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Adaptation du célèbre roman de Yann Martel (que je n'ai pas lu) et passé par de multiples mains avant d'arriver dans celle du cinéaste taiwanais Ang Lee, L'Odyssée de Pi est un "joli" conte oriental sur la nécessité de croire, que sublime la mise en scène du réalisateur de "Tigre et Dragon", tout en limpidité. Quelques passages sont sidérants de beauté - le générique, les tempêtes, l'île - et le film n'est jamais aussi beau quand il évite d'expliquer l'irrationnel et de plonger la tête la première dans le démonstratif.

4/6

La BA me bottait à fond mais j'avais un peu peur de trucs kitsch comme la baleine fluo là. Ça passe une fois que t'es dedans ?

lA BA me faisait horriblement peur pour les raisons développées plus haut Deudtens. C'est pas trop kitch, esthétique flashy sous lsd

l'imagerie est bien sûr "indienne", mais ça passe bien. La 3D est super bien utilisée.

Pour moi, comme Hugo Cabret l'année dernière, c'est la définition la plus pure du film de Noël, celle qui mêle le spectaculaire (quand Cameron vante les vertus du film, on peut s'assurer qu'on est pas pris pour des buses niveau 3D) et la féerie. Et pourtant en effet, le début fait très peur avec son côté "à la fin je te ferai croire en Dieu" et son côté familial indien.

Mais arrive le naufrage, qui est sans doute ce qu'on a pu voir de plus incroyable visuellement parlant depuis très très longtemps, et la partie primale avec ce gamin qui se retrouve seul avec un tigre sur une barque. Et toute cette heure là c'est un ébahissement permanent, j'étais comme un gosse. Ensuite, on peut légitimement trouver la résolution assez bâclée à partir du moment où il reprend espoir, même si j'aime beaucoup la pirouette finale.

note spéciale calendrier de l'avent: 5/6

Ang Lee qui dit avoir fait ce film car il n'a jamais pu dire adieu à son père... Bel hommage.

Lol.

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Ils vont finir par s'enculer ces deux là.

Ang Lee est peut-être l'auteur-réalisateur au monde le plus désintéressé de sa propre personne, mais aussi le plus dédié aux autres et aux sujets qu'il met en scène. HISTOIRE DE PI n'y déroge pas. Pourtant, ce film est unique de bout en bout.

4/6

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"marre du retour infini de ce topic"

"Histoire de Pi"?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Titre du livre.

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Mouais, sans le twist de fin qui rend le film fascinant ou le sens absolu de la 3D, c'est quand même limite catéchisme new age. Les baleines fluo, c'est vraiment pas possible.

Faudra qu'un jour les gens (surtout les journalistes) apprennent à ne pas dire qu'il y a un twist à la fin d'un film. Même sans le révéler, indiquer sa présence est un spoiler en quelque sorte.

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J'emmerde la dictature du spoiler... et le premier qui moufte, je révèle le contenu de ce twist

C'est clair putain.