Forum de FilmDeCulte

La belle surprise du jour.
Un film constamment funambule, sur le fil du grotesque et du cliché, autour d'un sujet hautement casse-gueule... Et au final, pourtant, un métrage pour ma part tout à fait émouvant, porté par des acteurs formidables.

Plus très bientôt.
4-5/6

_________________

*

Tu avais vu Clément? Si oui, c'est comment par rapport à celui-là?

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

nope, rien vu de bercot

_________________

*

j'aimerais beaucoup voir celui là

Personnellement j'ai trouvé ça très lourd dans le traitement, parfois très maladroit (le dernier plan de court métrage étudiant), horriblement long (2h20) et surtout formellement c'était inepte. D'une laideur...je suis plus curieux sur ce Backstage.

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

bon, ça fait chier, pour la critique : 4/6 c'est pas assez, 5/6, objectivement, c'est trop... Grrr... je suppose que je vais mettre 4...

_________________

*

çàd que pour la critique officielle, on n'a pas droit à la virgule, justement...

_________________

*

aucune idée... moi je me passerais bien de notes, hein, mais voilà, je commence à en prendre l'habitude, à défaut du goût...

_________________

*

Ca vient d'un des Pilgrim Fathers du forum originel, il notait sur 6, a enseigné ses enfants, et voilà. Moi j'y étais pas encore, me suis juste moulé.



Oh bah on est pas comme ça nous autres crévin dieu.

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

ça vient de mad je pense.

et hop, la critique http://www.filmdeculte.com/film/film.php?id=1321


l'est chouette, c't'affiche...


VIOLENTES TENDRESSES


"Pathétique, ça veut dire émouvant?", s’interroge sans malice l’ingénue Lucie (Isild Le Besco), aux deux tiers de Backstage. Ce faisant, elle donne l'insolite clef du film: ici, en effet, par on ne sait quel sortilège, les deux termes ont bien valeur synonymique. Il en fallait de l’audace et de l’adresse pour rendre cette idée pertinente, sinon évidente. Emmanuelle Bercot s’en est emparée. Coutumière des verts paradis adolescents (La Puce, Clément), la réalisatrice a laissé le versant sociologique tapisser seul les arrière-plans. Et s’est attachée à filmer avant tout un marronnier cinématographique: une histoire d’amour impossible, la douce férocité des passions. En est ressortie une successions d’apparitions monstrueusement flaubertiennes, s’échappant de la réalité d’un monde exigu. De cette violence du besoin de tendresse, Bercot a tiré une œuvre funambule, jonglant littéralement avec les clichés et les attentes: tantôt hauteurs tantôt bassesses, tantôt agitation tantôt ampleur, mais toujours rebondissante, en un montage fluide, aux ellipses emportées.


ÊTRE ET AVOIR FAN


Sur le même fil joliment distendu du presque grotesque et, on l’a dit, du pathétique, Bercot pose son monde, du plus petit (formidable Nicolas Maury, déjà croisé en dandy bouleversant dans Les Amants réguliers, se contentant ici d’une seule réplique, d’un seul plan, ridicules et beaux, pour asseoir solidement sa fragile présence) aux plus grands seconds (Noémie Lvovsky épatante, Jean-Paul Walle Wa Wana massif et touchant) et premiers rôles (Emmanuelle Seigner, qui trouve là, corps et voix, sa plus grande justesse). A ce tarif, évidemment, la balance ne pèse pas toujours du meilleur côté, et l’épilogue, notamment, fait les frais tardifs d’un trop-plein d'excès fictionnel. Pour autant, deux heures sont passées, et on aurait honte de prétendre n’avoir vu qu’une fan harceler son idole, ou qu’une star abuser de son rang: on est sûrs d’avoir entraperçu bien davantage - tout comme la poupée Cindy de Bonello semblait perdurer au-delà du quart d’heure. Forcément, on s’en est ému. Pour un peu, on s’en amourachait.

_________________

*

effectivement, gros carton rouge à la bande-annonce, qui donne plutôt envie de fuir.

_________________

*

Bon j'y allais assez joyeux en fait mais finalement j'ai subi l'une des pires croûtes de l'année à mes yeux.

Agnès Godard s'occupe de la photo donc ça a déjà le mérite d'être moins laid que le précédent film de Bercot mais alors le scénario est une horreur à mettre au musée...en en parlant après c'est vrai que ça fait penser aux scénarios pourris qu'on grattait en atelier à Censier, du mauvais scénar' d'étudiant avec des dialogues tout fait, des personnages vides (même si c'est revendiqué ici)...ça piétine, le relation star-fan, avec ses va et viens et revirements à foison n'est pas crédible une seconde.

Après c'est des détails mais quelques efforts quoi...tu peux pas passer pour la méga star adulée d'aujourd'hui et chanter ces chansons-là ("Lucie est mère, Lucie est amère, Lucie parle mal à sa mère" - les paroles sont de la soeur de la réalisatrice...woah, je passe sur la musique qui est du niveau de celle du Lelouch mais en version rock), ou faire des essayages pour un clip en portant la même perruque que la chanteuse de Paradisio...c'est d'un ringard. La fête décadente avec les mecs qui ont des serviette de bain sur leur jean, l'hôtel cheap qu'on te fait passer pour luxe, la peinture de la famille provinciale qui bien entendu est beauf à bouffer du foin...quelle horreur. Le look de clocharde de Isild le Besco qui semble ne pas s'être lavée depuis la dernière éclipse, ça et ses hurlements de mouton qu'on dépèce...je trouve que ça agresse.

Je voudrais pas faire de remarque de beauf doublé de macho en parlant de films de règles (comme j'avais lu une fois sur The Hours humpf) mais les crises hystériques de nanas aux cheveux sales qui se jettent contre les murs pour hurler à quel point "REGARDEZ COMME JE ME SENS MAL ET COMME SOUFFRANCE RIME AVEC ABSENCE DANS MON COEUR DE ROCKER", je trouve ça proprement insupportable. La fin avec la symbolique merdique...mais quelle daube.

Pourtant j'aime bien Emmanuelle Seigner

0-1/6

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

Houlà
Moi qui comptais le voir, par les bonnes critiques ici ou là alléché...

C'est mieux qu'Héroïnes ?

Bah deux amis (dont Lego) que j'ai retrouvés après l'ont vu en même temps que moi *sans se concerter, c'est beau* et ont autant détesté. Moi j'ai trouvé ça vraiment minable avec des scènes qui me sont tombées des mains, maintenant tu en fais ce que tu veux. Ca parlera peut-être plus si on est super sensible à Mylène je sais pas.



J'ai pas vu Lulu mais je préfère encore Les Jolies choses.

toi la chienne à 6 pieds sous teeeerre, t'as beau gémir, je ne t'aime paaas ah ça c'était bien.

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair