LCD Soundsystem
au Bataclan
Après avoir du renoncer la veille au concert de I am from Barcelona pour cause de mort clinique aznnoncée par un surmenage excessif, quoi de mieux que de retrouver sous l'influence de mon panaché médicamenteux maisonl'electro déglingue des LCD, mon number one concerts d'il y a deux ou trois ans dans un Bataclan chauffé à blanc peuplé de néoclubbers anémiques et d'Alain Soral suceur de bite. Le grand retour de Murphy en tee shirt rose qui venait présenter son (inégal) sound of silver, en écoute intégrale sur le myspace du groupe pour les intéressés.
Plus rock, moins cradingue, plus convivial dans la festivité, le concert ne décolle vraiment qu'avec les morceaux d'un premier album attendus fébrilement par un public qui veut du YEAH YEAH YEAH YEAH YEAH YEAH YEAH YEAH et du Tribulations. Autant pour Arcade Fire on avait envie de demander à ce public branleur si leur Emule n'était pas tombé en panne pour ne réserver qu'un triomphe fulgurant à Funeral par rapport au titre du parfait Neon Bible, autant là la différence se fait sentir, le seul morceau tirant son épingle du jeu étant le slow urbain ultime New York I love you but you bringing me down alors que je m'attendais plus à des montées d'adré sur All my friends ou North American Scum. Bref ça restera du domaine du sympa. Comme les jambes de Stella. Comme assomer Zad avec un plateau de Gymkhana *ouais c'est de la propagande c'est pas popur rien que tu parles de manifeste BAM*. Comme imaginer Zazaza se faire défoncer par un Barbapapa. Ce soir, Thomas Dybdahl, un mois avant sa maroquinerie.