Forum de FilmDeCulte

Par contre je dois dire que le moment où Isild Le Besco va nager dans la piscine et rentre en contact avec de l'eau m'a physiquement fait du bien.

*ne rechigne pas sur le savon de marseille hein*

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Doll, it's a heartbreaking affair

Yeah j'ai croisé Lego hier soir à l'UGC justement ! moi j'accompagnais juste de la famille au stand parrainnage carte illimitée d'ailleurs il me manque 1 point pour avoir un mois gratuit

Bah ouais moi je l'ai vu juste après! Et je voulais voir ton frère bordel!

*sinon il fait pas trop froid chez toi ça va?*

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Doll, it's a heartbreaking affair

Mais LOL, moi aussi ! (par contre, lui ne m'a pas vu, je crois) C'est fou, je le croise tout le temps, ce mec, dans le métro, dans le ciné, etc... Ca doit être la 4è ou 5ème fois... Je vais finir par me poser des questions existentielles, comme pour l'Africain dans I Heart Huckabees.

En même temps, dans ce film-là, elle se jette à l'eau totalement et c'est pas qu'elle est mauvaise...c'est juste que j'ai envie de donner des coups de batte de base-ball dans son personnage. Et je la lave, avant ou après.

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Doll, it's a heartbreaking affair

en tout cas la presse est bonne.



super-pas d'accord. Au contraire, tout crie de vérité dans le pathétique. D'ailleurs, à ce sujet, un article chopé dans Libé d'hier :

«Une fois Mylène m'a pris dans ses bras»
Paroles de fans (calmés) de Mylène Farmer, qui jugent «Backstage» vraisemblable.

par Ludovic PERRIN
QUOTIDIEN : mercredi 16 novembre 2005




Le billet de 20 euros à la place du paillasson volé, l'entrée en scène rappelant la tournée de 1989 sur l'Horloge (d'après Baudelaire) et le banc sous ses fenêtres quand elle habitait près de la place Iéna... Les fans sont formels : Lauren c'est Mylène. Car si, pour son deuxième long métrage, Emmanuelle Bercot a changé nom, prénom, couleur de cheveux et mascotte (une biche à la place d'un singe), elle a conservé l'essentiel de ce qui lie un fan à son idole, ces deux syllabes dont Bertrand Lepage, premier manager de Mylène (Farmer) mais aussi de Buzy et Jackie (Quartz), disait qu'elles étaient indispensables au culte, notamment à l'heure des cris scandés du rappel. Une marque de dévotion pouvant aller loin dans le cas de Mylène Farmer : on se souvient du meurtre du standardiste de Polydor par un fan qui s'était vu refuser l'entrée de la maison de disques où il pensait trouver la chanteuse rousse. En revanche, selon Christophe-Ange Papini, qui publie ces jours-ci son blog (Fou de Mylène Farmer, deux années à l'attendre, K & B Editions), les fans que l'on voit cracher dans Backstage sur la limousine de Lauren Waks seraient plutôt ceux de Madonna, radicalisés à force d'être mis à l'écart.

Sur le même sujet
Dans fan, il y a fanatique
«Les plus grandes stars travaillent sur le mystère et le manque, donc se montrent peu. Elles ne donnent aucun autre accès que le fantasme», note Jean-François Kowalski, de K & B Editions. 22 ans, cet ancien fan de Mylène Farmer a su combler cette absence médiatique : premier site Internet à 15 ans, le magazine du fan-club Instant mag un an plus tard (des tirages à 50 000 exemplaires) puis une entreprise employant trois salariés deux ans plus tard. Comme lui, Christophe-Ange Papini, aujourd'hui libraire de 19 ans, a trouvé Backstage assez réaliste, notamment la scène d'ouverture chez Lucie. «Les gens s'imaginent qu'on se jette sur la personne qu'on adore si on la croise. En fait, c'est l'inverse, on se cache, on ne contrôle pas. Une fois, Mylène m'a pris dans ses bras, j'étais bloqué, je n'ai pas pu prononcer un mot.» Comme Lucie, il a guetté nuit et jour un regard. «C'est venu de manière progressive, sans que je m'en rende compte. Au départ, on écoute, on se documente, on essaie d'avoir le maximum de choses, puis on focalise toute sa vie sur elle. Je délaissais les cours, c'était devenu une drogue. Je ne pouvais pas concevoir d'avoir un ami qui n'ait pas ma passion. Tous étaient fans de Mylène.»

Pour la préparation de Backstage, Emmanuelle Bercot, dont la petite soeur Marine est chanteuse (un album, les Amants, chez Harmonia Mundi) n'a pas souhaité rencontrer de fans. Elle s'est inspirée de lettres rejoignant le sentiment qu'elle avait eu devant un reportage sur Vanessa Paradis où une fille implorait derrière une vitre d'aéroport comme aux heures de la Beatlemania. «Il se dégage beaucoup d'érotisme de ces lettres ; pas une où il n'y ait d'allusion sexuelle, dit-elle. Ceux qui les écrivent n'espèrent pas juste prendre un café avec leur idole, mais tout sacrifier pour être l'homme ou la femme de sa vie. Beaucoup, si on leur disait qu'ils ne la rencontreront jamais, ne verraient plus l'utilité de vivre. Ils sont dévorés par leur obsession, ils n'ont plus de place pour autre chose. Ce qui est étonnant, c'est que ces adolescents à tendance dépressive sont attirés par des choses qui les tirent encore plus bas. Ils ne se choisissent pas un guide qui les ouvre à la lumière, mais qui les fait sombrer dans la mélancolie et la déprime. Il y a là une détresse et une solitude liées à une absence d'identité.»

Depuis qu'il a trouvé un travail, Christophe-Ange Papini est devenu plus critique. Mais assure n'avoir aucun regret. «Ça m'a permis de me construire au sein d'une vraie communauté. Même si j'ai moins de Mylène en moi, ça, j'ai du mal à le lâcher.» De toute manière, Mylène Farmer a déménagé dans une grande maison sans le moindre banc en face. Il paraît qu'elle va mieux. Mais que ses disques sont moins bons.




franchement, si l'inspiration vient de Farmer, c'est pas déplacé du tout. Les paroles volent pas plus haut.




lol, bon ben je sais pas quoi dire, pour moi ce film est fin et bien vu... Perso, c'est la fin qui me plaît pas.



voilà.

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Bah c'est bien pour elle...je joue pas à qui a raison, Agent X me demande, je lui dis que c'est pourri, of course ça n'implique que moi. La presse est bonne sur plein de films que tu détestes, ça n'en fait pas un argument supplémentaire.



Désolé mais ça ne parle pas de relation où la fan et la chanteuse se "connaissent" depuis 5 minutes et passent leur temps à poil ensemble, à la piscine ou dans le bain, et où la fan est employée direct comme assistante perso...ça, je trouve pas super crédible, mais pourquoi pas. Ensuite chez moi ça ne marche pas car Lauren Waks va vers sa petite fan, puis se barre, puis la recueille, puis la jette, puis la gifle, puis la reprend...je trouve les revirements trop bourrins, je pense pas que des vrais personnages autres que des créatures qui viennent d'un scénario écrit peuvent réagir ainsi. Ou alors ça rentre dans la logique d'hystérie que je trouve gonflante dans ce film (alors que je peux supporter pas mal de débordements hystériques au ciné je crois).



Oui enfin je serais quand même très étonné que les paroles aient été faites nulles exprès pour ressembler à du Farmer (et ça serait du très mauvais Farmer type je vais me coucher ou je ne sais plus là).




Et le personnage de la mère, il te gêne pas? Ce regard...

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voui, voui, on est tout à fait d'accord, je dis juste ça pour expliquer que c'est pas juste une lubie perso... Je dis ça surtout suite à la réaction d'Agent X qui semble dire que ça vaut plus le coup de le voir après t'avoir lu, voilou





ah ben perso, je les sens volontairement nulles, justement. Benchetrit le dit : elles sont "pathétiques".




à vrai dire, non, j'en ai vu des gens comme elle, et surtout des mères...
mais bon, je comprends aussi ta réaction. Pour moi Backstage est constamment sur le fil du grotesque. Question de ... heu... sensibilité est un gros mot?

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C'est parce qu'on think connected.



Il en existe mais ça me fait le même effet qu'un méchant trop poussé, il y en a peut-être vraiment dans la vie mais ça me semble à moi un mauvais personnage, ou ça serait peut-être mieux passé si le film me semblait meilleur tout simplement. Quand tu parles d'"apparition monstrueusement flaubertienne", tu penses à elle, à Isild? La question du ressenti, sur le grotesque ou pas de l'affaire, prend tout son sens là-dessus: sur le papier je suis d'accord, mais sur l'écran...l'idée est là mais par "flaubertien" j'entends surtout une médiocrité transcendée, comme la Bovary est médiocre mais transcendée. Ce que j'ai du mal à voir chez Lucie. Ce que tu as vu toi probablement.

lilalilalila lilalilala

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Saleté j'ai une connerie dans la tête maintenant. *enfin je sais pas si j'ai bien décrypté*

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heu... pas mieux. Enfin, disons que le "ce fut comme une apparition", je le pense surtout pour l'apparition de Seigner dans la séquence d'intro (qui est bien, non ? la TV-GIGN, tout ça...).

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Ah c'est bien ça je te rassure. Quand je dis des mots intelligents comme "flaubertien", je me sens obligé de désamorcer tout ça.

c'était quoi déjà le titre?

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Ben dans l'idée là aussi je dis chouette parce que c'est fondamentalement grotesque comme émission. Mais dans le résultat, la star super sophistiquée avec ses exigeances de show, son mystère Farmer, et qui se ramène à l'émission avec des cernes hénaurmes, là encore c'est un détail très con mais ça fait tout de suite bizarre. Ensuite Isild parvient à m'énerver tout de suite donc la première crise de nerf passe déjà mal chez moi. Et Seigner qui vient chanter, qui jette la mère, qui vient parler à la porte de la gamine, puis qui accélère en voiture quand la gamine sort, je sais déjà pas quoi en faire.

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Ah ben euh je sais pas ? Lilalilali-la ?

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Google me dit rien, je suis frustré, je sais que les autres paroles étaient géniales.

à la discothèque, je vois mes amiiiiies

C'est la vie d'Anne Sinclair en fait.

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