Forum de FilmDeCulte

Sun-Hi retrouve trois hommes de son passé. Chacun croit la connaître mais aucun ne se révèle capable de comprendre ce qu'elle ressent réellement...

La petite musique de Hong Sang-soo, sa mélancolie, son sens de la direction d'acteur, ses petits moments de vie éthyliques... Bon, ce n'est clairement pas son meilleur, je trouve certains gags assez répétitifs - et un peu facile. Mais encore une fois, je trouve le portrait en creux de la jeune fille très sensible et délicat.

4/6.

http://www.youtube.com/watch?v=k5VirlMMOgE

Allez DPSR dénonce toi

pas mal, pas mal....

lol, le mec est bien informé en tout cas.

"- Hong essaie de textualiser le naturalisme...
- Viens pas me sortir tes discours sur ses zooms, bordel !"



Dommage pour l'orthographe.

aka Our Sunhi



Diplômée en cinéma, Sunhi rend visite à l’un de ses professeurs, Choi, en vue d’obtenir une lettre de recommandation lui permettant d’aller étudier aux États-Unis. Ce jour là, elle revoit deux hommes de son passé: son ex-petit ami Munsu et Jaehak, un réalisateur diplômé de la même école qu’elle. Pendant le temps qu’ils passent ensemble, Suhni reçoit leurs différents conseils sur la vie; mais les trois hommes la définissent et parlent d’elle comme s’ils ne la connaissaient pas vraiment. Ils ont curieusement tous les trois la même opinion sur elle, formulée de manière similaire, et leurs réflexions semblent de moins en moins pertinentes. (Allociné)

Un pitch qui faisait craindre le "court métrage étiré", et de fait c'est sans doute l'un des Hong les plus minimalistes (quoique le prochain durera 1h08), car il est assez cloisonné justement par ledit pitch. Un parc et deux bistrots, une lettre de recommendation réecrite et un "gag" de répétition qui enferme littéralement ses trois personnages masculin, jusqu'à son dernier plan vraiment figuratif : tout est admirablement ciselé même si on peut trouver ça assez "petit". On a presque le sentiment que l'admiration du réalisateur pour la peinture est de plus en plus preignante, puisqu'ici il s'agit de capturer quelque chose de vraiment fugace et précis dans l'entremêlement de ces personnages, avec en point de départ cette lettre dérisoire. Et même si le film laisse comme rarement et sans ennui une grande place aux loghorrées, sans aucun découpage maintenant (Lee Sun-kyun brille dans ces scènes), il y a ce sentiment que HSS va vers quelque chose d'un peu moins "ouvert", du moins il semble avoir de plus en plus trouvé sa palette, ce cinéma est moins "mutant" de film en film... et ici il est même vraiment réduit à l'essentiel, le "process" de tournage ne peut plus se confondre avec de l'expérimental. La "blague" du film semble un peu dérisoire, mais jamais les personnages ne l'enrobe de romanesque comme dans les pièges rohmériens... et voilà encore qui différencie une fois de plus définitivement ces deux réals. A la première vision c'est l'un des Hong que j'ai trouvé les plus frustrant et limité... mais difficile de ne pas le trouver extrèmement juste.

Vous avez de la chance cette année les vendus, celui-ci je me suis endormi au bout de vingt minutes, donc je ne le noterai pas.

Bof, Haewon a déjà morflé l'an dernier, c'est fini HSS dans le top 20

Oui c'est effectivement tout petit. Des plans fixes dans des bars avec des discussions à deux personnages. Il y a un charme qui fonctionne de temps en temps lié surtout à l'actrice principale mais dans son minimalisme absolu que ce soit sur ce que ça raconte et la manière de le mettre en scène j'ai du mal à y trouver un quelconque intérêt. Il y avait un certain souffle dans Haewon je me souviens de scènes en extérieur qui donnait de l'ampleur aux sentiments des personnages et à leur préoccupation amoureuse mais là c'est réduit à peau de chagrin. On boit, on parle d'amour, on parle de pas grand chose. Ca pourrait une demie heure de plus ou de moins j'ai l'impression que ça serait quasiment le même film. Pas trop accroché alors que les derniers HSS que j'avais vu avaient plutôt eu tendance à me réconcilier avec son cinéma.

2.5/6

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CroqAnimement votre

Le champion de l'entretien

http://www.chronicart.com/cinema/hong-s ... -leconome/

Faut voir le niveau des questions, aussi.

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Cette interview, on dirait la scène avec le moine dans In another country.
J'aime bien sa dernière phrase, c'est pile ce que je crois.

Cézanne le peintre des peintres ou plutôt connu comme le peintre pour peintre. Il doit y avoir une identification.
D'ailleurs il choisit une de ses natures mortes dans le numéro anniversaire des cahiers.

Dans Night and Day, je trouve dommage que cela tombe sur ce Courbet du coup si on lit ces intentions. ça rend le passage marquant ceci dit.

Elle est plus courte mais bien plus intéressante ton itw, Karloff, bravo.

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Non mais c'est presque toujours comme ça, ici ça vire juste à l'extrême... au mieux il se met à faire des dessins comme le réal de Woman on the Beach quand ça commence à le fatiguer. Jean-François Rauger a été torturé une heure à la cinémathèque à sa master-class, et les questions du public... Mais c'est délicieux.
Il est quand même plus dissert j'ai l'impression avec les médias coréens (les interviews dans cine 21 généralement traduites et mises dans les dossiers de presse, sont plus étayées, même si dans le fond ça reste pareil...).

En france je ne vois que l'interview récente dans "So Film" où il s'étale un peu parce qu'on ne le questionne que sur sa vie et son rapport à l'alcool