Forum de FilmDeCulte

Juillet 2006. Une guerre éclate au Liban. Une nouvelle guerre mais pas une de plus, une guerre qui vient briser les espoirs de paix et l'élan de notre génération.
Nous ne savons plus quoi écrire, quelles histoires raconter, quelles images montrer. Nous nous demandons : "Que peut le cinéma ?".
Cette question, nous décidons de la poser vraiment. Nous partons à Beyrouth avec une " icône ", une comédienne qui représente pour nous le cinéma, Catherine Deneuve. Elle va rencontrer notre acteur fétiche, Rabih Mroué.
Ensemble, ils parcourent les régions touchées par le conflit.
A travers leurs présences, leur rencontre, nous espérons retrouver une beauté que nos yeux ne parviennent plus à voir.
Une aventure imprévisible, inattendue commence alors...

J'étais sceptique au début mais à l'instar de Redacted (dans un autre genre) le film devient très vite attachant en démêlant ce qui tient du téléphoné (parce que vu le générique de fin, c'est pas un film d'Isild Le Besco) de l'instantané, de l'imprévu.
Quelque part le film est un croisé de deux émissions télé: Sur la route sur Jimmy pour le côté road movie dans les décombres et Je suis une célébrité sortez moi de là pour les couacs de tournage et la peur qui se lit sur le visage de Deneuve, plus intéressant que la plupart des séquences daloguées souvent très anodines. Il faut la voir s'agripper à son sac Lancel après qu'un des réalisateurs se retrouve subitement plaqué au sol parce que les flics lui interdisent de filmer ou remettre sa ceinture de sécurité après s'être rendue compte que l'acteur s'était planté dans le trajet et a failli l'envoyer sur un terrain potentiellement miné.
Mais il n'y a pas que ça, les images de la guerre, des paysages détruits, des pierres et de la terre jetées en pleine mer sont splendides et dénotent d'un vrai brio de cinéastes d'atmosphères, de capteurs d'un lieu (le Liban donc).
J'irai bien jeter un oeil à leur court sur Tati au sein du film collectif Enfances encore en salles.
5/6

Toi aussi, sauve un topic oublié

J’avais un peu peur du film « à une bonne idée » un peu chiant, mais pas du tout. Le film ne se prend pas du tout pour un doc didactique ou un exposé sur la guerre, c’est plus proche road-movie un peu expérimental. On passe plus de temps dans la voiture que devant des ruines à méditer, d’ailleurs, Deneuve ne fait pas semblant d’avoir des choses intéressantes à dire sur la question (et c’est très bien comme ça). Le film dépasse vite son principe d’ « expérience », donc (mélange réel/doc célébrité/horreur de la guerre etc…), pour devenir de plus en plus hypnotisant. Ça culmine pour moi par des images d’un chantier géant en bord de mer qu’on dirait filmées par Mathew Barney (bruitages bizarres inclus)

Par contre la fin est un peu bizarre,
Bref, on dirait que la fiction finit par reprendre le dessus, pareil avec le générique un peu clipesque dans Beyrouth by night. Mais bon pourquoi pas.

Ça reste une excellente surprise
Bon ça sert plus à grand-chose de noter, mais 5+/6

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Liza says "Don't drop bombs!"

j'avais trouvé ça consternant (et étais persuadé d'avoir ouvert un topic)

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ah non en fait on en avait vaguement parlé là : http://forum.plan-sequence.com/viewtopi ... 218#298218

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consternant pourquoi ?

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Liza says "Don't drop bombs!"

Je trouve le concept du film intéressant. Mais je trouve hélas que ça ne va jamais au-delà...

2/6

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N'écoutez pas Film Freak

le côté tourisme de star dans un pays en guerre, et puis qu'est-ce que c'est chiant!

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Oui, assez d'accord avec le Zad. On tente de nous montrer qu'il va se passer quelque chose dans le regard de Deneuve, dans la dynamique entre les deux persos. Mais tout sonne absolument faut, tout le temps. Que ce soit les militaires qui viennent couper la caméra ou ces moments "émotion" dans les ruines.

Y'a que au moment du "chantier" qu'il se passe vraiment quelque chose à l'écran.

Sinon dans l'ensemble, ça fait un peu pose arty.

"je veux voir", plan horrible et ridicule, d'emblée tu sais que ça craint

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C'est vrai que ce début en voice-over, on dirait un bonus "note d'intention" fait à la va-vite le dernier jour de tournage où ils se seraient dits "tiens on pourrait faire référence à Hiroshima mon amour"
Et sinon, quasiment toutes les scènes sont faussement improvisées : le champ de mine, la route à la frontière qu'on découvre soudain coupée en deux, "oh ben tiens on l'avait pas vu" symbole symbole, mais je trouvais ça assumé, justement. Enfin disons plutôt que j'espère qu'ils ont pas cru qu'on y croirait (!) bref : )

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Liza says "Don't drop bombs!"

justement, typiquement ces deux séquences je trouve qu'elles sonnent complètement faux, je n'y ai pas cru une seconde, surécriture et surjeu complets, le pire étant le coup des mines.

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et ça c'est le plan de la honte, enfin surtout le contre-champ ridicule genre "ah il s'est vraiment passé quelque chose, quelque chose est fêlé derrière le mascara"

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J'aurais adoré que le film se conclut sur elle et lui sautant sur une mine.

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N'écoutez pas Film Freak

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N'écoutez pas Film Freak

Dans Beyond Borders, je crois que Angelina saute déjà sur une mine à la fin.