Tadaaaaaaaa
Frida Hyvonen /// La Maroquinerie
Mais d'abord...
http://www.myspace.com/saycet
Saycet, de l'électro mumienne dans ses meilleurs instants et j'ai trouvé ça assez réussi, principalement pour les morceaux chantés, alors que j'avais un peu peur du syndrôme "je ne me suis pas remis de
Vespertine". Ce qui a, semble t-il, fait office d'oreiller pour mes voisins a plutôt marché comme une grosse couverture douillette de mon côté.
Puis vient Frida,
older than the moon and twice as wild, et au Centre Culturel Suédois, l'année dernière, avec ses 37 places et son absence de groupe, on en était resté à la fameuse pomme:
Cette fois-ci, c'était une grappe de raisin. Qui sied parfaitement à ses grands airs, Castafiore lumineuse telle la luciole Mattel qui renvoie pourtant dans les cordes toute l'imagerie chiante de la blonde à piano mélancolique, en dingo lunaire à textes magiques scandés au haut talon, dédicaçant ses "
frida hyvonen classics" (
) aux gus à qui il est déjà arrivé de tomber amoureux de chevaux, relisant de façon faramineuse un
Djuna! au piano minimaliste où le beat et le poing levé flirteraient [presque] avec le remix hip-hop, accompagnée d'un groupe en total look jungle à groar, et spécial big up à la batteuse-danseuse de claquettes (la combinaison fatale) en léopard à short et rouleau à cheveu - c'est bien la peine d'avoir 3 relous de photographes dans la salle pour rien trouver sur le net ensuite.
J'ai eu
Come Another Night que j'étais triste de ne pas trouver la dernière fois. J'ai eu de la
Scandinavian Blonde à barbe. J'ai eu toute la pureté comptine du premier album et la profondeur mélo du second. Et j'ai eu une meuf géniale qui pourrait bien prendre dès maintenant son billet vers Courchevel pour les Femmes en or où elle serait récompensée aux côtés de Mimie Mathy, Corinne Touzet et Caroline Avon sur les gueules desquelles elle viendrait écraser tout son panier de fruits, tout ça avec juste trop de classe.
Frida tu tues.
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