Forum de FilmDeCulte

Ça n'a pas grand sens comme critique...

"Terminator, vous enlevez le fait que c'est un robot, c'est juste des gens qui se courent après et se tirent dessus".

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Je m’attendais à cette réponse (à malin, malin et demi) mais t’as pigé l’idée, le côté SF c’est de l’habillage qui fait vaguement illusion les trois quarts du temps.

Oui mais ça propose aussi un propos intéressant sur le basculement dès que t'en as le pouvoir et donc des scènes originales (le mec qui veut torturer mais sait pas comment) donc un traitement qui compense la trame déjà vue et pas juste un habillage. Et ça dit quelque chose de notre appui sur la technologie.

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Beaucoup aimé également. Evidemment on va dire que c'est un excellent épisode de Black Mirror (Déjà-vu est tombé dans le panneau) mais plein le cul qu'on compare tout ce qui parle de technologie à Black Mirror donc on va juste dire que c'est un pitch malin de série B vénère dans un univers en effet entre Cronenberg light et le cyberpunk. L'excellence du film vient vraiment de la gestion quasi parfaite de ce pitch qui avance d'un rythme soutenu sans aucun superflu allant à l'essentiel et développant un beau personnage principal d'une touchante mélancolie. Après Quarry (dont je n'ai pourtant vu que quelques épisodes) j'aime de plus en plus Logan Marshall-Green, qui vaut mieux que le sous Tom Hardy auquel il fait beaucoup penser (marrant d'ailleurs la similitude de ce film et de Venom). Il a un vrai truc entre rudesse et fragilité. J'aime vraiment beaucoup.

Pour tout dire, j'aurais aimé un peu plus d'action, à un moment tu penses que ça va vraiment péter mais ça reste relativement petit. On sent quand même qu'ils ont été limité financièrement parce qu'en l'état il y avait moyen d'aller beaucoup plus loin dans l'exploitation du concept. Mais ne faisons pas la fine bouche, le film est vraiment sympa, malgré sa trame classique t'as l'impression de voir quelque chose d'un peu frais et nouveau. Et encore une fois c'est une vraie leçon d'écriture minimaliste et sans fioritures. Visuellement c'est très chouette, la photo assure, les décors ont de la gueule et le petit univers présenté tient vraiment la route et s'avère crédible. On passera sur l'actrice naze qui joue la femme (heureusement on la voit pas trop).

4/6

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CroqAnimement votre

Le mec.

Jason Blum a probablement fait le calcul, et chacun son panneau, en l’occurrence un implant pour justifier que ton perso de vigilante lambda puisse agir bien qu'il soit paraplégique.

Non mais d'accord, c'est juste qu'on est dans l'époque où on compare tout à tout. Il y avait récemment un titre d'article sur un film qui était un truc du style "c'est le Get Out de la génération Stranger Things avec le style de Nicolas Winding Refn". La critique se transforme en name-dropping absurde.
Ce qui est vrai c'est que des films avec des pitchs sur la technologie ça existait avant Black mirror.

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CroqAnimement votre

Faut pas se formaliser, c'est dans l'air du temps c'est tout, même si on abuse peut-être de la comparaison. Là c'est le côté low-fi qui peut y faire penser, avec justement cette sorte de greffe SF sur un genre, le côté moral en moins. En revanche "le Get Out de la génération Stranger Things avec le style de Nicolas Winding Refn", ça doit être de l'inculture (quoique, ce film existe peut-être vraiment).

Non mais j'invente, c'était un tweet qui était passé avec un empilement de références portnawak.

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CroqAnimement votre

Je ne l'ai pas pris littéralement, je parle du cas où on en vient à citer uniquement des références antérieures à deux ou trois ans.

Très sympa ce film de série B. Bien au dessus d'autres films au budget supérieur. Qualité visuel, économie des moyens et scénario abouti, qui tient la route du début à la fin.

4.5 à 5/6

120 copies apparemment donc pas vraiment une sortie technique.

Petite série B bien sympathique au scénario malin, malheureusement bien plombée par une bande originale nullissime qui ramollit tout l'ensemble au lieu de le booster. Quel dommage...

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Netflix les gars, Netflix.

Le sous-Tom Hardy manipulé par le sous-Dane de Haan

Réputation plus que flatteuse jusque dans les messages ci-dessus, et enthousiasme que je ne partage pas totalement. Je trouve ça simple et entraînant, pas ennuyeux, j'aime le glissement progressif d'un univers SF aseptisé à un sous-monde interlope aux aplats de couleur boylien, et je suis étonné par la fin. Mais difficile d'être totalement emporté ou passionné par quoi que ce soit. C'est sympa et ça change un peu, mais il ne sera pas très haut dans mon top "années 2010".

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Liam Engle: réalisateur et scénariste