Forum de FilmDeCulte

Oui, certes, comme l'extrait de film coquin, les estampes japonaises ou les photogrammes que tu fais tourner. Mais c'est pas vraiment une découverte... (et encore, il n'y a rien qui évoque le triomphe des films érotiques dans les années 70... "Emmanuelle" avait quand même fait des millions d'entrées!)


Oui, tout ce qui concerne la partie "Enfer", c'était ce qu'il y avait de plus intéressant....


En fait, je trouve que tout ça est assez mal présenté. Ca faisait "catalogue érotique"... C'est bien beau de montrer tous ces manuscrits mais il faut y apporter un vrai point de vue... Par exemple, je ne sais pas du tout si Sade a pu influencer Bataille et en quoi .. Juste l'impression que tous ces auteurs se contentaient de décrire des choses érotiques alors que ça devait sûrement être plus consistant que ça. Bon, peut-être que j'aurais du faire l'effort de tout lire, mais quand c'est pas très lisible et que t'as plein de personnes qui atendent que tu te pousses un peu, t'es vite découragé... D'ailleurs, j'ai même pas vu de trappes à soulever...


Je sais, mais j'avais quand même envie de dire "expo cochon", même si le but de cette expo n'est sans doute pas de faire du racolage.


Ca, c'est vrai. Mais ça aurait pu être mieux.

Lu dans le livre d'or :
"Cette expo est bien la preuve que l'homosexualité masculine reste encore un tabou".

Bah c'est vrai.

Moi j'adore les livres d'or, ça me gêne quand quelqu'un vient se pointer dans mon dos à attendre, ça me laisse pas le temps de tout savourer.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Pareil. Je trouve ça toujours instructif, les livres d'or, en fait. Le regard des gens sur toutes ces expos, ça me fascine.

Moi c'est plus terre à terre, j'aime surtout y lire des conneries.

*sachant que moi-même 96% du temps j'y vais en humble néophyte, pas en chroniqueur de "Parole d'Expert*

Valérie Expert, si tu nous lis

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ah mais il y a de tout... Des blagues qui tombent à plat, des "hihihi c'était trop super", des allusions bien vues, des remarques bien pédantes... Un vrai florilège.

On est d'accord, et c'est vrai qu'il faut y aller vraiment pour ça, pas pour le côté "expo coquine".


Oui c'était pas forcément très approfondi. Mais après, c'est pas une expo sur Bataille ou sur Apollinaire... Le truc bien dans ce genre d'expos forcément très riche, c'est que ça parle d'un tas de choses (et des moins connus que Bataille ou Sade) et que ça ouvre un peu des perspectives.


Il faut y aller le matin en semaine, sinon ça doit être assez invivable, vu la taille du truc. Dommage pour les trappes.


Possible, mais bon c'est assez unique en son genre, et puis le public est très hétéroclite, c'est assez marrant à voir.

Je me doutais bien que c'était pas le musée de l'Erotisme.


Voilà. Par exemple, ça m'a rappelé que j'avais eu envie de lire "Ma mère" de Bataille depuis que j'ai vu le film d'Honoré. Et ravivé de vieux souvenirs de collège quand on lisait en cachette "Les 11 000 verges".

J'y suis allé, et j'y ai passé un peu plus de trois heures. Et même si j'ai pas pu profiter des vidéos (non sous-titrées), tout le reste était passionnant de bout en bout, une expérience vraiment enrichissante, où la multiplication des points de vue devient absolument vertigineuse. Et tu en ressors comme sur un petit nuage. Ca tue. Faut y aller.

et quelle belle salle...

6/6

Rien que ça, c'est énorme. Cette lettre analysée, disséquée, commentée jusqu'au moindre détail, y compris les tournures de phrases, le nombrilisme appuyé, et qu'on peut ressentir de mille façons différentes, en la relisant plusieurs fois selon les points de vue... Et finalement, un vrai mystère demeure, peut-être celui de l'être humain... J'y vois un sublime hommage à la richesse et la diversité de la création artistique.

edit

On a le droit aux expos Londonniennes dans le topic?

Juste pour signaler une excellente expo, jusqu'au 18 avril, à la national academy of arts, intitulée from Russia avec des œuvres françaises et russes de 1870 à 1925, collectées parmi les musées de Moscou et de St Petersnourg. Autant dire que même les Picasso de l'expo, on les verra pas tous les jours.

En point d'orgue deux dernières salles avec plusieurs des principales oeuvres de l'avant garde Russe, puis de l'abstrait, avec comme cerise sur legâteu le Carré noir, la croix nire et le cercle noir de Malevitch (entre autres, parce que pour es amateurs de ce dernier y a une composition suprematiste de 1915 qui scotche carrément... une abondance des réduction géométriques maximales réunies dans le même tableau pour former un ensemble à la limite de la figuration). J'ai passé plus d'une heure dans cette salle.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Le tube du printemps



Parce qu'elle le vaut bien.

Excellente exposition qui retrace avec détails le portrait de Marie-Antoinette à travers un puzzle d'oeuvres dont une bonne partie réside dans les portraits officiels, l'histoire qu'ils racontent et leur poids politique (dont ceux d'Élisabeth Vigée Le Brun). Rien que ça c'est assez passionnant. L'expo rassemble également le mobilier fétichiste, rappelle l'attrait oriental né à Schönbrunn, recueille des documents écrits, ou refait son petit Trianon où trône la harpe magnifique de la reine. Le portrait est segmenté en trois, des jeunes années au rise puis fall, dernière salle de disgrâce donnant une large place aux acides caricatures d'époque, puis aux reliques des derniers moments à la Conciergerie, jusqu'au dénuement dramatique des derniers croquis. Durant l'expo, comme fil d'Ariane, sont dispersées des correspondance de Marie Antoinette, vers Marie-Thérèse ou vers Fersen, et comme toujours au Grand Palais je trouve qu'il y a un équilibre idéal entre la richesse des pièces présentées et le ludisme de la scénographie.

Bref j'ai adoré.

Sinon y'avait Stéphane Bern, ce qui est cocasse vu que c'est un peu la personne que tu imagines errer éternellement là-bas chaque jour. Ah bah pouf. Et comme c'est au Grand Palais, et que ça cartonne, gare aux affreuses vieilles qui mériteraient de se faire, passez-moi l'expression, taser le con pour les punir de leur grossièreté (oui je sais c'est paradoxal dit comme ça).

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Doll, it's a heartbreaking affair

Patti Smith - Land 250
Fondation Cartier

Déambulation dans l'univers intime de Patti Smith qui livre à travers des Polaroids ses sources d'inspiration : la poésie (surtout Rimbaud), la sculpture (statues de Vénus), Virginia Woolf et Paris...
J'ai bien aimé mais je suppose que ça doit etre plus intéressant quand on connait bien l'oeuvre musicale de Patti Smith, ce qui n'était pas vraiment mon cas.
A noter au RDC une magnifique installation du designer italien Andrea Branzi.

4/6

Je ne connaissait pas Patti Smith et ca ne m'a pas reellement donne envie de la connaitre mieu. J'ai prefere la boutique au premier etage .