Forum de FilmDeCulte

Raaaaaaaah

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Le pire c'est que j'ai tout sur mon DD, mais jamais eu le courage de le lancer je sais pas pourquoi.
Là ça me semble plus "facile" de suivre une série en cours de diffusion.

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CroqAnimement votre

Nan mais je procède pareil.

Espérons que dans dix semaines, tu seras tellement chauffé que tu vas dévorer TWW.

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Deuxième épisode forcément en deçà mais qui m'a tout de même pas mal surpris sur deux points.

Premièrement, j'étais étonné de voir que Sorkin donne tout de suite un contre-coup à la gagne de la semaine dernière. Si l'on veut pinailler, on pourrait dire que le premier épisode proposait presque une trop rapide reconversion supra-positive de News Night d'émission sans couilles à émission couillue, du coup je suis content de voir que le numéro suivant de News Night retombe dans les pires travers de ce que Will McAvoy était avant son explosion/l'arrivée de Mackenzie.
Dans Studio 60, il avait fallu plus de temps pour explorer ce genre de rechute (mais en même temps, McAvoy a toujours été l'architecte de son propre malheur alors que Matt Albie dans Studio 60 avait été viré pour avoir été trop couillu donc il est normal que son retour reste gagnant plus longtemps).

Et deuxièmement, l'autre différence aussi avec Studio 60, c'est le non-étirage sur toute la saison du mystère autour de la "rupture". Je ne parle pas de la rupture Matt/Harriet dans Studio 60, mais de la rupture entre l'émission et ses scénaristes, qui est évoquée tout le long de la saison mais n'est véritablement expliquée que dans le quintet d'épisodes final, en flashback. Ici, point de flashback mais cela ne semble pas nécessaire pour expliquer les raisons de la rupture Will/Mackenzie, exposées au grand jour dès le deuxième épisode (même si je ne doute pas que le spectre de leur relation continuera de planer sur toute la saison, dans une inévitable dynamique "vont-ils/vont-ils pas?" comme dans toutes les séries, et notamment celles de Sorkin).

L'ensemble me paraît coller à l'approche généralement plus "réaliste" de Sorkin sur sa nouvelle création.
Y a notamment dans la réa quelque chose dont j'avais pas parlé la semaine dernière et qui m'a frappé davantage cette fois-ci. Cet épisode a beau être réalisé par Alex Graves, habitué des précédentes séries de Sorkin diffusées sur le réseau US hertzien, il suit dans la charte formelle instauré par Greg Mottola sur le pilote. On ne reste pas si éloigné de l'énergie de Sports Night/The West Wing/Studio 60, mais on est quand même dans une mise en scène beaucoup plus à l'épaule et dans des tons plus froids. La photo n'a pas par exemple ce côté "velouté" chaleureux dont témoignaient les séries suscitées.

Y a clairement de l'épure dans la mise en scène générale, parfois ça fait presque captation de pièce de théâtre. Je dis pas ça péjorativement, disons que c'est plutôt un style de reporter mais devant une pièce. Ca se voit surtout sur le premier épisode où la "newsroom" du titre est comme une scène où entrent/sortent les personnages tour à tour. Pas étonnant quand on connaît le passif de Sorkin. Ca s'estompe sur cet épisode qui multiplie les décors cela dit. Mais je me demande si HBO n'a pas libéré Sorkin sur certains points, le laissant redevenir le dramaturge qu'il a toujours été, mettant la réa encore plus au second plan qu'à l'accoutumée sur ses écrits.

Enfin bref, vivement la semaine prochaine.

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Et bim, la série a été officiellement renouvelée pour une 2e saison.

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Hé cool.

Oui sinon 2e épisode en effet en dessous, un peu trop de pantalonnade à mon goût dans les rapports humains. Mais la partie news fonctionne bien.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Voir Will McAvoy sortir de ses gonds dans le pilote donne l'impression de ne pas reconnaître le personnage dans le deuxième épisode, c'est assez déconcertant.

His Girl Friday est clairement une référence pour Sorkin, donc il y a un côté screwball.

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Oui assez surpris (et un peu déçu) de l'aspect vaudeville avec des éléments quand même assez grossiers

D'ailleurs déjà un personnage qui me sort par les yeux, la blonde faussement idiote (et sa tête me revient pas), je comprends pas pourquoi elle a un rôle tellement important. Content de l'arrivée d'Olivia Munn que j'aime bien sinon.
Et puis ça fonctionne quand même à fond au niveau de l'écriture, la fin de l'épisode est géniale, le mec il te crée de l'émotion avec trois fois rien. Bref très bon épisode mais je savais pas que Sorkin pouvait aussi faire des raccourcis un peu nazes pour justifier tel ou tel truc.

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CroqAnimement votre

Oui le coup de l'email, c'est facile et grillé à 500km.
Ca cadrait mieux dans l'univers à tendance comique de Studio 60.

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PUTAIN.

Que c'est bon.

EXTRAORDINAIRE épisode. Peut-être même meilleur que le pilote.

(spoilers)

J'ai vraiment eu l'impression de regarder un épisode de The West Wing, du moins un épisode aussi bon que ce que Sorkin a pu faire de meilleur jadis, dans ce rythme incroyable (presque celui d'une bande-annonce, façon Casino), dans cette narration éclatée mais ô combien maîtrisée, accélérant de manière inattendue le temps(6 mois en un épisode) et réhaussant d'un coup les enjeux (magnifiques deux dernières scènes), où l'on est effectivement plus dans un "courtroom" qu'une newsroom tant la mise en accusation du Tea Party par le procécuteur McAvoy est sans appel, et où même les intrigues amoureuses sont mieux intégrées à l'ensemble et surtout mieux écrites, plus originales (Jim & Maggie sur la terrasse), plus ludiques (le défilé de meufs de Will), et aboutissant toutes deux à un résultat affreusement plus humain (Will qui vient s'excuser et tombe sur le mec de Mackenzie, Jim qui va tenter sa chance au moment où Don & Maggie se rabibochent).

Et le tout peut, une fois de plus, voire même plus que jamais, se targuer de son saupoudrage de répliques ciselées et de références géniales (nan mais de Fellini à Rocky II quoi!!).

Si l'épisode 2 était légèrement en deçà, celui-ci vient pulvériser toutes les attentes créées par le pilote.

Longue vie à The Newsroom. Et Aaron Sorkin.

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J'y allais à reculons j'ai vraiment apprécié les deux premiers, le coup de l'email c'est vrai que c'est assez nase par contre, ça manque de crédibilité.

Juste pour dire que j'ai adoré le pilote, j'ai trouvé ça extrêmement couillu de se positionner deux années en amont de la période contemporaine, dans le monde réel.
Ça ouvre des perspectives de folie...
Vraiment l'impression de prolonger l'univers que j'adore de Good night and good luck de Clooney (Edward R. Murrow étant une figure clairement en hommage ici) avec déjà Jeff Daniels d'ailleurs - revu et corrigé à la sauce Insider, mais avec le fun et le rythme de Studio 60.

C'est du tout cuit, quoi.

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I think we're gonna need a helmet.

Y a des critiques qui trouvent ça trop facile au contraire, parce que ça permet aux persos d'avoir encore plus "toujours raison".
Ca se comprend...MAIS JE M'EN FOUS.

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Tous des aigris qui aimeraient avoir le talent d'Aaron, point barre.

Ce mec est unique, il n'a plus rien à prouver, il est libre de faire ce qu'il veut et comment il le veut jusqu'à sa mort.

Et moi je materai, toujours.

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I think we're gonna need a helmet.

Episode effectivement génial, l'impression de retenir son souffle pendant 1 heure tellement ça fuse au niveau écriture et montage. Et alors que je pensais que chaque épisode allait correspondre à une émission, j'ai été très agréablement surpris de voir que la série ne s'installe dans aucun système et vient d'un coup couvrir 6 mois.
Après je dois bien avouer que j'ai été totalement largué, connaissant assez mal la politique américaine et que du coup j'ai pas saisi toutes les subtilités de certains dialogues et de certains fait autre que Will against Tea Party.
Mais bon au final c'est pas grave parce que la série va à 200 à l'heure et qu'au final les enjeux moraux sont très simple et passionnant.

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CroqAnimement votre