Forum de FilmDeCulte

C'est incroyable que tu préfères qualifier de "film noir" une "copie" de film noir plutôt qu'un film d'un autre genre qui digère les codes du film noir.

J'adore Sin City mais je trouve plus de mérite à des films comme Blade Runner, qui revisitent le genre en l'ancrant ailleurs, comme dans la SF par exemple (et du coup, la femme fatale prend une autre dimension, etc.).

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Oui oui, mais c'est pour ça que je te dis que c'est pas un reproche, c'était juste histoire de centraliser un peu, sinon on peut mettre The Big lebowski aussi, soyons fou.
Après, pour l'exemple de Minority, ça se joue surtout au niveau du scénario, d'un trajet, mais c'est lointain, je sais pas si j'appellerais ça des codes digérés. Memento je ne m'en souviens plus.

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Pas trop fan du genre et TBA a déjà cité les meilleurs mais sinon Laura de Preminger m'avait bien marqué ainsi que Moonrise de Borzage, chef-d'oeuvre absolu même si pas un "film-noir" par excellence et bien sûr Sunset Boulevard de Wilder.

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CroqAnimement votre

Disons que le problème vient du terme je crois; en fait, comme l'explique Skip, le film noir c'est surtout un mouvement, plus qu'un genre à proprement parlé, qui serait surtout le genre policier. Donc mettre L.A Confidential dans ce top, pour moi, ce serait comme mettre Dans Paris dans un top nouvelle vague.

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Sin City n'est pas un film noir hein, c'est de la bande dessinée filmée...

Je suis d'accord avec FF, et je comptais mettre, en voyant le titre du topic au moins Roger Rabbit et L.A. Confidential, que ce soit néo noir ou pas, ça s'inscrit dans les codes du genre. le truc, c'est que film noir, c'est une situation et non un contexte, c'est un genre, pas un lieu, pas un temps, ça peut s'appliquer partout, tant que les codes sont là.

Bref, moi mon top ça donnerait donc ça, sans ordre:

Chien Enragé d'Akira Kurosawa

Blade Runner de Tony Scott

Who Framed Roger Rabbit? de Robert Zemeckis

L.A. Confidential de Curtis Hanson

Point Blank de John Boorman

The Long Goodbye de Robert Altman

Asphalt Jungle de John Huston

The Killers de Robert Siodmak

Kiss Kiss Bang Bang de Shane Black

Last Boyscout de Tony Scott

Touch of Evil d'Orson Welles

The Big Sleep d'Howard Hawks

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très beau film Moonrise mais là, le rapport avec le genre m'échappe complètement. c'est pour le côté "fatalité" de l'espèce de malédiction qui pèse sur le héros?

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Un peu d'accord avec Skip et TBA pour le coup, le film noir c'est un genre certes, mais c'est également un mouvement et qui dit mouvement dit période et nationalité des films (même si à la même époque, Kurosawa faisait de son côté des films noirs et même un peu plus tard Melville). C'est comme le néo-réalisme. Il serait facile de dire que les Dardenne ou Kechiche font du néo-réalisme mais ils n'appartiennent pas au même mouvement que le mouvement originel. Ce sont deux choses différentes.
Le western par exemple est simplement un genre qui a toujours existé et qui a traversé les périodes sans jamais devenir symptomatique d'une époque.

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CroqAnimement votre

C'est un mouvement, mais c'est aussi un genre, dire que c'est juste dans le temps, c'est ne pas assumer le genre en soi.

La Nouvelle Vague, je suis d'accord, parce que c'est un phénomène, ça n'a pas de codes précis, et c'est typique de son temps, on ne recrée pas ce temps, à part par nostalgie ou pour appuyer un point.

Le Film Noir lui est un genre, c'est du cinéma de genre, qui est repris, de tout temps, qui a ses codes, certes son âge d'or était jusqu'en 57 etc...mais ça ne l'empêche pas de revenir après, c'est un courant thématique.

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Oui voilà c'est ça, c'est extrêmement fort dans ce film. Dès les premiers plans le héros est condamné et je trouve que c'est assez prépondérant dans les films noirs de l'époque. Après effectivement le cadre est totalement différent mais il y a quelque chose (même visuellement) du film noir dedans.

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CroqAnimement votre

Ok.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Le truc Puck, c'est que le film noir n'a pas justement des codes précis, c'est pour ça que les films qui répètent certains codes se basent surtout sur des films références, mais pas un genre en particulier. Pour moi c'est la même chose que la nouvelle vague et le néoréalisme, où tous les cinéastes avait des styles (et je ne parle pas que de mise en scène, mais d'écriture, de thématiques etc...) différents. Après des codes se sont inscrits dans l'imaginaire collectif, mais pour moi c'est clairement un truc qui a un début et une fin.

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Pour moi les codes du Film Noir sont formels mais avant tout thématiques, ce qui fait que ça se transpose dans le temps, la Nouvelle vague ou le néo réalisme, non.

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Pourtant les dix films que j'ai cités ont, je crois, dix thématiques différentes. Enfin bref, vous mettez ce que vous voulez, c'est pas un souci.
Et si, quand même, tu peux trouver des récurrences thématiques dans les films du néoréalisme et de la nouvelle vague, mais c'est pas des codes.

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un qui est vachement bien aussi mais qu'on oublie parfois parce que non réalisé par un auteur prestigieux, c'est Le carrefour dans la mort à mon avis le chef d'oeuvre d'Henry Hathaway.
garanti 100% pur noir celui-ci

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

- La Soif du mal
- Le Grand sommeil
- L'Inconnu du Nord-express
- Casablanca
- La Dame de Shangai
- L'Ultime razzia
- Réglement de comptes
- Boulevard du crépuscule
- La Griffe du passé
- The Dark Knight

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