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Naked retrace l’errance de Johnny, un vagabond perdu, constamment en fuite, à la recherche d’un toit, à la recherche de lui-même, du sens de la vie. Au fil de ses diverses rencontres nocturnes (un junkie déboussolé, un vigile humaniste, une prostituée en déclin, un colleur d’affiches agressif), Johnny fera part de ses réflexions métaphysiques, philosophiques, terriblement sarcastiques… Parallèlement, on y suit l’escapade de Jeremy, un psychopathe obsédé de sexe extrême. Les deux hommes finiront par se rencontrer chez Sophie et Louise, qui partagent une misérable colocation dans une banlieue de Londres.
Naked, vraie claque, prend aux tripes dès les premiers instants et ne lâche plus le spectateur jusqu’au (sublime) dernier plan. La réussite, magnifique, tient autant à l’écriture qu’à la direction de Mike Leigh, mais avant tout à la performance incroyable de David Thewlis. Il est extraordinaire. Si depuis lors il n’a pas perdu son talent, il n’a plus jamais retrouvé un si beau rôle. Ne fut-ce que pour lui, Naked est un film à voir absolument.

5,5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

film magnifique
acteur incroyable

Un de mes films cultes.
Et pourtant à la première vision je n'avais pas compris grand chose à ce qu'ils disent (vu sans sous-titres) mais c'était quand même très très fort.

Davis Thewlis est génial ici, dommage il a fait peu d'autres bon trucs à côté...
D'ailleurs dans les films de Mike Leigh, celui là sort vraiment du lot aussi.

Peut être son meilleur. Quoique j'avais bien aimé aussi Life Is Sweet.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Découvert aujourd'hui même et j'ai trouvé ça excellent. David Thewlis est absolument génial et il en faut peu pour moi pour ne pas me dire que le Dylan Moran de Black Books a largement été inspiré par cette magnifique prestation.
Tout ce qui touche aux aspects burlesques et absurdes issus de Beckett par le biais des tribulations de Johnny est saisissant, remarquable. Le reste est plus inégal voire maladroit, notamment l'autre personnage masculin, interprétation d'un machisme sadique capitaliste sans émotions - qui trouve cependant clairement sa place en tant qu'antithèse de l'anti-héros anarcho-poète - très laborieux à suivre. La faute certainement à l'inévitable théorie à décrypter qui se dégage de la froideur du personnage, quand Johnny libère très vite et efficacement une liberté de ton et d'humeur beaucoup plus empreinte de compassion directe et immédiate.
L'ensemble s'en trouve un peu déséquilibré et le rythme du film en compatit également. Je regrette aussi le jeu voire carrément les personnages féminins un peu dans la même optique de faire-valoir qui n'assument pas pleinement leurs places. Mais une deuxième vision me donnera peut-être tort, ce que j'espère tant le film procure, tout autant par sa mise en scène extrêmement soignée et en harmonie avec son personnage principal, un vagabondage aussi rafraichissant que désespérant.
Un film désarmant mais enragé, engagé. Je connaissais pas Mike Leigh et suis content de débuter sa filmographie avec ce film qui a des couilles.

4,5-5/6

Tiens, c'est à voir.
Je note.

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I think we're gonna need a helmet.

J'avais bien aimé aussi.

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