Forum de FilmDeCulte

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globalement d'accord

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Moi j'ai trouvé ça pas mal du tout. Le film montre bien le rôle des Américains dans la guerre en Afghanistan, celui de véritables oiseaux de proie, à l'image de ce plan scotchant à 360 degrés autour de l'hélicoptère venant se poser en surplomb de sa victime (après avoir mitraillé puis balancé un missile à un million d'euros). La poursuite dans la forêt avec les chiens est également remarquable en ce qu'elle prend littéralement à la gorge. Pour le reste, le survival dans la neige est un peu ennuyeux, c'est facile de rendre beau un tel environnement, et pas très intéressant. Mais le meurtre du bûcheron est encore une fois un beau symbole de la sauvagerie qui contamine jusqu'à la Norvège, pays neutre au possible dans l'imaginaire occidental. Je ne suis pas d'accord avec ceux qui disent que les flashbacks sont ratés, ils présentent avec onirisme le paradis de l'Islam extrémiste, l'idéal pour lequel se battent les talibans. Le contraste avec la Norvège est saisissant. La voix qui assène ses ordres, désincarnée et omniprésente, est terrifiante. Revenu en Norvège, le dernier plan du cheval blanc souillé par le sang finit de prouver l'impasse de cette guerre en Afghanistan, aussi bien du côté des terroristes que de l'OTAN.

4/6

Loin de moi l'idée d'être de mauvaise foi, j'accepte qu'on puisse y voir de la profondeur, l'animalité du personnage, sa folie, toussa toussa. Moi je vois juste que scénariste et dialoguiste sont dans un bateau... les deux tombent à l'eau. "Osef les gars, il n'a qu'a pas lâché un mot de tout le film, et pour le scenar, on fait une succession de scènes survivals dans la foret". J'entends bien la tentative de faire du film une performance physique, mais la c'est trop facile et trop niais ("olol des sangliers, merde José a cartonné, oh non un prisonnier s'échappe!") il manque plein de trucs pour que ça décolle.
Pour les codes, ça me fait penser à ces sous-rambo des années 80 ou le héros bodybuildé est lâché dans la foret et ne dit pas un mot de tout le film. ( vous savez il y a que le méchant qui parle de tout le film "Ce type est sur-entrainé, il a fait parti des commandos d'élite, il va tous nous tuer"). Ici le personnage se veut plus sensible, plus humain, mais son manque de parole absolu est clairement un déficit pour le film, d'autant plus quand on enchaine des scènes plus bidons les unes que les autres. (Même sourd il aurait pu essayer de parler à la fin, au moins dire merci, mais bon les Afghans : rapport au fait qu'elle est pas voilée ...)

Et la musique est à chier

Non mais j'ai pas vu le film hein, j'en sais rien, c'est juste l'idée de l'absence de dialogue comme code obligatoire du nanar que je trouvais curieux... Bref.

Bah, y'a un côté nouvel académisme, quoi.

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J'ai envie de baisser à 3.

J'ai aussi découvert "Le Cri du Sorcier". Le pitch est intrigant (un sorcier peut tuer rien qu'avec son cri), mais finalement bof... J'ai l'impression qu'il n'y a que les premiers films de Jerzy qui valent le coup, comme "Travail au Noir" et le superbe "Deep End" (que j'ai un peu peur de revoir, du coup).

Passé un début prometteur, le film fait du surplace, tombant dans tous les pièges inhérents au genre. Je pense notamment qu'on aurait pu se passer de la scène montrant Gallo manger des fourmis. Les scènes de poursuite pures, les scènes d'action pour tout dire, sont sèches et classes mais finissent par rendre le reste du film terne et lisse. J'étais sans cesse dans l'attente d'une scène similaire à la première scène, excellente, ou de la poursuite dans les neiges et sur le glacier. Or, à la place, Skolimowski nous balance une scène ridicule avec Emmanuelle Seigner ... C'est un peu un festival de mauvais choix sur la fin du film, il n'y a guère que le principe des flash-forward que j'ai appréciés, j'ai trouvé que ça donnait comme une conscience à la nature, ça unifie le personnage et son environnement, ça renforce l'aspect survival.
Bref, c'est souvent beau, admirablement interprété par Vincent Gallo, ça a son lot de scènes fortes, mais ce n'est franchement pas très passionnant ...

3/6

Je vois pas de quoi tu parles ?

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N'écoutez pas Film Freak

Bah disons que j'ai eu l'impression que le personnage de Gallo était dépossédé de ses rêves, et que ces rêves étaient même des projections créées par la Nature. Finalement, ce personnage n'est plus un humain qui se bat contre la Nature, mais un humain qui se bat dans la Nature, il n'est qu'une composante de plus. Je ne sais pas trop comment l'expliquer, c'est une sensation dure à identifier que j'ai eu instantanément et pas après le film. Si les scènes obligées comme le repas à base de fourmis m'ont gavé, c'est peut être parce qu'elles sont trop terre-à-terre et pas aussi mystiques que les autres.

Mais tu parles de tous les flash avec la meuf en burqa, c'est ça ? J'ai trouvé ça plutôt facile et hors sujet.

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N'écoutez pas Film Freak

Non, je parle des plans qui dévoilent quelque chose qui ne se produit que dans le futur.

J'ai pas aimé les plans dont tu parle.

Je pense qu'on n'a pas vu le même film parce que je ne vois absolument pas de quoi tu parles.

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CroqAnimement votre

Hum, je sais que j'ai vu certaines scènes avec les yeux à moitié fermés, mais tout de même, je ne pense pas avoir inventé ça.

évidemment.

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