Forum de FilmDeCulte

Oui, Place des Martyrs. Pour les places je sais pas.. Je l'ai vu dans le cadre de mon abonnement (plurithéâtre).

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Mamma Mia!
A Mogador pendant encore longtemps vu comment ça cartonne

Et c'est bien mérité tellement c'est enthousiasmant, débordant d'énergie, que le casting est parfait, que les traductions françaises des titres d'ABBA ont eu la bonne idée de privilégier la rime au mot-à-mot (genre Gimme Gimme Gimme devient un homme après minuit, loving me loving you Qui je suis qui sommes-nous?), plus à même de ne pas ébrécher la rythmique abrasive d'un disco soulevant les foules d'un Mogador complet depuis six mois qui rend au centuple le bonheur béat suscité devant ce show huilé et sans temps mort par des artistes heureux d'être là par une standing ovation amplement méritée chaque soir. Vraiment, passé le choc de début, l'adaptation passe comme sur des roulettes et se donne avec un tel enthousiasme qu'il est difficile de trouver ça autrement qu'irrésistible.
5/6

En allant voir la primesautière mais pas inoubliable Finta Gardiniera ce week end à la Monnaie, joie de voir la nouvelle prog de la Monnaie: reprise de Medee par Warlikowski, un Oedipe par la fora del baus, le premier opéra d'Oscar Bianchi mis en scène par Joël Pommerat (qui présentera également au théâtre royal sa relecture de Cendrillon)...

En comparaison avec la saison de l'opera de Paris ou à part un Tannhauser mis en scène par Carsen (avec Sophie Koch!) rien ne me branche outre mesure.

Ah lui, je ne lui fais plus confiance, il m'emmerde...

Ma Chambre Froide de Pommerat.
J'ai absolument adoré la mise en scène toute circulaire jouant sur ces cuts noirs puissants et ces apparitions figés. Impressionant. Après je trouve que la pièce a un côté trop cinématographique qui me dérange un peu. J'ai le sentiment d'un théâtre qui se rapproche du cinéma et qui perd un peu de sa spécificité : scènes courtes, voix off, les cuts noirs, les scènes de rêve. Je sais pas en même temps que le dispositif scénique est purement théâtral, j'avais l'impression d'une pièce contaminée par le cinéma (influence effectivement de Lars Von Trier notamment). Mais ça reste vraiment beau (malgré un passage à vide vers le milieu) et j'ai été sincèrement ému. Belle découverte. J'aimerais beaucoup voir ses relectures de contes pour enfant.
4.5/6

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CroqAnimement votre

Ses mises en scène d'opéra sont beaucoup plus exubérantes que ses pièces de théâtre qui s'orientent de plus en plus vers le collage de textes.

Tu penses ça parce que tes référents sont cinématographiques, autrement tu apprenterais ça à la patte de Pommerat.

J'ai détesté tout ce qu'il a monté à l'Opéra.

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There is no such thing in life as normal

J'avais assez apprécié son travail sur le Roi Roger à BAstille. ça contrebalançait la poésie un peu niaise du livret. Apparemment ce n'était pas l'avis de la majorité des spectateurs, vu le nombre de huées.

Ok. Mais les 3 Warko que j'ai vus m'ont emmerdé alors l'opéra...

Le Roi Roger, c'était quelque chose.
The Rake's Progress sous influence John Waters aussi.
Par contre, l'affaire Makropoulos avec ses délires sur King Kong et Marylin Monroe, j'avais rien compris à l'époque.
Pas vu Iphigénie en Tauride transposé à l'hospice.

Je suis sûr que Billy Budd a vu la version de Parsifal avec la projection géante du couple qui finit à poil en un long striptease intégral.

Je me suis ennuyé.




Je ne pense pas l'avoir vu, c'était à Paris ?

Je me souviens d'un excellent Rake's Progress mis en scène par Olivier Py.




J'étais parti avant la fin ...




Parsifal était effectivement consternant, mais je pense que tu parles du Tristan "mis en scène" par Sellars et Viola, aussi dramatiquement nul, mais qui m'avait permis de me concentrer sur la superbe direction de Gergiev.

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There is no such thing in life as normal

Les videos de Bill Viola étaient superbes

Le "strip tease" il n'est que dans l'acte 1 je crois et ce n'était pas ce qu'il y avait de plus réussi

Libre à toi de les trouver superbes, le problème est qu'elles n'avaient rien à faire là.

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There is no such thing in life as normal

Elles ne m'avaient pas semblé totalement hors sujet non plus