Forum de FilmDeCulte

Jeune veuve avec deux enfants, Cary Scott mène une vie terne, continuant à rêver au grand amour sans oser chercher le nouvel homme de sa vie par crainte des commentaires. Sa famille voudrait lui faire épouser un homme riche qui assurerait sa fortune, mais son cœur la pousse vers le fils de son jardinier...

Et ce n'est pas une mince affaire que de rendre attachante Jane Wyman dans son rôle de Michelle Alliot Marie de Nouvelle-Angleterre, entichée d'un Rock Hudson 50's en forme de panneau géant 'mais envoie-les mourir tes cons de gosses et tes voisines galeuses'.

Le film s'ouvre par un plan du clocher d'une petite ville bien pensante où le salut se trouve dans la rupture des codes et l'isolement: jardinier sexué (Eva Longoria n'a rien inventé) contre vieux bon parti, maisonnette into the wild contre pavillon prison (que la fille de Wyman compare d'ailleurs à un tombeau de pharaon), émancipation contre code moral. Sirk joue à la perfection sur ces figures presque archétypales du mélo, son acupuncture du coeur qui te pique ses aiguilles là où il faut, parsemée de séquences cruelles comme la scène de Noël achevée sur le poste de télé, sur tout ce que le ciel permet et tout ce qui surtout transperce le technicolor. Douglas la classe.

A noter la présence d'Agnes-Endora-Moorhead dans un rôle déjà très sorcièresque.

5-6/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Définitivement fan de Douglas Sirk.

6/6

celui que j'aime le moins parmi ses "grands mélos Universal".
trop...conventionnel, prévisible, clichesque.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Ce film méritait de faire 20 M d'entrées.

J'ai Le Secret magnifique et Le Temps d'aimer et le temps de mourir sous le pied d'abord, mais je rejetterai bien quelques yeux sur le Haynes que j'ai vu (et adoré) à l'époque, en n'ayant finalement vu que des extraits de Sirk en cours.

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Doll, it's a heartbreaking affair

vu ces deux-la sur grand écran lors de la rétrospective Sirk a la cinémathèque.
Grand souvenir.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

La seule rétro où je me suis fait la quasi-intégrale... Avec la période allemande et tout. Je ne regrette rien. C'était génial.

j'ai le souvenir de belles copies pourtant.
Ok, elles n'étaient pas restaurées de la veille mais pas de quoi gâcher pas le superbe Technicolor.
Le secret magnifique, je me souviens d'une image quasi-parfaite.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Oui à ce niveau-là le travail sur le dvd est moulto magnifico.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Mon premier Sirk, donc un pas intéressant et assez intense dans le cinéma, le genre "mélo" ne m'attirant pas du tout. Je rejoindrais mccoy sur le fait que c'est un film balisé, notamment dans sa dernière demi heure. Mais je ne boude pas un certain plaisir sur plusieurs points : le dynamisme du montage, des mouvements de caméra et des dialogues, aux répercussions conjointement efficaces qui font écho de manières à la fois cynique et bienveillante au propos qui, curieusement et heureusement, développe un aspect social fort intriguant (même si peu développé à mon goût). Mais je trouve que la relative omission de l'écart d'âge et la rudesse du reniement familial alliés à la violence du milieu bourgeois font de ce film un point de départ positif face à ma découverte (en magnifique coffret carlotta) d'un cinéaste incontournable qui, de surcroît, utilise de bon goût une photographie émotive et un sens du cadrage sobre et juste. Carrément vivement les autres films.
4/6

Revu l'autre jour au ciné (un beau, en plus), et quelle merveille. J'ai rien vraiment de plus à ajouter si ce n'est que si je devais découvrir dans ces conditions tous les classiques que je veux voir, ça serait le pied.

Cette fois j'ai pleuré.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Tu me fais plaisir, Bliss.

Faut absolument que je retourne voir "Le Temps d'Aimer... " dans ce ciné !

Ouais, vive mes ex-employeurs de l'Utopia Bordeaux!

Comme dirais Jeanne Mas c'était ma toute toute première fois devant un Douglas Sirk, et j'ai été complètement conquis. Ce qui m'a le plus frappé c'est cette fluidité, cette simplicité toute évidente, à laquelle je ne m'attendais pas forcément (sans pour autant dans ma tête faire l'amalgame mélo = lourdeur).
5.5/6

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Liza says "Don't drop bombs!"

A l Utopia Avignon il y a des tableaux d epoque au mur, une salle a manger d antiquaire et un puits dans la salle 1... Classe.

il est classe aussi l'utopia bordeaux, bon pas aussi classe que ce que tu décris, mais il a du charme.

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