Forum de FilmDeCulte

Capturé en Afghanistan, Mohammed est transféré sur une base militaire secrète quelque part en Europe. Au cours de son transport depuis la base aérienne, le convoi armé venu le chercher a un accident et tombe du haut d'une falaise. Mohammed parvient alors à s'échapper. Il se retrouve en cavale, au coeur d'une forêt enneigée et hostile, en territoire ennemie. Poursuivi sans relâche par une armée qui n'a pas d'existence officielle, il a une seule possibilité : continuer de tuer pour survivre.

Curieuse ambiance à la présentation d'Essential Killing où ni Emmanuelle Seigner (qui n'apparaît que cinq minutes dans un rôle de muette, son meilleur) ni surtout Vincent Gallo (qui montre son 3e film demain) n'étaient présents pour accompagner le retour du polonais Jerzy Skolimowski qui n'avait pas donné de nouvelles depuis un 4 nuits avec Anna décevant. Etrange tant le prix d'interprétation lui semble déjà promis pour cette interprétation hallucinée de taliban, visage émacié, regard exorbité de peur, corps en souffrance qui montre que tonton Jerzy en a encore sous le tapis, excellant dans la chasse à l'homme contre hélicos, chiens de garde ou nature hostile. Second temps fort de la compétition qui ne faiblit que dans des scènes flash de rêves compilation des forfaits de sa cavale et du dévouement à Allaj pas toujours heureuse, Essential Killing impressionne par son aspect physique, dans la neige ou dans le roc, et devrait facilement trouver une place au palmarès samedi.
5/6

Rétro Skolimowski à Paris Cinéma. Et ressortie du génial "Deep End" cet été.

Il est décidément hype, le Jerzy.

Film original qui me hante bien malgré ses imperfections - dès que ça parle, c'est moyen, la fin est assez déceptive et je n'aime pas les flash-backs. . Vincent Gallo est fabuleux et la mise en scène me donne envie de découvrir ce réal dont je n'avais rien vu jusqu'alors. Portrait très intéressant dans Télérama.

Un gros 4/6

Bien aimé, mais l'emballement critique est un peu exagéré. Un bon survival physique, avec une certaine force esthétique, mais ça me semble un peu limité. Gallo est bien mais ne m'émeut jamais.

4/6

Pour ceux qui sont passés à côté du Traqué de Friedkin, voici la version "film de festival", qui rachète le glauquissime Quatre nuits avec Anna.

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Ah c'est encore plus chiant?

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Une minute à peine pour rappeler aux amnésiques que tu n'aimes pas.

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Truth will out.

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Tu parles, y'aura toujours d'indécrottables vendus concernant Friedkin...

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N'écoutez pas Film Freak

Beaucoup aimé le côté radical et survival poussé jusqu'au bout mais d'accord également avec les autres concernant les flash-backs inutile et la fin que j'ai pas aimé (qui fait un peu plouf). Mais ça fait du bien de voir un film aussi dépouillé et aussi brut (j'aime beaucoup comme le personnage n'ai jamais rendu sympathique).

4.5/6

Big up au public mongolien des Halles dont la moitié s'était sans doute retrouvé là parce qu'il y avait "killing" dans le titre et qui a passé la séance à rigoler, à bouger, à éructer des soupirs bien audibles et des "putain il est trop bidon ce film" etc...

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CroqAnimement votre

Friedkin n'était pas exactement en odeur de sainteté quand Traqué est sorti, et cela reste un des plus beaux films d'action, mais faites comme si je n'avais rien dit.


C'est bien pour éviter ça que j'y suis allé cet après-midi. La salle était pleine et heureusement, il n'y a pas eu un mot.

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Très bien. Et on fera comme si le même film avait pas déjà été fait en mieux en 1982 par Ted Kotcheff.

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T'avais aussi 1979 et Coppola pour l'intro.

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

lol

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N'écoutez pas Film Freak

Putain de scoop :

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann