait gaffe.

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CroqAnimement votre

Fait gaffe à quoi ? A devenir con ? Je le suis déjà depuis 1998.