Forum de FilmDeCulte

Zelda c'est l"éternel recommencement, Tom, c'est toujours la même histoire, les mêmes méchants etc...

Et Twilight a pleins de qualités, tu fais ton nostalgique réfractaire...

Ah oui mais c'est pas ça qui me gêne... C'est plutôt le coup "regarde ce passage, on va le faire en mieux", et en fait d'être complètement à côté de la plaque, faisant dans le décoratif en délaissant le potentiel ludique (les vraies idées de game design). C'est pas thématiquement qu'il y a problème, Twilight Princess est plutôt frais de ce côté là, avec l'idée du loup, et heureusement que c'est là. Mais c'est super sous-exploité. Crois-moi vraiment, je suis assez vendu à cette saga pour accepter pas mal de défauts, mais là, sans être honteux, ca m'a surtout semblé être un immense rendez-vous manqué.
On devrait peut-être continuer dans la section zelda, du coup, non ?

2003

L'année où le jeu vidéo a considérablement évolué, et où tout s'accélère dans tous les sens, si bien que je commence à me demander si je ne vais pas bientôt être aussi débordé que pour le cinéma ou la littérature... trop de trucs à essayer et à voir. Mais je m'efforce de suivre.

Morrowind


Des jeux où l'univers est ouvert, les quêtes nombreuses et la liberté du joueur totale, il y en a déjà eu pas mal : Fairy Tale, le premier Baldur's Gate et sa carte open, GTA III Vice City... mais je ne l'avais encore jamais expérimenté en vision à la première personne. Et ça change tout ! Bethesda livre un jeu sublime - bourré de bugs malheureusement - et agréablement nourri par une communauté active et même réactive, car elle propose elle-même un patch correctif, ce qui fera passer les mecs de Bethesda non seulement pour des incapables, mais aussi pour des manchots... L'ambiance est à tomber, les balades souvent plus excitantes que les quêtes en elles-mêmes... on a là les prémices du jeu du futur, et on se rêve déjà d'un jeu similaire décliné sous tous les univers possibles (SF, urbain, enquête, action...).






Beyond Good and Evil


Je ne pensais pas accrocher, et ce fut un vrai délice. Jeu très agréable, fluide, original et créatif, très drôle. Avec des tentatives intéressantes pour multiplier les genres : l'infiltration est réussie, les combats explosifs... ce qui vient compenser une légère perte d'intérêt liée au scénario de facture classique. Michel Ancel réussit un coup de maître, et se fait remarquer pour l'adaptation vidéoludique de King Kong, beaucoup moins intéressant (mais avec des qualités). Tout le monde attend le deuxième volet de BG&E, qui tarde à venir. J'espère que le papa de Rayman sera à la hauteur des attentes.






Trackmania


Je ne suis généralement pas porté sur les jeux de courses, mais le concept et la réalisation de celui-ci sont incroyablement réussis... Ultra fun, hyper modulable, avec une communauté déjantée active à souhait pour une profusion de challenges. Mais à force de jouer et de tenter le meilleur chrono, je devenais un peu fou... Tous les modes ne se valent pas cela dit, il n'y a que la F1 à laquelle j'adhère. Mais un vrai bijou.






In Memoriam


Là aussi je pensais ne pas accrocher, mais le jeu s'est avéré solidement addictif et diablement bien conçu. Enquête sur un tueur en série en mélangeant réalité et fiction, scénario et Histoire, et surtout, gameplay désué et recherches internet. Ambiance creepy à souhait. Le méga pied. Jusqu'à ce que fleurissent sur le net les solutions du jeu ou les questions posées sur les forum, qui venaient spoiler notre recherche d'info. Je n'ai pas tenté la suite dans la foulée, et je le regrette, maintenant ça doit être injouable pour cette raison.






Splinter Cell


Le premier est une vraie claque. Premier vrai jeu d'infiltration pour moi qui découvre le genre, sorte de Commandos en 3D avec un personnage charismatique, la voix du doubleur de Schwarzy et un gameplay exemplaire... que dire... j'adore. La suite Pandora sera pas mal, mais c'est avec Chaos Theory que la série va atteindre le firmament du jeu vidéo. Après, c'est la décrépitude avec Double Agent, et Conviction est sympa mais part dans une direction plus Jason Bourne / James Bond krav maga style. Ma came aussi, mais moins incontournable. Sam Fisher me manque.






Encore trois petites merveilles pour finir :

XIII


FPS génial en cell shading, reprenant le plot de la BD culte, qui elle-même reprend le plot de La Mémoire dans la peau de Lundun. Le résultat est assez génial, que ce soit dans la réa, le gameplay et surtout le travail sonore... MAIS il manque un truc dans le scénario pour vraiment s'envoler et devenir une grosse référence. Faut dire que la BD est un peu simplette.




Max Payne 2


Suite irréprochable du premier, déjà formidable. Ici les mecs parviennent à tout améliorer, en proposant un challenge assez corsé et des gunfights délirants à n'en plus finir. Et cette ambiance délicieuse et anxiogène de polar crasse. Pas autant rejoué que je le souhaitais, parce que trop de concurrence. D'autres en parleront mieux que moi.




Prince of Persia Les Sables du Temps


Animations sublimes, jeu de plates-formes en 3D, réalisation époustouflante de beauté. Jeu toutefois en partie gâché par sa simplicité (d'ailleurs les suites verseront dans l'excès inverse...) et sa grande linéarité. Mais une vraie beauté. Récemment, il n'y a guère que Trine dans un autre genre qui ait renouvelé à ce point l'émerveillement que ce Prince of Persia a su faire naître en moi. Et les combats sont formidables !!


Grande année.

_________________
I think we're gonna need a helmet.

t'as un site de référence pour retrouver les jeux comme ça?

Pas vraiment, je fais ça de mémoire, en vérifiant la date de sortie sur les sites connus.

_________________
I think we're gonna need a helmet.

2004

L'année phare d'un genre, ou "Le FPS qui voulut être roi".

Half-Life²


Que dire. LE jeu ultime. Hyper long, hyper dense, très rejouable, un univers de folie, un road movie dans une continuité exemplaire, un moteur graphique et physique à pleurer, des cinématiques intégrées au gameplay de façon bluffante... une perfection absolue. Je ne comprends toujours pas comment certains ont pu le bouder sa sortie. Certes, c'était douloureux de l'attendre, mais enfin le résultat valait bien quelques petits soupirs d'impatience... A noter que les deux add-on sont splendides et prolongent superbement l'univers (les 3 add-on forment une sorte d'Half-Life² bis voire de volet n°3). Un jeu que je refais systématiquement chaque année avec le même plaisir.






Far Cry


Celui-ci a pour lui une petite claque visuelle et une plus grande liberté qu'Half-Life² (en apparence), ce qui lui permet de résister. Le jeu est difficile, la première moitié dans la jungle est somptueuse, l'IA assez performante pour une fois, et réfléchir à la meilleure façon de prendre une position est hyper savoureux. Même si au final, point d'infiltration : il faut tanker comme un porc. J'étais très réticent au premier essai, d'autant plus lorsque le scénario part en sucette (en mode SF Duke Nukem nawak sans l'humour), mais je l'ai finalement terminé en 2007 avec un grand bonheur. Le boss de fin est IMPOSSIBLE à battre.






Doom 3


Encore une sacrée attente, pour un jeu qui a largement déçu au final. Et pourtant... la réalisation est exemplaire, l'ambiance creepy à souhait (faut vraiment s'accrocher et rationaliser pour avancer sans faire de crise cardiaque). Scripté à mort, on ne peut plus dirigiste, dans des décors qui finissent très vite par tous se ressembler, ce jeu propose néanmoins une expérience unique et hautement anxiogène. Si HL² est chronophage, celui-ci rend claustrophobe. Un excellent jeu, malheureusement tué par ses deux adversaires directs qui contrairement à lui, ne jouent pas les sadiques en ne proposant qu'un flingue / ou la lampe, pas les deux à la fois... HL² ce sont des armes classiques, mais c'est surtout la fête au moteur physique et aux mille façons de décapiter un mort-vivant... Far Cry c'est la teuf aux armes de destruction massive... Doom 3 en revanche c'est de la petite bite, exprès pour ajouter à l'insécurité et à l'ambiance de mort subite qui rôde au détour de chaque long couloir sombre. Mais moi j'aime beaucoup.






Painkiller


Le compromis idéal pour flipper un peu, puis tout de suite se rassurer en se disant que c'est nous qui devrions faire peur aux bébêtes d'en face, vu l'arsenal délirant en notre possession... Un vrai shoot them up à la première personne, dans la foulée d'un Serious Sam ou d'un Quake, mais avec plus de style. Un défouloir sympathique mais un peu gavant.






Pour compléter cette belle année, je ne pouvais pas ne pas évoquer :

Sims 2


Parce que la découverte fut extra, et le plaisir complet pendant plusieurs jours. Trouver toutes les façons de martyriser ses Sims, les murer, retirer l'échelle de la piscine etc., bref, se transformer en serial killer numérique, s'amuser à faire un SDF... les types ont fait un boulot extra. Plus chronophage que ce jeu, tu meurs. Mais plus que pour n'importe quelle jeu, tu es saisi au bout d'un moment par l'immense vacuité du truc, et de la mise en abime terrible de te dire que tu es en train de perdre des heures de ta précieuse vie à faire vivre tes avatars complètement débiles. Moi en tous cas, c'est le jeu qui me culpabilise par excellence...

_________________
I think we're gonna need a helmet.

C'est clair pour le coup le but avoué de Wright marche, ça amène doucement à prendre du recul sur tes comportements (ce que tu projette sur toi, les démarches que tu utilise vis à vis des autres, ce qui peut te rendre heureux, etc.), de manière souvent assez cynique d'ailleurs.

Moi ce qui m'a le plus frappé c'est surtout le fait que, quand j'y jouais activement, je me pensais dans la vie en sim : où en est ma barre de bouffe, attention, vite, aller aux chiottes, etc. Très troublant.


Sinon, adoré Les sables du temps aussi, un vrai dépaysement, l'énorme fraicheur de la plate-forme aérienne, le merveilleux mille et une nuits, j'avais pas ressenti ça aussi fort depuis longtemps.

Terminé à la même époque, je crois. Joué en difficile un jeu difficile. J'ai beaucoup aimé le terrain de jeu, même si le scénario série Z fait de la peine. Par contre je ne me souviens pas du boss de fin, seulement du long niveau final "éruption du volcan" rempli de grosses bêtes et d'excités du bazooka.

Moi c'est l'enculé en hélicoptère qui m'a pris la tête.

J'adore Far Cry. Le 2 m'a trop brouté en revanche (passer 8 heures en bagnole pour accomplir une mission de 5 minutes, puis revenir...)

Je trouve ton énumération très intéressante à lire Z, elle concerne, certes, uniquement ton vécu mais ça m'a permis aussi de faire mon petit bilan perso.
Étant incapable de me faire un récapitulatif sans citer trop de jeu, je me suis limité à trois grand (grand²) morceau qui auront changé à jamais ma vie de joueur ou ma vie tout court...

Je commencerai par

puis

et en finissant par

comment vous faites pour classer des guildes dans wow ? en pve j'entends.

_________________
- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

Le premier qui tue le boss le plus dur, en l'occurrence le Roi Liche en hard mode actuellement (http://www.wowprogress.com/pve/fr)

Comment ça, "hard mode" ? Il y a des niveaux de difficultés dans WOW ? Si oui, comment est-ce possible dans un MMO ? (il me semble que tous les joueurs, débutants et expérimentés, sont sur les mêmes serveurs, non ?)

C'est tout bête : pour affronter un boss il faut rentrer dans une zone (ou une instance) où personne d'autre ne peut y rentrer à part les 25 joueurs groupés ensembles. Ce qui permet à la dizaine de groupe par soirs (et par serveur) de pouvoir tuer le même boss simultanément sans se gêner mutuellement (et sans faire péter le serveur).
De là, le chef de groupe peut décider ou non de passer l'instance en hard mode (suffit de cliquer sur la fiche d'option). À une époque les hard modes se déclenchaient lorsque l'on faisait un truc précis sur le boss (genre arriver devant le boss avant la fin du compte à rebours, appuyer sur le bouton rouge où il y a écrit "NE PAS APPUYER" ou se faire le boss en même temps que les trois miniboss qui sont à côté de lui, etc.), mais maintenant on choisit juste le mode de jeu que l'on veut et après une petite page de chargement pour les 25 joueurs du raid, le boss gagne subitement dans les 200% de points de vie en plus et gagne des compétences diverses et variées.

Ce genre d'options permet aux joueurs un peu moins "bons" de pouvoir tuer le dernier boss du jeu, ce qui n'était pas vraiment possible avant vu qu'il n'y avait qu'un mode de difficulté pour tout le monde. Personnellement je préfèrerai un seul et même mode, bien difficile comme il se doit mais Blizzard s'est rendu compte ces deux dernières années que les raids intéressaient de plus en plus les joueurs occasionnels (casual gamers) et que les sous c'était sympa d'en avoir beaucoup.

Ah ok, je ne savais pas. (je ne me suis jamais intéressé à WOW)