Forum de FilmDeCulte

Normal que tu fasses le rapprochement (Truman Show est également ultra jubilatoire), mais les films ne sont pas comparables: le Weir était limite un conte, un "conte moderne", si on veut. Superstar, malgré "l'aspect fantastique inexpliqué" (comme dans le récent Quand je serai petit), il joue la carte du réalisme, du "ancrage contemporain" (à l'inverse de l'anticipation dans Truman).

oui je parle avec des guillemets

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est quoi ces couleurs de couverture d'albums de Martine?

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Je trouve l'affiche chouette... pour un film avec Kad Merad (que je ne trouve pas génial dans la BA, d'ailleurs). Mais un peu naze pour ce film-là. Enfin, je ne l'ai pas vu, mais ça ne colle pas du tout avec le ton de la BA.

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Que lire cet hiver ?
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C'est clair.

On dirait un film BIBA là.

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Oui c'est étonnant le décalage entre l'affiche et la BA... J'aime bien l'idée mais c'est vraiment les couleurs qui sont un peu bizarres...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Même Studio Cine Live trouve le film ringard.

C'était la preview d'Arnotte

Si vous avez décidé de détester le film avant même de l'avoir vu c'est votre affaire... Le fait que j'aie aimé n'a pas de rapport avec le fait que je l'aie vu à l'avance - les exmples qui prouvent le contraire ne manquent pas.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ouais ouais t'as déjà baissé un peu ta note hein!

Mmmh bien curieux film... A vrai dire je trouve ça grossier dans ses intentions, esthétiquement d'une laideur totale, avec un scenar de Giannoli en totale roue libre (genre tiens on va faire une allusion *qui tombe à pic* à Delarue, à l'affaire Zahia...) avec un gimmick particulièrement relou où toutes les cinq minutes le personnage de Merad beugle "Pourquoi? Pourquoi?" quand il ne trace pas des points d'interrogation au rouge à lèvres sur tous les miroirs qu'il trouve.... Mais c'est loin d'être inintéressant, avec une touche de fantastique clairement empruntée à la littérature: Les justifications de cette célébrité sont vite squeezées (quand un personnage avance la supposition d'un site de recontres qui aurait utilisé l'image de ce gus, on y revient jamais) au profit d'une crise d'eczema s'hypertrophiant sur le bras de Merad au fur et à mesure de l'intensification du délire au gré de visionnages sur youtube des aventures sans intérêt de ce Martin Kazinski dont la foule hystérique semble au courant à la seconde près. On dirait la pub M6 mobile version cauchemardesque. Finalement ce parti-pris anti-sexy (Merad en mode gros poches sous les yeux avec son pull jacquard qui bouloche, qui se réfugie auprès de ses seuls amis, un travelo et des handicapés mentaux) joue pour le film. Louis-do de Locquesaing est effectivement excellent (dans une forme de pourriture moins franche que ce que j'imaginais, plus désabusée par le système médiatique qu'autre chose), mais par contre le perso de Cecile de France est un peu bancal. Comme tout le film me direz-vous.
3/6

Je garde confiance.
Je donc vais être déçu.

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Absolument catastrophique.
Le film est intrigant exactement 5 minutes où l'on se demande un peu ce qui se passe en mode "c'est amusant" et puis devient en tout point relou sur l'heure quarante cinq restante. Le problème est tout simplement intrinsèque au concept même de ce bien curieux scénario. Giannoli fait répéter tout le film, de manière insupportable, à Kad Merad "Pourquoi ?". Pourquoi il est célèbre, pourquoi les gens lui demandent des autographes etc... Mais la réponse est là, pourquoi personne ne demande aux gens qui le reconnaissent pourquoi ils le reconnaissent ? Tout le mystère est contenu là. En ignorant cette plus basique orientation narrative Giannoli rend immédiatement son film caduque et le fait tomber dans une bouffonerie qui n'a aucun sens et qui ne fait que se répéter pendant 1h50. Ca ne raconte rien, ça n'évolue pas, on beugle "pourquoi" toutes les 5 minutes sans trop savoir quoi dire.

Entre ça et la critique minable des médias, on est dans le fond du panier. Un des autres problèmes et celui du ton. Le film n'est jamais drôle, il aurait pû être une comédie absurde non-sensique (en mode justement pub M6 Mobile - beaucoup plus réussie soit dit en passant) ou un vrai délire paranoïaco-fantastique mais il n'en est rien, ça se se prend totalement au sérieux et du coup on ne croit pas une seconde à cette bouffonnerie ridicule. Il y a bien un aspect fable qui semble émerger à un moment donné mais aussitôt abandonné pour retomber dans les pires travers de la crititque basique et grossière de la télé.

Le pire c'est que Giannoli n'aime même pas son personnage principal. Il en fait une espèce de loser ringard qui se trimballe l'intégralité du film avec le même pull en laine et avec son sac plastique France Loisirs. Il n'a aucune personnalité, aucune histoire, on ne sait rien de lui. Il ne s’intéresse pas à lui et de fait le rend parfaitement inintéressant. Il ne trouve pas du tout la brèche dans sa personnalisation de pauvre type pour le rendre touchant, humain et complexe. C'est totalement raté.

Une horrible merde qui n'est par moment pas loin du nanar (les passages avec les triso, eux les vrais gens, le cri...) et je pèse mes mots.
Je comprends absolument pas comment on peut passer de A l'origine à ça tellement l'écart qualitatif est abyssal. Ca va bider et c'est amplement mérité, j'ai détésté de A à Z.

0.5/6

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CroqAnimement votre

BIM !

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N'écoutez pas Film Freak

Oui il y a quelques surgissements de rejet total haineux ici et là, notamment dans la presse... D'un côté je peux comprendre parfaitement qu'on n'accroche pas, d'un côté ce genre de rejets radicaux me paraissent toujours disproportionnés...
Bref c'est vraiment quitte ou double... Du coup j'ai peur de le revoir, maintenant! Je crois en tout cas que je vais me retrouver bien seul sur ce coup-là...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est quand même bien raté, oui. Je me situe quelque part entre Art Core et DPSR.

C'est ambitieux, avec un ton intéressant, mi-flippant/noir mi-comédie, et ça zigzague narrativement tout le temps - du coup tu te fais jamais chier - mais le portrait du monde des médias manque quand même de consistance, et tout ce qui a trait à Cécile de France est totalement raté... Quel personnage inaccompli !

Kad Merad pousse le truc, ce qui est pas mal, mais c'est clair que le film étant quand même plus un "petit" film d'auteur, assez dark, et pas le gros véhicule à stars qu'annonce la promo, on ne peut s'empêcher d'imaginer une version à plus petit budget qui aurait pu s'accomoder d'un véritable inconnu dans le rôle.
Quant au truc sur les handicapés mentaux, j'ai pas compris, et les sous-intrigues à base du rappeur "Saya"... ?

Louis-Do de Lencquesaing est bien, mais y en a marre de le voir toujours jouer le même rôle (ceci dit je le verrais bien dans un biopic de DSK).

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Film incroyable durant lequel j'hésitais entre le sublime et le nanar. Durant la projection j'étais surpris à la fois par l'audace (la scène des hurlements sur la musique de Badlands) et par la maladresse d'un film qui ne parvient jamais à trouver le ton juste. Il est là le problème : en hésitant systématiquement entre la parabole à base de mongoliens, le burlesque (le mec qui se prend des godasses à la gueule, on dirait presque du ZAZ) et le drame à message, Giannoli a le cul entre deux chaises. Il aurait fallu faire des choix et s'y tenir plutôt que de livrer un film qui traverse ainsi différents genres sans jamais vraiment s'y arrêter. Il aurait aussi fallu choisir d'autres acteurs. Durant tout le film, je me disais qu'un Cluzet aurait été parfait plutôt que le pâle Kad qui semble sorti d'un de ses sketchs avec son éternel pullover, son sac plastique et sa voix quasi inaudible. Cécile de France est pour sa part à peu près convenable, le rappeur est ridicule (laissons les personnages de rappeurs aux cinéastes qui ont baigné dans ce milieu et qui sauront les retranscrire en évitant la caricature), le présentateur Delarue/Fogiel aussi. Enfin, dernier problème, la construction du début du film qui nous montre deux fois les mêmes scènes sans que ce soit vraiment justifié et qui plombe totalement le rythme. Grosse déception donc, de la part de mon réalisateur français préféré, même si les premiers avis m'avaient déjà un peu calmé. Il reste du métier, de l'ambition (on ne voit pas tous les jours un film pareil en France), un certain savoir faire, quelques très belles scènes, qui font que je reste indulgent et que j'ai malgré tout envie de le revoir. Je garde confiance en Giannoli.

3/6

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