Forum de FilmDeCulte

Non non, je te montre plus les films que j'aime vraiment ! Terminé !

Fais péter, vindiou !

Sinon tba, j'aime beaucoup les films de ton top, du moins ceux que j'ai vu (sauf un).
Très bonne également la deuxième liste, avec certains films que j'aurais voulu citer moi aussi, mais faut bien faire des choix. Zodiac par exemple est passé vraiment tout près (à ma grande surprise, car généralement je n'aime pas trop Fincher).
Sinon, heureux de voir le si doux visage de Naomi Watts tout en haut, évidemment.

Lequel ?


Oui je suis dans le même positionnement pour Zodiac, je suis pas un grand fan de Fincher mais là...
Je pouvais mettre personne d'autre que Naomi en haut.

Le top de Scythe qu'il refuse de poster car c'est un gros aigri de merde.


1. Munich
2. A.I.
3. Werckmeister harmóniák
4. The Insider
5. The Fountain
6. Lord of the rings
7. Le soleil
8. Elephant
9. L'assassinat de Jesse James
10. Be with me

oh bravo

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The fountain. Je crois que c'est l'un des films les plus grotesques que j'aie vu dans une salle de cinéma. Pas taper.



... Mais là, il faut bien convenir que David "mate-le-plan" Fincher a accouché d'un grand film dense, abstrait et architectural sur l'opacité et l'obsession. Magistral.



Tu m'étonnes, John...

Non c'est bon... mais heureusement que Scythe refuse de mettre un pied sur ce forum désormais.

Ca va ! c'est un film indien absolument magnifique, c'est une balade au sein des doutes existentiels d'un bourreau. C'est d'une intensité rare même si c'est "classique", Gopalakrihnan est un vieux maître... c'est son seul film récent.

J'en prends bonne note.
Tu viens de poster son top, ça veut dire qu'il nous lit en ce moment mais qu'il refuse catégoriquement de poster ? Ca m'a toujours amusé ce genre de truc...

C'est un aigri je te dis.

Un par réalisateur, c'est dur...


Dans un ordre un peu foutraque à partir du milieu...:


1 Va et Vient (J.C. Monteiro)


Plus qu'un film testament, une leçon de vie, une leçon de la vie, même. La vie, le cinéma et l'art par quelqu'un qui les connaissait intimement, qui faisait corps avec eux.
Leçon sans morale où tout est souvent étrange, où les plaisirs sont tout sauf retenus, ce film arrive à porter un regard rare au cinéma, mais utilisant celui-ci pour lui donner le plus fort de son potentiel artistique. Jouant de différents facteurs, , le rythme, le temps, les objets, Monteiro arrive à capter le réel comme aucun autre, au delà de toute forme de conceptualisation. Jamais le cinéaste n'a été autant non pas celui qui montre ce qu'il voit mais ce que les autres ne voient pas. Sur ce vieux bonhomme (accessoirement lui-même) qui regarde la vie et satisfait ses derniers plaisirs, Monteiro construit un réel hymne à la vie en y portant u regard qu'on ne lui a jamais accordé auparavant.

Jusqu'au dernier plan qui transporte le personnage, le cinéaste et le spectateur dans l'éternité...



2 Gozu (Miike T.)




J'arrête pas d'en parler ça et là, un film comlètement fou, mais qui a le mérite d'ilustrer de la manière la plus jouissive un problème fondamental: Que faire de la crise?. Avec la ténacité et la liberté de ton la plus incroyable, nous sommes donc en présence d'un des plus grands délires qui soient au cinéma qui neperd néanmoins jamais sa ligne directrice.
Miike est ici fidèle à son propos sur la possibilité d'une réconciliation affirmatrice (visible dans Ichi, Visitor Q, et même annoncée depuis Bird people), en le metttaant en scène plus habilement qu'il ne l'a jamais fait, avec les figures les plus audacieuses, mais finalement les plus parlantes (sans qu'on sache exactement ce qu'elles nous disent). AU final, un divertissement jouissif, doublé d'un des propos les plus profonds et d'une éthique des plus audacieuses que le cinéma aient pu voir.

Ces deux films sont présents dans mon top de tous les temps, et bien placés.


3 Redacted (B.De Palma)

Une date dans l'histoire du cinéma. Lorsque De Palma sort sa caméra pour re-constituer un doc sur un événement épouvantable, contre sa propre armée et ses propres médias et en profite pour tenter de re-créer une possibilité de de discours audiovisuel critique, on assiste à un j'accuse qui repense littéralement son art. UNe date pour le discours critique, pour le

Je me pose juste une question... QUe dire à partir d'une analyse adornienne qui conchiait les artistes prenant leur guitare contre la guerre au vietnam, faisant de la misère du monde un objet consommable? Est-ce la même chose avec une caméra, et dans ces circonstances?
(Et puis merde, quel faux-cul, il vendait bien ses livres).




3 ex aequo (oou comment ne pas tout bouger pour un oubli...

Boulevard de la mort, (Q.Tarantino)

L'analyse de Linnea plus loi résume mon opinion sur ce film. Un monument de jouissance et au service d'une pensée des plus pertinentes. La construction la plus rigoureuse pour un résultat orgasmique. Tarantino réalise le coup de force de rendre une copie originale (dans tous les sens de chacun des termes), et installe le spectateurs et les pesonnages dans un plan d'immanence rarissime. C'est pur ça aussi que j'ai du mal à comprendre quand on parle de fétichisme pour ce film. C'est tout le contraire du fétichisme. Faire passer un personnage dans son acte, un spectateur dans son perçu en les unissant dans un même geste, préparé pendant deux heures (je parle du dernier plan, là), c'est tout sauf du fétichisme, puis qu'un ne se plaque pas sur des entités préconçues....





4 Mystic River (C.Eastwood)






5 The taste of tea (Ishii K.)





6 Mulholland Drive (D.Lynch)






7 Saraband (I. Bergman)






8 Nobody Knows (Kore Eda H.)






9 Jellyfish/Retribution ( Kurosawa K.)








10 La chambre du fils (N. Moretti)






11 Parle avec elle (P.Almodovar)






12 Goodbye Lenin (W. Becker)






13 Battle Royale (Fukasaku K.)





14 A la verticale de l'été (Tran A. H.)







15 A History of violence (D. Cronenberg)





16 Tony Takitani (Ichikawa J.)






17 L'histoire du chameau qui pleure (Byambasuren Davaa)







18 De l'eau tiède sous un pont rouge (Imamura S.)






19 2046 (W.K.W.)







20 No Country for old men/ O Brother (Cohen)



A ajouter, les 2 Romero, Steak, Aaltra, Lucia y el sexo, Elephant...


Avec plus d'un par réal, j'aurais sans doute ajouté Ichi de Miike, voire Visitor Q, et le Cohen ainsi que le Kurosawa que j'ai quand même placé. Dionc au final, ça change pas grand chose pour moi. Les commentaires vont venir, mais en 20 films, quelques lignes par film, c'est chaud, on dit pas grand chose, au final.


EDIT: Et là, je me dis MEEEEERDE! J'ai Oublié Boulevard de la mort!!!!!

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Avec quelques commentaires, c'est toujours mieux...

Tu es le deuxième à t'astreindre à un film par réalisateur : pourquoi ? Ca fausse la donne, non ?

En ce qui me concerne ça me permet de citer plus de cinéastes que j'aime... si je me mets à mettre deux Lynch, trois Gus Van sant ect... je m'en sors plus.

Mia Kirschner risque de pas aimer

En tout cas je serais incapable de balancer mon top sans une préparation de dingue pour déblayer tout ça

1. Gerry
2. The Brown Bunny
3. There Will Be Blood
4. Julien Donkey-Boy
5. Last Days
6. Profils Paysans : le quotidien
7. Time and Tide
8. Chansons du deuxième étage
9. Uzak
10. Paranoïd Park

11. Le Nouveau monde
12. Minority Report
13. Les Amants Réguliers
14. A tombeau ouvert
15. Les Lois de l’attraction
16. Munich
17. Shara
18. Crank
19. Où gît votre sourire enfoui ?
20. Collatéral

21. Incassable
22. Blissfully Yours
23. Calvaire
24. Dix-sept ans
25. Va et vient
26. Mulholland Drive
27. Redacted
28. Aniki
29. Eternal Sunshine of the Spotless Mind
30. Batman Begins / A l’ouest des rails (oui, oui, c'est le même réalisateur)