Forum de FilmDeCulte

1961, Angleterre. Jenny a seize ans. Élève brillante, elle se prépare à intégrer Oxford. Sa rencontre avec un homme deux fois plus âgé qu'elle va tout remettre en cause. Dans un monde qui se prépare à vivre la folie des années 60, dans un pays qui passe de Lady Chatterley aux Beatles, Jenny va découvrir la vie, l'amour, Paris, et devoir choisir son existence.

Un Nick Hornby assez mou, avec une thématique morale que je ne goûte guère et un romantisme belle époque bovaryesque de carton pâte. Mulligan est très bien, les autres n'incarnent pas grand chose.
2/6

Beaucoup aimé de mon côté, on est vraiment à un moment charnière pour l'avenir des femmes et Carey Mulligan est vraiment bien, mais je doute que le film puisse intéresser un public masculin cela dit. Mais il a pour lui de ne jamais être guimauve, d'aller à l'essentiel (les coupes sont presque trop vives parfois, le film est un poil trop court alors qu'il y avait de quoi étoffer un peu tout ça, voire même rajouter un peu de drama) et de rester dans le pragmato-réalisme des choses.
4,5/6

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Janet

ben voyons.

On peut reprocher au film d'être "raisonnable", et c'est justement sa qualité première, qui fait que j'ai bcp pensé, bizarrement, à freaks & geeks, cette confrontation constante, qui est celle de l'adolescence, entre l'aspiration au sublime et le retour au réel, mais aussi entre le rejet des anciens et l'envie de ("bien") vieillir. Mais p-ê que ce sur quoi le film est le plus pertinent, ce n'est pas tant le portrait de l'adolescente que celui des adultes, qui lui est vraiment émouvant. Vers la fin du film, l'héroïne reproche à ses parents (le père est au moins aussi beau que celui des héros de F&G) d'avoir rêvé avec elle, d'avoir voulu y croire avec elle, elle leur dit qu'elle sait très bien quel schéma classique elle épousait dans cette histoire, mais qu'elle avait le droit d'y croire quand il était de leur devoir de lui opposer que "silly schoolgirls are always getting seduced by glamorous older men." Et c'est assez superbe, parce que tous les personnages sont sur cette note-là, entre l'envie d'un mieux, l'aspiration à la beauté, et la difficulté concrète de la vivre, de pouvoir s'arracher des contraintes, matérielles, coercitives, politiques, intellectuelles, conventionnelles, etc.

Je trouve cette critique très juste http://www.chronicart.com/cinema/chronique.php?id=11653 dans sa défense du personnage masculin et dans sa très juste interprétation de la mécanique narrative à l'oeuvre, qui déjoue les attentes mais sans pour autant travailler cyniquement à nous faire attendre un dérapage vers le glauque, pour dire autrement, tout comme le film est "raisonnable", les personnages y font "ce qu'ils peuvent".

Après, le classicisme parfois un peu trop élégant de la mise en scène ne permet pas au film de s'élever loin au-dessus de la mêlée, mais il y a vraiment une beauté, une sincérité, un amour, qui réveillent ce début d'année cinéma au ras des pâquerettes.

ps : pour les Dollhousiens, à noter la présence, dans un second rôle marquant, de la génialissime Olivia Williams. Tfaçons c'est un film pour TBA, ça.

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ps : pour les Dollhousiens, si vous ne connaissiez pas Olivia Williams avant de regarder Dollhouse, faut regarder plus de films et moins de séries pourries.

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c'était pas évident quand même : http://www.imdb.com/name/nm0931404/

en tout cas moi je l'avais pas remarquée avant Dollhouse, alors que j'ai vu pas mal de trucs de la liste.

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Elle a juste joué dans un film qui a fait 300M$...

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pas revu le sixième sens depuis sa sortie.

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Fan de cette actrice depuis Postman Je ne connais pas Dollhouse. Son rôle est pas terrible ici.

Déception. Nick Hornby signe une adaptation, dont il est difficile de voir ce qu'il a pu apporter.

Les acteurs sont bons (Molina en fait ceci dit des tonnes), surtout Sarsgaard, qui joue bien de sa façon d'être pour enrichir un personnage qui en avait besoin. En fait, malgré le côté "salaud", je trouve son personnage assez honnête vis à vis de ce qu'il représente, et c'est finalement le gros intérêt du film, ce sont les autres qui se mentent...Dommage, cependant que la fin accélère la reconversion et rend le tout terriblement fade. Elle est où "l'éducation"? Dans le fait de tout oublier et de faire comme si rien n'avait eu lieu? C'est un peu déprimant comme constat.

Et puis la mise en scène est convenue, sans dérapage, certes, mais sans vigueur.

3.5/6

Beaucoup aimé pour ma part. En somme c'est une histoire d'une extrême simplicité, mais je la trouve magnifiée, avant toute chose par le script malin et délicieux de Nick Hornby, d'une grande finesse psychologique. J'ai adoré les dialogues, soignés aux petits oignons, et cette manière très subtile de déjouer les clichés, et de jouer sur les tons tour à tour comiques et dramatiques. Il y a là un vrai ton qui rafraîchit, qui surprend sans cesse. Pour servir ce scénario brillant, un casting étincelant, tous excellents... Carey Mulligan crève l'écran, c'est une putain de révélation. Olivia Williams et Rosamund Pike déchirent. Alfred Molina est savoureux.

Excellent moment, vraiment. Je pensais qu'il serait plus aimé ici-bas.

5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Encore un titre français irritant au possible.
Au passage...

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On a frôlé la fissure anale...

?

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heu je vois pas non plus là...

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Olivia, elle est très bien dans Abîmes.

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faut vraiment que je le revoie, d'ailleurs.

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