Forum de FilmDeCulte

Ozy m'a tué avec le revival de Duke Nukem, du coup je me suis replongé dans les méandres des jeux vidéo... et j'ai dressé une liste de mes émois depuis ma naissance. Un peu comme d'autres font des tops à volonté pour le ciné...

Je suis né avec la console Pong Atari dans les mains... ramenée des Etats-Unis par mon père qui voyageait beaucoup. Puis l'Atari ST, l'Amstrad CPC, l'Amiga, la Megadrive et le PC...

1975
Pong


1978
Space Invaders


1980
Pac-Man


1984
Tetris


Incroyable de se dire que 2 de ces 4 merveilles sont encore régulièrement jouées de nos jours... Ces jeux étaient plus à destination de mes parents et de mon frère aîné, et alimentaient nos soirées de vacances... souvenirs émus en y repensant.










1985
Bard’s Tale



L'année de la prise en mains... et de la révélation : j'ai 6 ans et Bard's Tale me propose le premier challenge d'heroic fantasy de ma vie, et me familiarise avec les règles de Dungeons & Dragons. Les portraits étaient sublimes et en couleurs, la difficulté au rendez-vous, les caractéristiques des personnages déjà très complètes... plein de grands souvenirs de combats épiques.


La même année, Alien 8 offre sa 3D isométrique et ses énigmes pièce par pièce


Gauntlet offre une aventure colorée et très fun.










1986
Defender of the Crown



Nouvelle révélation avec ce splendide jeu de stratégie (signé Cinémaware) - encore aujourd'hui une référence - dont les combats monumentaux rivalisaient avec les trouvailles de gameplay (duel à l'épee, tournoi de chevalerie, siège de château fort). Je pourrais encore y jouer une partie de temps en temps... Moi qui regardais en boucle Scaramouche, le Robin des bois d'Errol Flynn, l'Ivanhoé de Robert Taylor et Les Trois Mousquetaires de Gene Kelly... c'était le bonheur.


Knight Lore prenait la relève d'Alien 8 (avec en prime une transformation en loup-garou)


Arkanoid révolutionnait le casse-briques.











1987
The Faery Tale Adventure & Dungeon Master




L'année de la passion. Après avoir utilisé le jeu vidéo de façon modérée, comme on joue au cartes, j'attaquais cette année là deux mastodontes de l'aventure, et y passais tous mon temps libre, jusqu'à plus soif... Faery Tale et sa map énormissime sans aucun temps de chargement, avec la liberté folle d'aller où l'on veut... et au prix d'une terrible difficulté ! Et Dungeon Master, pour explorer les intérieurs les plus sombres, affronter les pires bestioles et monter la meilleure équipe de 4 mercenaires... deux jeux complémentaires, super riches, et impossibles à finir. Deux jeux qui ont changé ma vie...


D'autres nouveautés me prenaient du temps et de l'énergie :
Le Manoir de Mortevielle (premier jeu d'enquête)


Double Dragon (premier jeu de baston)


Head over Heels et Marble Madness qui renouvelaient la 3D isométrique


The Three Stooges également, de Cinémaware, inclassable.







1988
Cinemaware envoie du bois avec Rocket Ranger !!!



Lorsque Rocketeer de Joe Johnston sort en salles 3 ans plus tard, j'ai ma première jouissance... combattre les nazis avec un rocket pack... le cuir marron, le casque design... fantastique.

Pas de grand souvenir sinon du côté des nouveautés. Ceux du dessus accaparent complètement mon attention.

Dragon Ninja est le nouveau jeu de baston à la mode (classique)


et Manhattan Dealers propose une variante assez intéressante.







1989
Populous



Le premier hit de Peter Molyneux (Dungeon Keeper, Fable) est une énorme claque. J'ai 10 ans et je joue Dieu dans un jeu vidéo !!! Stratégie d'action en temps réel, ambiance complètement addictive, pas étonnant que je commence à décrocher de mes cours de géométrie...

D'autres splendeurs vont voir le jour : Opération Jupiter (on y incarne un groupe du GIGN)


Zombi (d'après le film, ambiance terrifiante)


le sublime Nord & Sud (connu aussi sous le nom Les Tuniques Bleues)


Les Voyageurs du Temps (point & click)


Kick off (premier jeu de foot)


Lords of the Rising Sun (un ambitieux jeu de stratégie, magnifique et encore signé Cinémaware)


It came from the desert (avec des fourmis géantes quoi... Cinémaware again)


ou encore Rick Dangerous (Plate-forme) et le tout premier Sim City... les concepteurs commencent à multiplier les bonnes idées et créent de nouveaux genres... révolutionnaires... l'imagination est comblée par autant d'intéractivité.






1990



L'année du point & click, avec deux références indétronables, encore aujourd'hui : Maupiti Island et The Secret of Monkey Island... Que dire ? Des journées à gamberger face aux énigmes, opressantes pour le premier (style Hercule Poirot), drolatiques pour le second (l'aventure, la vraie). Ajoutons Opération Stealth la même année et le compte est bon...




La suite demain...

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I think we're gonna need a helmet.

Oh purée. Me rappelle bloquer désespérément tout jeune sur le premier niveau en trouvant ça injouable ! Par contre un grand merci, ça fait des années que je cherchais le nom du jeu pour récupérer la musique.

Il a été ré-édité une ou deux fois ces dernières années, en mode moche et facile, puis en mode old school mais sans intérêt. Sinon la zik est culte pour moi... ce qui ne signifie pas toujours que le jeu soit culte d'ailleurs (genre Iron Lord a une zik géniale, mais le jeu était très bof).

Defender of the Crown
http://www.youtube.com/watch?v=cvW6okgy4wA

Iron Lord
http://www.youtube.com/watch?v=Z0EWm9y1n5s

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I think we're gonna need a helmet.

Ah cool, ça a l'air bon ça. Merci beaucoup.
Sinon, c'est amusant parce que je connaissais le créateur de la zik de Defender..., Jim Cuomo, qui apparaît sur le sympathique deuxième volet Electronic Toys, une compil de travaux ludiques sur synthés des 70's. Et ce qu'on trouve sur son site, des mélanges de sons primitifs vidéo-ludiques et d'instruments à vents, est amusant.

The Bard's tale : jamais réussi à le finir sans le truc pour se téléporter dans le dernier donjon ... énorme souvenir.

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

Je peux déplacer cette discussion dans un fil dédié Z? Je trouve que c'est un super topic auquel j'aimerai participer et puis ce serait dommage qu'il se perde dans le reste des avis [non ps qu'il y ait 30 messages par jour dans ce fil]

Oui, fais nous un vrai fil.

Done. Z, tu es libre de changer le titre du fil si tu veux.

C'est Rétro Game One ici !

J'aime bon.

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Netflix les gars, Netflix.

J'ai longtemps été tenu à distance des jeux vidéo. Même mes potes n'y jouaient pas beaucoup. Je m'y suis vraiment mis vers 11 ans ; avant cet âge, j'étais plongé dans mes Lego.

Je jouais quand même régulièrement chez ma cousine, sur un vieil Amstrad CPC.
Parmi la centaine de jeux piratés, je me souviens de :

Billy La Banlieue
On dirigeait un loubard, et fallait fracasser des mecs ... On pouvait aussi jouer à des jeux d'arcade dans le métro ...


Arkanoid
Grand classique indémodable.


Fruity Frank
Idem.


Commando
Jeu excellent mais très dur. Jamais passé le 1er niveau. La musique de l'écran-titre démonte.


Bruce Lee
Jouable à deux (un joueur prenait Bruce Lee, l'autre un gros sumo vert). Moche mais plaisant à jouer.



Et surtout deux perles d'Infogrames :
L'héritage
Vous apprenez qu'un parent à vous est mort. Vous devez foncer à Las Vegas pour toucher l'héritage. Le jeu était divisé en trois parties :
- votre immeuble
- l'aéroport
- Las Vegas

Les deux premiers niveaux étaient des labyrinthes, sous forme de point&click, ce qui garantissait de beaux graphismes (je n'ai pas trouvé de capture malheureusement)
Il y avait des énigmes, de l'humour, des dialogues, ...
Le troisième était composé de plusieurs jeux de casino. Il fallait réussir à gagner 1 million de dollar pour toucher l'héritage (oui, c'est étrange, c'est tout ce dont je me souviens). Le meilleur moyen était la roulette russe, mais en cas de mort on repartait au début du jeu.
Un jeu joli, très soigné, et assez pro.

L'affaire Vera Cruz

Je fantasme encore sur ce jeu, plus de 15 ans plus tard.
C'était un jeu d'enquête. Le jeu démarrait par une image fixe : celui d'une femme, morte.
Plusieurs indices étaient disséminés autour d'elle, il fallait les sélectionner afin d'obtenir des empreintes, des noms, des adresses, etc. Et ensuite, il n'y avait plus qu'un seul écran, qui permettait d'enquêter à partir de ces indices. Par exemple, on pouvait saisir un nom trouvé, et ensuite faire la déposition de cette personne.

Vous venez d'être nommé MDL-chef à la brigade des recherches de ST-ETIENNE (Loire). Vous allez devoir mener l'enquête sur la mort de Vera Cruz, une belle jeune femme. Suicide ou crime maquillé ? le jeu débute par l'analyse de la scène du crime dans laquelle il faut découvrir de premiers indices en la parcourant et en prenant des photos. Les premiers éléments trouvés permettent ensuite de commencer l'enquête proprement dite en vous servant des moyens à votre disposition.

À l'aide du clavier uniquement, le joueur enchaînera alors auditions, interrogatoires, perquisitions, recherches informatiques grâce aux systèmes d'information judiciaires de la gendarmerie (appelé DIAMANT dans le jeu en référence au véritable système RUBIS utilisé par la gendarmerie dans les années 85 à 2000), arrestations, etc ... (Wikipédia)

C'était un vrai jeu adulte et nous étions trop jeunes pour vraiment le comprendre. Je me souviens avoir cherché dans le dico ce que voulait dire "prostituée" (et je n'avais pas compris la définition).
Mais je garde un souvenir fasciné de ce jeu.



Et un souvenir fasciné de l'Amstrad aussi, aux performances assez nases, mais qui m'a permis de jouer à des dizaines de jeux de plein de genres différents.

Je suis ensuite passé à un PC avec Windows 95. Le mec qui nous avait vendu le PC, un obscur vendeur sûrement quelque peu arnaqueur, m'avait installé Doom II, en me disant "Tu verras, c'est un jeu pour apprendre à compter". Mon père était horrifié par la violence du jeu tandis que ma mère me proposait d'essayer le niveau "Nightmare" (mais moi, ça me faisait flipper !). Je n'osais pas cliquer sur "Sauvegarder" aussi, je ne savais pas ce que ça voulait dire.

Mes premiers jeux sur ce PC furent Tintin et le temple du soleil (que j'ai fini des années plus tard ; j'étais à l'époque coincé dans le niveau de la chute), Sega Rally et quelques autres. Je suis passé à côté des grands jeux PC de l'époque, j'étais un peu trop étouffé par le mainstream.
C'est aussi à cette époque que j'ai passé un temps monstrueux sur Transport Tycoon. J'y ai depuis rejoué régulièrement (les graphismes passent toujours très bien), je considère toujours que c'est un des tous plus grands jeux de gestion.



J'ai ensuite eu une PS1 ... puis un nouveau PC ... puis une PS2 ... puis un gros vide, de 2004 jusqu'à la sortie de "GTA IV" et l'achat d'une 360. Mais rien de très palpitant dans tout ça ...

Arkanoïd: j'y ai joué pendant des journées entières, sur mon Spectrum. Magnifique.

Fruity Frank: trop bon. Surtout le titre quoi.

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Netflix les gars, Netflix.

Peut-être mon jeu préféré tout plate-forme confondue. J'avais 6 ou 7 ans quand j'y jouais mais je m'en souviens encore...

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Delirium Tremens

Jusqu'à mes 10 ans, je pensais sincèrement que les jeux étaient impossibles à terminer, et qu'il était vain d'essayer. Il faut dire qu'à cette époque les jeux étaient encore régulièrement édités en petite équipe (voire par une seule personne) et que la difficulté était terriblement mal dosée. Et tant mieux ! Mais aujourd'hui ce serait très mal accueilli... je n'ai jamais vu la fin de The Bard's Tale, The Faery Tale Adventure, Dungeon Master, Rocket ranger, It came from the desert, Lords of the rising sun... c'était impossible.

Pour finir Alien 8, Knight Lore et Head over Heels, tous les membres de la famille se relayaient pour dessiner des cartes avec application... c'est inoubliable comme sentiment de communion autour d'un jeu, je n'ai avec le temps retrouvé ça que grâce à Internet et à la passion commune des geeks capables de créer des mods pour prolonger la vie de leurs jeux favoris (Morrowind - Oblivion surtout, mais il y en a eu d'autres avant, principalement autour de GTA III ou Diablo 2).

Sinon, merci pour le fil Mufti. Comme ça, on va pouvoir s'attarder ou développer des gros plans sur certains jeux... j'adore.

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I think we're gonna need a helmet.

Les jeux vidéos/ordi et moi:

- Epoque Macintosh Plus:


On avait une flopée de jeux en noir et blanc sur disquettes, des heures, des journées entières à jouer à:

Winter Games


Dark Castle et Beyound Dark Castle


Shufflepuck Café


Arkanoid


- Epoque premier PC familial en couleur (un Compaq de merde qui plantait tout le temps - mon père est devenu FOU)

Des jeux de merdes comme Flight Simulator (le but était de se crasher dans la Tour Eiffel), un truc de Golf et un truc avec un tapis volant...

Et puis il y a eu le seul jeu PC que j'ai jamais eu:

STARCRAFT (que j'adorais mais que je n'ai jamais terminé)


Sinon, j'allais très souvent chez un pote pour jouer à des tas de jeux comme FIFA je sais plus quelle année, Xénon 2, Prince of Persia, un truc d'automobiles, Lemming, Diablo, un truc d'arts martiaux... Les noms m'échappent. Mais le meilleur de tous était:

WARCRAFT 2

Purée qu'est-ce que j'adorais ce truc...

Voilà c'est tout! Passé 18 ans, je n'ai plus touché une seule fois à un jeu PC/vidéo...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Grand souvenir de ça, effectivement. C'était chaud chaud et super angoissant, fallait tout le temps se grouiller, tu pouvais pas toujours dézinguer les méchants, fallait fuir, ce qui encore aujourd'hui m'horripile dans les jeux vidéo (je hais les compte à rebours, les désamorçages de bombes avec temps imparti, les fuites scriptées avec la mort qui te poursuit etc.).




Fuck, pas joué à ceux-là. Pour moi Infogrames, c'est resté lié à Nord & Sud.




C'est vrai que c'est une période où les jeux se craquaient par centaines... c'était la folie, et c'était la mort rapide pour les mauvais jeux. C'est nul ? Hop tu changes. J'ai toujours connu le piratage, depuis le tout début, ce qui ne m'a jamais empêché d'acheter par la suite.

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