Forum de FilmDeCulte

Si je m'en tenais à la qualité de l'orchestre ou au casting de voix, il est évident que je ne mettrais pas des opéras vus à Bruxelles ou Strasbourg en tête de classement.



My fair lady
jusqu'au 2 Janvier au théâtre du Châtelet

Un professeur issu de la haute société, au demeurant vieux garçon mysogine fait le pari de transformer une vendeuse de fleurs en lady.
Féerique joie du spectacle à grand moyen (et première fois que je me rendais au Châtelet, autrement plus opulent que les opéras de Paris) sous la houlette du grande Robert Carsen avec ce musical culte transposé à l'écran par Cukor avec Audrey Hepburn. Elegance suprême des costumes, fluidité bluffante des changements de décors, méticulosité réjouissante du musical jouant avec bonheur entre accent british et cockney, distribution impeccable, énergie, impulsivité, n'en jetez plus voici le dernier spectacle à voir pour terminer en beauté l'année...

BEST OF 2010


1. Adishatz, Jonathan Capdevielle (Festival d'Avignon, sur Paris en Mars)
2. Gardenia, Alain Platel (Théâtre de Gand)
3. Le comte de Bouderbala (Gymnase)
4. My fair lady, Robert Carsen (Châtelet)
5. Notre terreur (Sylvain Creuzevault, théâtre d'Angers)
6. Boxe boxe, Mourad Merzouki (MAC Créteil)
7. Walking next to our shoes… intoxicated by strawberries and cream, we enter continents without knocking…, Robyn Orlin (Théâtre de la ville)
8. Shun-kin, Simon Mc Burney (Théâtre de la ville)
9. This is how you will disappear + Eternelle idole, Gisèle Vienne (Avignon)
10. Un mage en été + Un nid pour quoi faire, Lagarde/Cadiot (Avignon)

Pour ceux qui ne l'auraient pas vu, ça passe pas loin de Paris au théâtre d'Orléans pour 3 représentations du 6 au 8 Janvier. Et son précédent spectacle Au revoir parapluie revient au théâtre Marigny en Mars juste après le truc de Danielle Thompson et son cast féminin éphémère.

Et le numéro deux danse de 2009 Dave st Pierre passe aussi enfin sur Paris au théâtre de la ville fin Mai juste après Cannes.

Est-ce que le Jan Fabre à Chaillot vaut le coup?

Je sais pas j'ai jamais vu de Jan Fabre. Et puis ce n'est pas un mais trois spectacles, trois solis un peu plus sobres que d'habitude sans doute, et il y en a un autre en Avril au théâtre de la ville (probablement celui qui va le plus tourner, avec son aura trash à l'accoutumée).
C'était la question Trois couleurs MK2 de Pipi Prout-Prout.

Tu devrais plutôt aller à Orléans voir James Thierrée.

Autrement le dernier Inrocks parle des spectacles de Gisèle Vienne et Jonathan Capdevielle que je vous recommandais dans mon top de fin d'année.

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AVEC YONI AMAR !

Je me disais bien que je connaissais ce nom!

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Génial putain.

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Netflix les gars, Netflix.

Ah ça fait toujours plaisir.

Tocards!

Non mais la pièce, on s'en fout : c'est juste qu'on connait l'acteur principal !

Et que le titre est absolument génialofrançais.

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Parsifal
A la Monnaie de Bruxelles jusqu'au 17 Février

C'était l'évènement de la saison opera et il n'a pas déçu: La première incursion de Romeo Castellucci dans l'art lyrique flamboie de tableaux hantés et hallucinés, illumination lynchienne des thèmes de rédemption wagnériens, spectacle qui décrasse les interprétations compassées en faisant par exemple chanter allongé à trois mètres du sol avec des pythons aux basques. Trois visions dantesques pour trois actes hors du commun qui ne se ressemblent pas. Le premier, le plus impressionnant, reconstitue une forêt luxuriante sur scène où les interprètes camouflés finiront en petits soldats dans une serre recroquevillée. Le second, le plus inquiétant, voit s'opposer deux inquiétants sosies de chefs d'orchestre célébrant une sorte de cérémonie bondage qui se terminera dans une camisole de force. Le troisième, sur un plateau nu, voit soudain débarquer un cortège funèbre de quelques 300 choristes et figurants. Un spectacle de cinq heures à tout instant visuellement saisissant, intelligent, qui fait sens (chose rare pour une mise en scène contemporaine, tout le monde est resté) pour un triomphe de maître.

Pendant ce temps-là aux opéras de Paris, des mises en scène pour vieilles rombières avec Nathalie Dessay et Roberto Alagna.
5-6/6

Damn, j'aurai pas le temps...

Rhah pour l'opéra je suis toujours une guerre en retard! Mais je ne m'en prends qu'à moi, je me renseigne pas assez (ou mal)...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

la première photo est magnifique. Sinon très bel opéra que celui de la Monnaie.

La première photo confirme l'article du Figaro, dont la réserve sur les voix et la musique avait atténué ma déception de ne pouvoir me déplacer, mais les deux suivants achèvent d'effacer mes regrets.

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There is no such thing in life as normal