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Olé!

Quand elle avait huit ans, Alice revait de devenir une star de la chanson. Nous la retrouvons ving-sept ans plus tard, mariee et mere d'un insupportable gamin. Son mari meurt accidentellement et Alice decide de realiser son reve: devenir chanteuse de cabaret.

Les 20 premières minutes sont un cauchemar de caricature rayon Maman Courage et ça fait bien peur pour la suite. Puis le chemin de terre se dessine en même temps que la caméra de Scorsese se calme, et Ellen Burstyn peut enfin sortir son nez de l'emballage congélation Picard dans lequel elle était enfermée. Son Alice vit davantage, hors des gros traits mélo, et le film vaut essentiellement pour deux choses: l'interprétation de Burstyn et la singulière relation nouée entre la mère et le fils. La love story avec Kristofferson ronronne un peu, comme le dernier tiers, mais malgré les défauts et un aspect mineur dans le filmo de Scorsese (et assez à part), le film est attachant, un peu à l'image d'un Boxcar Bertha.

4/6

Et un trivia pour briller au moment de tirer les rois:

Barbra Streisand was originally offered the lead role, but turned it down because she thought she was too young at the time. Also, she didn't think people would accept her as a failed lounge singer.

Merci Barbra.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Bah estime-toi heureux, à la place t'aurais presque pu avoir Babra

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Doll, it's a heartbreaking affair

Joli film, mais finalement assez anodin.

4/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

C'est fou l'idée qu'on peut se faire d'un film avant de le voir.

Après avoir loué le DVD, je dis à Puck, partenaire de visionnage, "c'est parti pour du film de femme relou".
La première séquence m'a détrompé DIRECT.
Avec son trip Le Magicien d'Oz, ce 4/3, ce rouge sang bourrin, son inconographie (les ombres chinoises de sparents à travers les fenêtres), j'ai tout de suite été remémoré du génie de Scorsese...c'est ce que je continue d'admirer chez ce genre de mecs du Nouvel Hollywood, du Brat Pack, ils sont jamais là où on les attend...j'aurai jamais imaginer ce genre d'intro pour Alice n'est plus ici, j'aurai jamais imaginé le délire opératique de Dracula, l'aspect documentaire de La Liste de Schindler, etc. J'adore ces mecs, ils ne cessent de me surprendre.

Et j'étais assez étonné de la modernité de l'intrigue par la suite, ne serait-ce que dans les persos comme celui, PETE-COUILLES, du gamin à la fois précoce et immature, et sa relation avec sa mère, toute en vannes et tout ça...le film tient d'ailleurs principalement sur la performance d'Ellen Burstyn.
Mais je trouve que par la suite, le film se fait de plus en plus lisse, malgré ses embrouilles amoureuses (la meuf qui tombe que sur des mecs violents dont elle doit s'émanciper) et ses dérives qui me laissent songeur (le personnage secondaire de la serveuse demeurée, I mean what the fuck?), et peu à peu rejoint finalement l'idée que je m'en faisais avant de le voir.
Comme quoi.

Formellement aussi, après l'épate du début, je sens un Scorsese qui galère un peu (caméra qui refuse de rester fixe dans des simples scènes de gens assis qui discutent, filmage à l'épaule hasardeux) et qui finalement s'installe dans un style plus fonctionnel qu'à l'accoutumée, ce qui fait vraiment tomber l'oeuvre dans du film de commande.

3,5/6

PS : le film a eu une sitcom spin-off qui a duré 9 saisons

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Et y'a même eu un spin off de la série sur le personnage de Flo, la serveuse en chef

Sinon j'ai bien aimé, je m'attendais à un film plus "cassavettesien", plus hystérique, même s'il y'a un peu de ça, mais c'est quand même beaucoup plus sage. J'aime l'ambiance 70's d'Amérique qui se vit sur la route, dans les motels, les cafés, les ranchs etc. ça rassemble beaucoup d'images iconiques du cinéma américain jusqu'aux dialogues.

Le film est touchant mais un peu trop programmatique.

3-4 / 6

Un de ceux que j'ai préféré, même si je conserve un souvenir décousu du scénario, souvenir d'une mise en scène déconcertante. Totalement d'accord avec Blissfully concernant la carapace dans laquelle Burstyn s'engonce un temps, et ce lâcher-prise salvateur pour apprécier l'ampleur de ses talents. Je l'avais vu spécialement pour la découvrir dans ce rôle d'ailleurs.