Forum de FilmDeCulte

[Festival Inrocks – 7 novembre à l’Olympia (suite et fin)]

Alors Cibelle est top-model ça aide.





Elle a sorti un album et un maxi CD dont une reprise en bossa-nova de About a Girl.

http://www.stageplanet.net/eacibelle.html

[Festival Inrocks – 3 novembre à la Cigale]


# Joseph d’Anvers. http://www.josephdanvers.com/
Il a signé une très jolie chanson pour le concours CQFD des Inrocks (Les Jours heureux aux accents yanntiersiens). Sur scène, à part le jean qui glisse tout seul *mais ça s’arrête à la demi-fesse*, c’est encore un peu frileux, l’habillage manque de relief. Mais c’est plein d'enthousiasme et d’impulsivité. J’écouterai l’album à tête reposée.




# L’invité surprise dont je cherche toujours le nom.
De loin, il ressemblait à Emir Kusturica. C’est un indice. Accompagné de deux danseurs serpents, un homme et une femme, qui se sont délicatement enlacés avant de se noyer dans la foule.


# Alexis HK. http://www.alexishk.com/
Découvert avec le single C’que t’es belle. Rondement mené, entre bal guinguette et gouaille transilienne. Le groupe a un sens aiguisé du show et de la coquetterie. Et le chanteur maîtrise le deuxième-troisième-quatrième degré avec un certain panache. Pour dompter les sauvageons de devant, c’est parfait. Ils ont réussi à faire danser *la valse* les premiers rangs, c’est pas courant.




# Cyrz. http://www.pias.fr/
L’invité surprise n°2, une vague ressemblance avec Alexandre Jardin *miro un jour miro toujours*. Intercalé au mauvais moment : le public est plus dissipé, les portes du bar restent grandes ouvertes, le brouhaha imbibé gagne la salle, toutes les oreilles sifflent, dont celles du chanteur, très très sur les nerfs. Ambiance moitié saloon, moitié gymtonic, tout le monde s’échauffe avant l’entrée en piste de Dionysos. C’est assez douloureux de le voir se débattre contre des semi-ivrognes qui s’en foutent. Il bredouille les remerciements d’usage, à la fois heureux de profiter de la scène (1/36ème de scène on va dire, on le pousse d’un doigt et il tombe dans la fosse) et complètement déstabilisé par le je-m’en-foutisme environnant. Son stress a été tellement communicatif que je n’ai rien entendu d’autre que ses sarcasmes entre deux larsens. Olalalalalalalalalala mauvais karmacoma. Bon on m’a offert son maxi CD, toujours pas déballé. Si ça se trouve c’était nul.


# Dionysos. http://www.dionyweb.com/site/index.php
C’est la première fois que je les vois et yeaaaaaaaaaaahhhhhhh c’était n’importeeeee quoiiiiiiiiiiiiiii. Mathias Malzieu est complètement dingo, c’est Crazy Frog, il se jette tous les 3 morceaux sur le public (et fais gaffe il prend son élan), manque de bousiller son micro, fait du smurf quand il ne trouve nulle part où s’accrocher. Il fait du crawl sur la foule *il fait du crawl sur la foule*. Tour complet de l’arène, trimballé par une masse compacte, volant au-dessus des têtes. Quand il a escaladé la poutre et grimpé jusqu’au premier rang du balcon, j’ai eu un doute. Nan il va quand même pas sauter sur la régie juste en dessous et finir les deux jambes dans le plâtre. Les demoiselles du premier rang le retiennent par les chevilles. C’est filmé ? On va finir dans le JT de TF1 ? France 3 Bourgogne ? Ouf une échelle humaine l’attend un peu plus loin, il replonge, refait du crawl pour regagner la scène, l’un des guitaristes l’arrache de la masse hystéro-compacte, le prend dans ses bras pour l’évacuer en urgence. Euh… ça va Mathias ? Le groupe continue de jouer, mais plus de Mathias sur scène. Allô le SAMU ? 2 minutes plus tard, Crazy Frog bondit hors des backstages et nous gratifie d’un triple saut périlleux. Ou tout comme.

Moi je veux mouriiiiir sur scèèèèèène
Devant les projecteurs
Ouiii je veux mouriiiiiiiiiir sur scèèèène
Le cœur ouvert tout en couleurs

A part ça, il y avait un bel arbre amovible au fond de la scène et le groupe a fait son entrée sur les chœurs d’Edward aux mains d’argent. Et la fosse ressemblait à de la crème fouettée une heure et demi après. L’essentiel des morceaux était extrait de Monsters in Love. Les Kills seraient venus pour Old Child… *vérifie son pouls*

Et quand tout le monde est bien mort et s’apprête à partir rincer son pantalon, Froggy revient faire chanter les morts.

*clap clap clap clap clap*

Je veux ça et Go-Team pour mon anniversaire.





*smack*

Pauline Croze etait en concert à Saint Lo lors du festival des ecrans soniques (très belle affiche au passage) et j'ai été subjugué. Une voix cliare et magnifique sur une rythme jazzy efficace, c'etait vraiment terriblement bon. J'achete l'album dès que je le trouve.

Le concert etait suivi par Zita Swoon (le groupe du batteur de dEUS)et ce concert etait plutot décevant suffisamment pour que je parte avant la fin.

quelqu'un sait-il si un concert de P.Croze est prévu sur Paris bientot ?

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Sim
[url=http://simsrest.blog.lemonde.fr]Ce sera surtout l'occasion de rencontrer le gratin cairote.
[/url]"Le fil politique est souvent source de frustration et d'incompréhension.
Le fil du slip aussi, cela dit." Chlochette

C'est quand même un moyen ridicule de cacher son incapacité totale à chanter.

J'ose à peine imaginer l'effet que t'a fait Katerine.

Oui mais lui c'est différent, il n'essaye pas de cacher son incapacité à chanter... Tout comme Didier Wampas...

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Delirium Tremens

ça prouve bien qu'il fait des efforts.

Bah il n'a jamais prétendu être Jeff Buckley.

Non mais Jeff Bugley oui...

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Delirium Tremens

Et après tu dis que tu n'a pas d'humour tss tss.

Non j'ai pas d'humour tss tss mais de l'humour de merde... (non cette phrase n'a pas été écrite par Jean-Paul Sartre)

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Delirium Tremens

oh l'autre, comme il prend la mouche.

Oh oui, il ne prétend à rien, alors ce n'est pas grave s'il est médiocre.

Mais comme tu es désagréable. Mathias Malzieu ne prétend pas chanter comme Jeff Buckley ((((nuaaance)))), ça ne l'empêche pas de chanter juste, en ayant conscience de ses limites vocales, avec talent et sensibilité, ça ne l'empêche pas d'avoir des prétentions sur l'écriture, la musique et le jeu de scène, même s'il n'égale pas la magnificence vocale de Florent Pagny et/ou ton chanteur préféré, ça ne l'empêche pas de faire partie d'un excellent groupe qui m'a excellement diverti pendant 1h30 *et ému, c'est bien ça d'être ému* (oui parce que je n'ai parlé que du versant casse-cou). Mais est-ce bien raisonnable d'en parler avec toi, si c'est infect et contagieux mieux vaut te préserver.

Je mourrai avec mon époque, par solidarité.

Hier soir, au Point Ephémère, découverte de The French Cowboys and The German Dudes, tout jeune projet des ex-Little Rabbits (rest in great peace, I loved you so much) tristement auto-dissouts il y a un mois.

Description officielle du bizness : The French Cowboy & The German Dudes (The Little Rabbits ) (Fr)

Extension du groupe The Little Rabbits récemment dissout, The French Cowboy and The German Dudes est un des projets personnels de l’ex-chanteur du groupe Federico Pellegrini accompagné de ses acolytes des premiers jours. Ce projet essentiellement acoustique emprunte tout autant à la folk américaine qu’à la pop outre manche / outre atlantique. Ce concert intimiste, sur fond de projections de films et d’images pour la plupart shootées à Tucson-Arizona narre pêle-mêle l’histoire de feu les Little Rabbits et de leurs compagnons de route.

au final : bof, bof. Pas prêts les ex-lapins. Après une mini-intro vidéo hilarante, où un Pellegrini légèrement allumé désamorcait d'avance les faiblesses de sa nouvelle formation ("vous me direz : il n'y a que des anciens Little Rabbits et aucun nouvel arrivant... et ta soeur" ; "on répète les chansons depuis 4 jours" ; "ce sera un concert concis, une heure tout au plus" ; "un répertoire intégralement en anglais qui parle de mort, de déception, de tristesse, de ruptures, de suicides... *soupir*"...) tout en y adjoignant une des pires, des plus navrantes blagues de Toto jamais entendue de toute ma vie, on a effectivement retrouvé le même groupe sur scène, mais effectivement pas du tout rodé. Gros malaise : tout le groupe assis, avec les textes sur des feuilles de papier, le nez collé dessus. La cause : des chansons trop ambitieuses, reposant presque exclusivement sur le texte et du son bon mais pas mélodique, sans ruptures, trop monocorde. Du coup, l'impression d'assister à une répét de mise au point des morceaux, pas d'attention réelle pour le public... Pourtant il y a apparemment du potentiellement bon dans ce répertoire 100% neuf, mais il ne semble tout simplement pas prêt à tourner. Drôle d'idée que de faire un concert dans ces conditions. Certes, quelques moments magiques ont clairement surnagé (notamment l'étonnante chansons d'intro, haletée à 100 à l'heure au micro, qui aurait pu annoncer une ambiance de transe religieuse rock... mais non), dont une belle collaboration avec un saxophoniste apparemment célèbre de Tucson et surtout un très étonnant duo avec Helena, pas au point elle aussi avec ses paroles (il fallait la voir se planter et ramasser son papier à terre pour être sûre de bien chanter les bons trucs...), émouvant malgré le manque de rigueur. Pour l'anecdote, c'est en la reconnaissant que j'ai eu la présence d'esprit de regarder qui étaient les autres spectateurs et que j'ai constaté que Katerine était à deux pas de moi... (c'était l'instant 100% VIP)

voilà, frustrant en tout cas, surtout quand on sait de quoi les Rabbits sont capables sur scène (le seul concert d'eux auquel j'ai assisté il y a qq années reste aujourd'hui encore, pour sa simplicité et sa réjouissante fougue, le plus exaltant auquel j'aie pu assister).

ps : par contre, les extarits vidéos en toile de fond, tour à tour débiles et étrangement poétiques,vcomme tjs avec les rabbits, valaient vraiment le détour.

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