Forum de FilmDeCulte

Voilà un film qui ne plaira pas au cyniques... comme Babel

Bref, je suis pas fan de l'idée du retour à la terre versus le grand méchant égocentrique qui pense qu'à son job et à son fric, ahahah, mais il va retrouver les vraies valeurs

Et je vous parle de cette valeur qui se perd, en effet!
Hein, le monde moderne dissout les vraies valeurs
Say hein, là il ya de quoi avoir le coeur en
Mille-mille morceaux,
Car les villes-villes aussi Joe!
Sont touchées par le manque de respect oohh!

Merci Mel-K.

Bref, et pourtant ça marche grace à Russell Crowe et son Poteau Ridley et à peut-être un petit bout de nostalgie de revoir un peu de France - même si la Provence je m'en bats un peu le cottilard - quant on est à 10000 kilomètres de là. Parceque y'a du cliché, car le français est ronchon comme Didier Bourdon et sa gueuse s'habille comme une pouffette perdue, MAIS les arts de la table, avec ça on rigole pas et on raffine. Et je vous en passe d'autres encore. Bref, malgré tout, les instants de comédie font mouche, Marion est fraîche comme un coeureuh, Russell est très bien comme Russell, c'est pas foncièrement désagréable à condition de passer les clichés (on va plutôt dire, les traits un peu gros), ils se font 3 bises sur chaque joue (toi qui est français, chéri ta cérémonie de la bise, parceque c'est totalement inimaginable ailleurs et Russell fait la bise comme il y a 20 ans) comme chez les pégouses, c'est frais, c'est naïf, c'est mignon.

Zad ne t'approche pas de la salle à moins de 20 mètres, tu détesteras.

3-4/6 selon mon degré de cynisme.

Ha une smart jaune sur le parking de laéroport de Montpellier, des cyclistes du dimanche qui boivent un coup sous les platanes, les rangées de vignes à perte de vue, et les 3 bises obligatoires... oui ça sent bon la maison...

Histoire banale avec du beau cliché mais en même temps vu de loin tu te dis que c'est peut-être pas tant cliché que ça. Et puis il y a du beau et bon monde qui se débrouille bien, gentiment, sans faire beaucoup d'effort non plus mais ça reste agréable.

On rigole un tantiné quand même quand Alizée entone Lolita ou que des gars entonnent des vieux standards.

Ha oui et très très chouette générique de fin aussi...

4/6

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Me rendant au cinéma en espérant au mieux un objet regardable comme une jolie carte postale de la part de Ridley Scott, je dois avouer que je n'ai pas été déçu. C'est effectivement une jolie carte postale, désuette, vue et revue sur les étales des bars tabacs de Provence, contenant une morale elle aussi épuisée.

On peut changer de vie, effectivement, en Provence au coeur d'un vignoble dans les bras de Marion Cotillard, on a du mal à comprendre l'hésitation du personnage de Russell Crowe qui semble faire de son mieux pour insuffler de la vie là où tout est aussi "piquette" que le vin cultivé par Didier Bourdon.

Après, nous étions tous prévenu, il s'agit bien de vacances filmées, avec son atmosphère perdu, ses souvenirs au bord de la piscine...Dommage que Bertolucci nous ait offert la Toscane comme personne et qu'on ne puisse oublier Beauté Volée, parce qu'à côté, les images de Scott font plus que pâle. Et quand Alizée chante, je reste tétanisé que personne n'ait été dire à Ridley que non, ça ne se fait pas.

Demeure le désir de picoler fortement durant tout le film, au moins on peut espérer vendre du vin à la sortie; ce serait une grande année pour les vignerons...

2.5/6

C'est du pâté croute à l'américaine à vous lire!
Pourvu que Russel coupe pas la route à Louis La Brocante sinon ça va chier.

C'est clair qu'un tacheron derrière la caméra et on aurait eut une belle merde, parceque les clichés et certaines idées sont inacceptables. MAIS. On a Ridley à la barre et mine de rien, il sait y faire pour sauver du naufrage le truc le moins manoeuvrable du monde.

La première heure fait bien peur, avec son enfilage de clichés que t'as plus le droit de montrer comme ça, ses gags POURRIS (toutes les scènes avec la Smart), et ses séquences-remplissages à base de morceaux "français" ("Moi, Lolita", "Hey Joe", etc.) sur des parties de tennis ou des choix de fringues assez peu passionnants.

Ensuite, ça s'installe un peu plus, y a quelques trucs marrants (la réplique de Bourdon sur les sodomites, c'est chef d'oeuvre) et même si c'est toujours très basique dans le scénario (avec des trucs artificiels comme la sous-intrigue du "Coin Perdu", purement inutile), ça se suit sans déplaisir. Grâce aux acteurs, à la photo, je sais pas...

Je me demande vraiment ce que Scott (et même Crowe) vont chercher dans ce genre de projet...ça sent vraiment les vacances sous prétexte de tournage. Mais bon, c'est pas trop méchant même si ça vole pas haut.

3/6

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C'etait quoi ca deja?



tout le monde est d'accord sur ce film, c'est sympa, ca casse pas des briques, c'est parfois con, mais y'a quelque chose qui fait que...

Ils sont à table chez Bourdon. Y a sa femme, Crowe, sa cousine, et le père de Bourdon. Qui râle. Et là t'as la femme de Bourdon qui dit un truc du style "Papa parle en Provencial". Et là :

Bourdon : No one talks like that anymore except (je sais plus qui) and sodomites.
Candelier : What are sodomites?
Bourdon : Uuum I'll tell you tonight...

Trop tosgra.

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Lol, c'est vrai

C'est quoi ça Ridley?

Je trouve pas le film antipathique tant il est blindé de gentillesse, de bons sentiments et d'envie de bien faire mais bon... Je comprends pas trop ce que Ridley Scott vient foutre dans un film aussi sucré, aussi "sur des rails", sans autre intérêt que de passer dans un avion pour un Paris-New York et te donner envie de faire demi-tour et d'aller bouffer un bon ragout de sanglier dans ta maison du Gard.

C'est basiquissime et pourtant ça passe plutot bien grâce à Bourdon (qui contrairement à ce que laissait croire la bande annonce passe très bien, notamment grâce à sa blague du sodomite), à Crowe (qui est beaucoup moins fit que pour Gladiator) ou Cotillard qui envoie du bois de lavande. Mais bon. Passons à des projets un peu plus sérieux coco.