Forum de FilmDeCulte

Tu vas voir des groupes qui ont moins de 30 ans des fois ?

Hé hé, c'est vrai que j'ai enchaîné récemment une sacrée série de quinquas.

Je t'aurais bien dit Andy Shauf la semaine dernière mais j'ai dû annuler finalement.

Pas vus de concerts annoncés de trucs récents qui m'aient particulièrement excité sinon.

Moi non.............


Prochain concert : John Mayall. Le père du british blues et révélateur des talents comme Eric Clapton, Peter Green , Mick Taylor, John Mc Vie etc............ 83 ans.

@ Orson : un grand merci pour la découverte d'Andy Shauf ! Ses albums sont de pures merveilles pop, en effet très proche d'Elliott Smith pour les effets sur la voix, pour les chansons faussement enjouées, "happy-sad". Son dernier album The Party est une tuerie ! Je regrette de l'avoir loupé en concert celui-là...

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The Necks : Body

Je cherche le côté enjoué des chansons.............

Ravi d'apprendre que la découverte t'ait plu !

La proximité avec Elliott Smith est en effet assez flagrante, notamment sur le titre que j'avais posté. Parfois son songwriting rappelle également un jeune Randy Newman. Vrai regret ici aussi de l'avoir raté au Café de la Danse la semaine dernière. Son dernier album est un délice fragile et flottant de bout en bout. Pas la première fois que le Canada nous fait découvrir des songwriters sensibles de ce niveau, l'année dernière déjà avec Tobias Jesso Jr. et auparavant Ron Sexsmith ou Rufus Wainwright évidemment.

Oui, d'où mon "faussement", disons qu'on est pas dans le plaintif ou le larmoyant, on reste dans le mélancolique mais c'est parfois servi par des rythmes assez entraînants, il y a même certaines chansons qui pourraient presque se chanter sous la douche !




Je ne connais que de nom Ron Sexsmith et Rufus Wainwright, je vais vite aller me plonger là-dedans (eux puis les autres que tu cites)

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The Necks : Body

Demain soir, un p'tit jeune pour changer

Lloyd Cole ? Il tourne encore ?

Visage plus joufflu et cheveux poivre et sel (Il lance à la cantonade un You won't get any younger either devant un parterre de quadra/quinqua hilares), il tourne en effet toujours aujourd'hui, Lloyd Cole sans les Commotions mais accompagné sur la seconde partie du set de son fils William (qu'il introduit par un Je vous laisse imaginer comme ça a été compliqué de trouver un guitariste qui ressemble à moi dans ma vingtaine... quand je faisais partie d'Echo & The Bunnymen, la ressemblance capillaire étant plus que troublante avec le Ian McCulloch de l'époque).

Voix si caractéristique pratiquement inchangée et deux sets très généreux avec plus de 30 morceaux, égrenant en mode ballades folks tous ses classiques pop des années 80-90 : Rattlesnakes, Perfect Skin, Forest Fire, Brand New Friend, My Bag, Jennifer She Said, No Blue Skies, Butterfly, Lost Weekend... ainsi que quelques reprises des 3 grands disparus de 2016 : Sometimes it snows in april, Famous blue raincoat et Heroes. Très agréable.

Samedi soir, casino Barrière à Lille :

Nous arrivons peu de temps avant le concert. J'aperçois près de la porte d'entrée un vieille homme à la chemise hawaïenne un peu kitch; il s'agit de John Mayall qui vend des disques à l'entrée et signe des dédicaces. Pas tous les jours que j'approche de si près une légende de la musique. Hop me voilà avec 3 disques achetés et une poignée de main. Je n'ai pas osé faire ma midinette et prendre un selfie.
20h 30 tapante: John quitte la vente de disque et monte sur scène. Il fait son âge ( 83 ans), la montée de l'escalier menant à la scène n'est pas facile. Visiblement Mr Mayall souffre de la hanche. L'angoisse me reprend : ce vénérable homme est il encore capable d'assurer sur scène?

Il me faut moins d'une chanson pour comprendre que oui. Sa voix particulière est toujours là. Il chante, joue du piano, de l'orgue hammond, de l’harmonica et de la guitare alternant l'un et l'autre et jouant souvent de plusieurs instruments en même temps. Découverte aussi de cette salle de concert.et belle surprise : l’acoustique est vraiment bonne.

John Mayall se produit en trio. Un très bon batteur Jay Davenport mais surtout un incroyable bassiste ( Greg Rzab) à la rythmique et aux soli extraordinaires. Décidément, Mayall a l'art de s'entourer d'excellent musiciens.
Les 3 nous livrent du blues jazz de haute tenue durant 1 heure 40. Le concert se termine sur le "tube" de Mayall Room to move.

Le concert terminé Mayall et son groupe descendent de scène, passent dans le public et vont longuement dédicacer, vendre des disques et parler avec les auditeurs.

Après 50 ans de scène, John Mayall assure toujours.

https://www.youtube.com/watch?v=yeb-RF3qsK4&t=111s

https://www.youtube.com/watch?v=gf7yJcwHCIk

https://www.youtube.com/watch?v=xVWEdc-U0ys

Et, à la fin de Like Lovers do, un petit solo sur l'air de I Could Never Take the Place of Your Man de Prince <3

Ah tu y étais également ! Tu en as pensé quoi de ton côté ?

Parfait concert de début de semaine. Son nickel, le gars est plutôt touchant, il a joué la période que je préfère et il chante drôlement bien (je veux dire, il n'a pas cinq octaves dans le gosier mais il utilise parfaitement ses capacités). La salle de quadras était très réceptive d'ailleurs. Avant le concert j'ai fumé une clope dehors à côté du fiston, c'est putain le même quoi (après le concert une amie a été lui parler, il était un peu bourré mais sympa)(le fils hein).