Forum de FilmDeCulte

Ouais chaud, je me vois pas traverser Paris à 23h-minuit pour aller voir un autre truc. Normalement je rejoins des potes pour aller dans un bar.

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Quelques jours après The Wedding Present qui nous a fait allègrement plonger 30 ans en arrière, vendredi soir c'était donc le retour en France de Babybird, quelques 20 ans après leur dernier concert parisien. Celui qui a commencé au milieu des années 90 par écrire plusieurs centaines de morceaux dans sa chambre sortis tout d'abord sur une série d'albums lo-fi déboulant dans les bacs tous les 6 mois avant de connaître l'explosion commerciale est d'une certaine manière revenu ironiquement au point de départ ces dernières années, écrivant de nouveau plus d'un millier de morceaux qu'il met désormais à disposition en format digital via son bandcamp.

Stephen Jones ne s'est en effet jamais vraiment remis du succès de You're Gorgeous et son refrain fédérateur, chanson à la fois bénie (4 millions d'unités écoulées) et maudite (elle signera la césure avec son public d'alors, les nouveaux arrivants attendant de lui qu'il reproduise la formule ad libitum). C'est donc seulement par la grâce de quelques passionnés que l'on a la chance aujourd'hui de revoir enfin Babybird sur scène.

L'homme n'a pas tellement changé, il a toujours cette voix puissante que l'on a parfois comparée à celle de Ian McCulloch, capable de modulations qui lui permettent de souligner les outrances de ses textes. Et il se drape toujours dans ce personnage typiquement anglais, un brin crâneur, délivrant sur scène de longs soliloques ironiques. Stephen Jones ne sera sans doute plus jamais une pop star et Babybird reste aujourd'hui magnifiquement anachronique, nous offrant encore l'occasion ce soir-là de nous sentir vieux et jeune à la fois.









More:
https://www.youtube.com/channel/UC4eksx ... qFw/videos

Le Bandcamp de Stephen Jones:
https://thestephenjones.bandcamp.com

 












Le duo de DJ le plus élégant de la planète, les 2 Many DJ’s, les rois du mash-up, sans doute uniquement égalés dans l’exercice par The Avalanches, ouvraient hier soir à Bercy pour The Chemical Brothers. Ceux qui connaissent leur série de précieuses mixtapes « As Heard on Radio Soulwax » savent à quel point les frères Dewaele aiment condenser leur culture musicale tous azimuts pour en livrer sur scène des sets où efficacité rime avec hédonisme.

Le public de l’Arena était donc déjà bien chauffé par 45 minutes d’un DJ set qui avait remué les jambes et les esprits quand The Chemical Brothers ont fait leur entrée, installés derrière une console immense digne de celle de la séquence finale de "Rencontres du Troisième Type". Les deux anglais n’ont ici rien à vendre (leur dernier album date de 2015) sinon une carrière impeccable qui les a maintenus aux sommets de l’electro depuis 20 ans. Ils offrent donc un grand concert fédérateur où tous les publics se trouvent réunis, ceux qui les ont découverts ces dernières années avec "Go" ou "Swoon" et ceux qui les suivent depuis "Leave Home", "Song to the Siren" et "Block Rockin’ Beats".

Cela donne sur scène une sorte d’immense best of d’une trentaine de titres (à l’exception notable de "Setting Sun") couvrant l’intégralité de leur discographie, accompagné d’un light show et de projections vidéos évoquant étrangement les chorégraphies de Découflé et son clip pour "True Faith" de New Order réalisé au milieu des 80’s. New Order qui compte justement parmi leurs principales influences et dont ils mixent ici parfaitement le classique "Temptation" avec leur propre "Star Guitar". Quelques vingt ans après un mythique Bataclan, tout va bien, les frères chimiques ont gardé une énergie intacte.









La suite par ici:
http://tinyurl.com/y8urmvab

Ce weekend j'étais à Anvers pour le Desertfest, et comme chaque année depuis 2014, j'ai pris de bonnes claques. Je vais pas faire une review concert par concert (je viens de compter, j'ai vu 24 groupes), mais je vais m'attarder sur deux trucs pas trop bourrins et pas trop connus.

The Devil and the Almighty Blues (Norvège)
https://www.youtube.com/watch?v=nIpyMi6R3nw&t=465s

Découvert sur cette chaîne Youtube (que je recommande chaudement pour qui aime la musique rock/metal/prog/psyché) en 2016, ils faisaient partis de ces groupes "ah tiens c'est sympa ça, curieux de les voir en live". Et bien autant les deux albums du groupe sont très sympas, plutôt posés et propres, et bien en live, c'est le niveau au dessus. Le son est MASSIF, chaque accord de guitare te fait trembler les murs, le chanteur hurle ses émotions au micro, on est clairement dans un concert de rock, pas de blues du dimanche. Le set s'est terminé sur la première chanson de l'album au dessus, le public était en feu (ou en transe, ça dépend de comment on peut le décrire), c'était super bon.

The Well (USA)
https://www.youtube.com/watch?v=nrPVB8sfPCs
Eux aussi je les ai découverts sur YT au préalable, je crois même que j'ai posté leur dernier album dans le topic pollué par Orson y'a quelques temps. Ici on est donc dans un rock/metal occulte, inspiré des '70s et du doom des débuts. C'est plutôt classique dans ses compositions, avec ce petit plus de la double voix mixte. Et en live, c'est super cool. Enormément d'énergie, d'humour, un son monstrueux (bon c'était un peu la constante du weekend ça, forcément un festival stoner/doom ça a intérêt à faire péter les basses et les pédales d'effets), et des riffs bien péchus qui, même si ils ne sont pas révolutionnaires sur album, font super bien le taf sur scène.
Et puis bon, forcément, je suis tombé amoureux de la bassiste.


Voilà, sinon je balance les noms des groupes qui m'ont fait le plus kiffer, peut-être que j'y reviendrai, ou au moins j'essaierai de poster des morceaux quand l'ambiance à côté se sera calmée :
Yob (meilleur concert du weekend), Elder (meilleur groupe "récent" du monde selon moi), Enslaved (du black metal viking progressif et psyché, ou en gros des vikings dans l'espace sous LSD), My Sleeping Karma, Black Moth (plein de groupes avec des filles ce weekend, ça fait plaisir que ça soit de moins en moins rare dans le metal), Yuru Gagarine (comme leur nom l'indique, concert complètement dans l'espace), Dopethrone (tabernacle !), Sasquatch, etc...

EDIT : Hasard cosmique, ces 2 groupes en questions étaient de passage à Paris la semaine dernière, et un des webzines que je consulte vient justement de poster leur live report. Bah tout comme moi, ils sont conquis :
https://desert-rock.com/dr/chrolive/the-devil-the-almighty-blues-the-well-hyde-12-10-2018-paris-lolympic-cafe.html

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La semaine dernière, j'ai accompagné ma femme à ce concert .Je connais peu l’oeuvre de Voulzy, beaucoup moins que celle de son compère Alain Souchon. Des billets ayant été offerts à ma femme pour son anniversaire, nous voilà donc partis pour un concert à Saint Quentin. Voulzy a choisi d’effectuer cette année plusieurs concerts dans différentes cathédrales ,basiliques en France et en Belgique. Ce jeudi 11 octobre à 20 h 30, il a choisi pour lieu la belle basilique de Saint Quentin, chef d’oeuvre d’architecture durement touchée par les guerres mais surplombant toujours majestueusement la ville.





Le concert est minimaliste. Laurent Voulzy, aux guitares et chant, est accompagné de 2 autres musiciens . Une demoiselle (Naomie Green) qui chante, joue de la harpe et de la guitare. Michel Amsellem assure lui les claviers. Ce minimalisme va très bien avec les lieux, les jeux de lumières accentuant le beauté de la basilique. C’est mon premier concert dans un tel lieu et l’acoustique est vraiment incroyable. De plus, la taille du lieu donne un coté intimiste qui est bien plus plaisant que tous les zéniths de France. Voulzy a apparemment adapté sa musique à ce lieu mais aussi choisi des chansons ne paraissant pas trop incongrues ou blasphématoires pour un site consacré. Cela donne un très bon récital, assez court ( 1 h30) mais habité, planant et qui reste en tête. Seuls les quelques effets de reverbs choisis par l’ingénieur son m’ont paru inutiles.

Voici la set list :
caché derrière
le rêve du pêcheur
Belem
Capitaine et le matelot
La baie des fourmis
Scarborough Fair ( traditionnel et cover de Simon and Gartfunkel)
Jésus
Une héroïne
Le carillon de Vendôme ( comptine française en canaon)
Ma Seule Amour
The 59th Street Bridge Song (Feelin' Groovy) (cover Simon and Gartfunkel)
Over the Hills (De et Chanté en solo chant et à la harpe par Naomie Green)
V'là le bon vent ( pour faire simplement chanter le public intimidé par ce lieu)
Liebe
My Sweet Lord ( cover George Harisson)
Jeanne
Le Pouvoir des Fleurs
Belle-île-en-Mer, Marie-Galante ( en rappel)
La Nuit ( pour conclure)

J'ai découvert Jungle by Night:
https://www.youtube.com/watch?v=gm3kMPpHpLY

Je partage pour les amateurs de Vulfpeck que j'ai découvert ici même.
Groupe d'Amsterdam qui oscille entre le funk et l'afro-beat, vraiment excellent en concert. S'ils passent par chez vous, foncez !

Hey pas mal, merci.
Et oui, le Vulf c'est trop bien, content de voir que j'ai pu convertir une personne

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Opéras et ballets en streaming gratuit :

https://www.operadeparis.fr/magazine/a-revoir

PARIS

Manon, Giselle et Les Indes Galantes.


https://metopera.queue-it.net/?c=metope ... &cid=en-US

NEW YORK

- 17 mars: La Bohème avec Angela Gheorghiu et Ramón Vargas, dirigés par Nicola Luisotti
- 18 mars: Il Trovatore avec Anna Netrebko, Dolora Zajick, Yonghoon Lee, and Dmitri Hvorostovsky, dirigés par Marco Armiliato
- 19 mars: La Traviata avec Diana Damrau, Juan Diego Flórez, et Quinn Kelsey, dirigés parYannick Nézet-Séguin
- 20 mars: La Fille du Régiment avec Natalie Dessay et Juan Diego Flórez, dirigés par Marco Armiliato
- 21 mars: Lucia di Lammermoor avec Anna Netrebko, Piotr Beczała, et Mariusz Kwiecien dirigés par Marco Armiliato
- 22 mars: Eugène Oneguine avec Renée Fleming, Ramón Vargas, et Dmitri Hvorostovsky, dirigés par Valery Gergiev



https://www.staatsoperlive.com/

15 Mars 2020: Das Rheingold
Chef d'orchestre : Adam Fischer | Mise en scène: Sven-Eric Bechtolf
Avec Tomasz Konieczny (Wotan), Boaz Daniel (Donner), Jason Bridges (Froh), Norbert Ernst (Loge), Jochen Schmeckenbecher (Alberich), Herwig Pecoraro (Mime), Ain Anger (Fasolt), Sorin Coliban (Fafner), Michaela Schuster (Fricka), Caroline Wenborne (Freia), Anna Larsson (Erda)

16 Mars 2020: Falstaff
Chef d'orchestre: James Conlon | Mise en scène : David McVicar
Avec Carlos Álvarez (Sir John Falstaff), Simon Keenlyside (Ford), Jinxu Xiahou (Fenton), Herwig Pecoraro (Bardolfo), Ryan Speedo Green (Pistola), Michael Laurenz (Dr. Cajus), Olga Bezsmertna (Alice Ford), Hila Fahima (Nannetta), Monika Bohinec (Mrs. Quickly), Margaret Plummer (Meg Page)

17 Mars 2020: Tri Sestri
Chef d'orchestre : Péter Eötvös | Mise en scène : Yuval Sharon
Avec Aida Garifullina (Irina), Margarita Gritskova (Mascha), Ilseyar Khayrullova (Olga), Eric Jurenas (Natascha), Boaz Daniel (Tusenbach), Clemens Unterreiner (Verschinin), Gabriel Bermúdez (Andrei), Dan Paul Dumitrescu (Kulygin), Norbert Ernst (Doktor), Victor Shevchenko (Soljony), Marcus Pelz (Anfissa), Jason Bridges (Rodé), Jinxu Xiahou (Fedotik)

18 Mars 2020: Die Walküre
Chef d'orchestre : Simon Rattle | Mise en scène : Sven-Eric Bechtolf
Avec Christopher Ventris (Siegmund), Mikhail Petrenko (Hunding),Tomasz Konieczny (Wotan), Martina Serafin (Sieglinde), Evelyn Herlitzius (Brünnhilde), Michaela Schuster (Fricka)

19 Mars 2020: Falstaff
Chef d'orchestre : Zubin Mehta | Mise en scène : David McVicar
avec Ambrogio Maestri (Sir John Falstaff), Ludovic Tézier (Ford), Paolo Fanale (Fenton), Herwig Pecoraro (Bardolfo), Riccardo Fassi (Pistola), Thomas Ebenstein (Dr. Cajus), Carmen Giannattasio (Alice Ford), Hila Fahima (Nannetta),Marie-Nicole Lemieux (Mrs. Quickly), Lilly Jørstad (Meg Page)

20 Mars 2020: Tosca
Chef d'orchestre : Dan Ettinger | Mise en scène : Margarethe Wallmann
with María José Siri (Floria Tosca), Roberto Alagna (Mario Cavaradossi), Michael Volle (Baron Scarpia)

21 Mars 2020: La cenerentola
Chef d'orchestre : Jean-Christophe Spinosi | Mise en scène: Sven-Eric Bechtolf
Avec Maxim Mironov (Don Ramiro), Alessio Arduini (Dandini), Paolo Rumetz (Don Magnifico), Ileana Tonca (Clorinda), Margaret Plummer (Tisbe), Isabel Leonard (Angelina), Luca Pisaroni (Alidoro)

22 Mars 2020: Siegfried
Chef d'orchestre : Axel Kober | Mise en scène : Sven-Eric Bechtolf
Avec Stephen Gould (Siegfried), Iréne Theorin (Brünnhilde),Tomasz Konieczny (Der Wanderer), Jochen Schmeckenbecher (Alberich), Monika Bohinec (Erda), Herwig Pecoraro (Mime), Sorin Coliban (Fafner)

23 Mars 2020: Tosca
Chef d'orchestre : Marco Armiliato | Mise en scène : Margarethe Wallmann
Avec Sondra Radvanovsky (Floria Tosca), Piotr Beczała (Mario Cavaradossi), Thomas Hampson (Baron Scarpia)

24 Mars 2020: L’elisir d’amore
Chef d'orchestre : Marco Armiliato | Mise en scène: Otto Schenk
Avec Olga Peretyatko (Adina), Dmitry Korchak (Nemorino), Alessio Arduini (Belcore), Adam Plachetka (Doktor Dulcamara), Ileana Tonca (Giannetta)

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There is no such thing in life as normal

Van Morrison à l’Olympia: dernier concert avant le confinement




C’était le mardi 10 mars au soir. Date qui parait déjà bien lointaine après plusieurs jours sans sortie. Je n’avais pas encore parlé de ce concert non pas qu’il fut mauvais ( loin de là) mais parce que j’avais un peu honte d’y être allé , d’avoir pris et fait prendre des risques à d’autres en allant voir ce concert alors qu’on savait déjà que l’épidémie était là. Retour en arrière. Le dimanche 8 mars est annoncé que tout regroupement de plus de 1000 personnes est interdit en France. Tout de suite, je me dis que pour le spectacle de mardi : c’est mort. L’Olympia ayant une capacité de 2000 places , j’attends tout le dimanche soir et le lundi toute la journée que le concert soit logiquement annulé. Surtout d’avoir une annonce de remboursement car cela coûte cher une place de concert de nos jours...... Le lundi soir, à 20 h, à ma grande surprise, l’Olympia annonce que le concert du lendemain n’est pas annulé mais que respecter les directives du gouvernement, le direction de la salle de spectacles et Van Morrison ont décidé de donner 2 concerts de moins de 1000 places au lieu de un. Si je n’y vais pas, je m’assois donc sur mon remboursement. Après réflexion, l’ami avec que je dois y aller et moi décidons de prendre ce risque malgré la juste appréhension sanitaire, devenant ainsi de beaux exemples d’ insouciance de notre société de spectacle et de consommation..........
Et quasi 3 semaines après, je ne regrette rien. Ce fut bref mais grandiose. Nous assistons au premier concert. A peine installés à nos places, une dame irlandaise nous aborde avec son charmant accent et nous signale qu’elle a 3 places ( suite à des amis de Dublin ne pouvant venir) mieux situées et que nous pouvons venir avec elle si nous le souhaitons. On se regarde. Pourquoi pas ? Bien nous en a pris, nous nous retrouvons au premier rang. pile face au micro. Jamais je n’ai été aussi bien placé.
A 19 h30, le concert débute. Les musiciens se lancent dans deux titres instrumentaux histoire de trouver leurs marques puis arrive Van Morrison saxo à la main. Connu pour son caractère bougon , Van Morrison ne dira quasi pas un mot à part un Thank You qui veut déjà beaucoup dire pour lui. Le chanteur de 75 ans déroule une partition sans faute piochant dans sa discographie récente et éloignée. Sa voix intacte permet encore de faire vibrer les premiers rangs qui s’extasient devant «Three chords and the truth » l’une de ses récentes chansons ou jubilent quand Van empoigne son harmonica pour une splendide version allongée de «baby please don’t go». C’est un sentiment étrange d’être au premier rang face au chanteur. Généralement dans un concert, on regarde et on écoute. Là, j’ai l’impression d’être scruté durant tout le concert par Van et ses musiciens. Un peu comme si on servait de jauge de réception à la qualité du concert.
Van Morisson ne délivre, parait-il, jamais le même concert variant la set list ou l’interprétation des titres selon son inspiration du moment. On le voit faire des signes à ses musiciens pour leur dire d’allonger ou de raccourcir telle partie. Il aboie un titre à son bassiste, qui se lance aussitôt dans un titre clairement pas prévu. Il fixe son pupitre sur certaines chansons, pour mieux donner de la voix. Et quelle voix ! D’une aisance déconcertante ! Il fait tout avec elle. On en oublierait même que Van est aussi un excellent musicien (superbes soli au saxo ou à l’harmoica ). Morrison ne quitta pas ses lunettes du concert. Étant très bien placé, je remarquais qu’il ferme les yeux la plupart du temps se laissant porter uniquement par la musique. Quand résonne les accords de son tube GLORIA, le public se lève et accompagne comme il se doit l’hymne de Van. C’est malheureusement le final du show qui aura duré juste une heure, la salle devant être vidée, nettoyée, décontaminée pour le prochain show. Une heure mais quelle heure !


Set list du concert

1) Gonna Send You Back to Where I Got You From
2) Three Chords and the Truth
3) Does Love Conquer All?
4) March Winds in February
5) Baby Please Don't Go / Don't Start Crying Now / Got My Mojo Working
6)Early Days
7) I Can Tell (Bo Diddley cover)
Sometimes We Cry
9) Days Like This
10)Moondance
11)Ain't Gonna Moan No More
12) Laughin' and Clownin' (Sam Cooke cover)
13) Help Me (Sonny Boy Williamson cover)
14)Brown Eyed Girl
15)Gloria

Je me demande si ces 5 mois que je viens de passer sans concert sont pas pire que les 5 mois que je viens de passer sans baiser

Bah au moins, le sexe est pas interdit.

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Sponge Rock in the barn c'est le festival de tes potes non ? Y'a MNNQNS et Bryan's magic tears, ça tue !

Ah en passant j'ai mon pass pour Primavera Barcelone dans un an.... Je prie pour que ce soit maintenu !

Nope, c'est le Rock In Bourlon celui de mes potes.
Rock in the Barn j'ai vu l'affiche, à part Slfit justement je connais RIEN...

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