Forum de FilmDeCulte

J'ai su que c'était réussi car j'ai dû m'interrompre un certain temps, et que j'attendais avec impatience de reprendre... alors qu'il restait en fait à peine une réplique ou même juste un sourire avant la fin. Le travail d'accroche est réussi. Il y a une vraie volubilité cinématographique, une maîtrise du langage des images, une profusion d'influences que l'on sent patiemment étudiées, comprises, aimées et retranscrites avec sens, et une certaine bonhommie. Ces références, citées par les autres plus haut, restent néanmoins criantes. C'est généralement le signe que la personne, l'artiste, est prêt à passer à autre chose, atténuer cette ostentation et se forger sa propre patte.

Cette patte ressort plus dans l'écriture que je trouve étouffante, y compris pour les acteurs. Les différences de jeu entre les deux mecs s'effacent par leurs textes sur le même mode, le même rythme, le même ton d'ensemble fait d'appréhension, d'overthinking, d'entrechoc des monologues à coups de punchlines et d'humour pince-sans-rire. On entend toujours l'auteur plutôt que les personnages, en gros. Cet effet bulldozer, je l'ai trouvé atténué chez les deux interprètes femmes. Atténué, mais toujours présent. J'ai eu beaucoup de mal avec l'acteur qui joue le personnage principal, pas convainquant dans son langage corporel ni sa restitution du texte, tout sonnait forcé pour moi, surligné, poussif, un jeu très conscient de soi. Je me demande si ce n'est pas dû en partie à cet écrasement textuel. Les scènes où il est silencieux et dans l'observation étaient de véritables bouffées d'air frais, pleines d'expressions justes, naturelles (son agacement, sa peine, sa gêne, sa honte); un contraste saisissant avec ses passages dialogués, marqués à mes yeux par une affectation qui est pour moi un dealbreaker.

Au regard de ça, je dirais que ça manque de silence(s), en fait. Qui permettrait d'accorder à ces corps filmés la même confiance qu'à son texte qui fait encore trop doudou. C'est pas un grand pas à franchir.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

J'ai pas encore eu le temps de le revoir mais:








Je suis assez d'accord avec ça, j'en parlais sans avoir bien cerné le truc dans on avis mais le cliché est on ne peut plus gros, sans être vraiment contre balancé (par l'univers par exemple, lu par une pirouette finale), et clairement ça manque un peu de maturité, de second degré ou d'un niveau de lecture supplémentaire. A revoir mais c'est un point d'achoppement du traitement de ta thématique je pense, il y a un truc à creuser.

D'ailleurs, j'y repense : tu montres le mec qui vit passé/présent/futur comme une victime de son don, un truc qu'il subit. Et après tu argumentes que c'est une activité ?
La mauvaise foi, elle serait plutôt de ton côté, là.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Non mais stop là, quand on était petits et qu'on jouait aux super-héros ou autre, il était courant de tourner ça comme ça, "faire quelque chose" c'était "avoir un pouvoir". Perso ça m'a pas du tout choqué même si c'est vrai que c'est un peu trop répété dans le court-métrage pour que ça paraisse naturel (genre on sent que le scénariste VOULAIT VRAIMENT nous titiller )

Mais c'est pas grave, et au fond, je m'en tape, c'est juste une petite facilité d'écriture... que Freak refuse de reconnaître avec des justifications qui tiennent pas debout.
Et s'il veut creuser, il me trouvera toujours.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Rien n'est exclusif.


Autant que tes arguments.


Perso, j'ai fait le tour.

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Les autres, je vous réponds en détails dès que je suis sur l'ordi.

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Suffit pas de le crier très fort pour que ce soit vrai, hein.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Right back at you.

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Dixit le mec qui dégaine "pinaillage et mauvaise foi" quand il est à court d'arguments.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

À court de nouveaux arguments. Les précédents suffisent. J'ai autre chose à foutre que de répéter ad nauseam les mêmes choses.

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Euh, tes arguments ont évolué, hein.
C'est passé de "catégorie" (merde, ça marche pas) à "activité" (merde, ça marche pas non plus, tous mes personnages subissent leur pouvoir sauf le héros, donc ---> mauvaise foi).

Mais bref. Aie le beau rôle si tu veux.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Mec, c'est un scénario de fiction qu'il a écrit, pas des sous titres pour un documentaire sur la méiose, lâche l'affaire.

Castorp, tu veux pas faire une pause?

Tu décrètes des choses comme s'il s'agissait de vérités irréconciliables alors que ce n'est pas le cas.

Effectivement, je me suis trompé, tu n'es pas de mauvaise foi. Tu es juste bête.

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