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 Sujet du message: Re: Steven Spielberg
MessagePosté: 23 Mai 2008, 09:18 
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Munich (2005) 6/6
War of the Worlds (2005) 5.5/6
The Terminal (2004) 2/6
Catch Me If You Can (2002) 5/6
Minority Report (2002) 5.5/6
Artificial Intelligence: AI (2001) 6/6
Saving Private Ryan (1998) 4/6
Amistad (1997) 2/6
The Lost World : Jurassic Park (1997) 3/6
Schindler's List (1993) 5.5/6
Jurassic Park (1993) 4,5/6
Hook (1991) 4/6
Always (1989) PV
Indiana Jones and the Last Crusade (1989) 5/6
Empire of the Sun (1987) PV
The Color Purple (1985) PV
Indiana Jones and the Temple of Doom (1984) 5/6
E.T. the Extra-Terrestrial (1982) 4/6
Raiders of the Lost Ark (1981) 5.5/6
1941 (1979) 5/6
Close Encounters of the Third Kind (1977) 6/6
Jaws (1975) 6/6
The Sugarland Express (1974) PV
Duel 5/6

Dans l'ensemble ca le fait pour steven, il me tarde de voire le dernier indy...

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MessagePosté: 23 Mai 2008, 10:11 
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the black addiction a écrit:
oncletom a écrit:
Ben justement, le cas de Spielberg, c'est un peu ça. Peut-on rire - du moins faire du second degré - de/avec tout ?


Tu trouves qu'il y a un second degré dans Schindler ?

L'ensemble de la filmo de Spielberg est parcourue par cette caractéristique d'un second degré qui s'imisce dans les différentes strates de son cinéma. Malheureusement, je n'ai vu Schindler qu'une seule fois, dans des conditions peu optimales donc je n'oserai affirmer cela.
Mais dans mon souvenir, les scènes auxquelles tu faisais allusion jouent littéralement avec un second degré perturbant, difficile à négocier (ça rappelle, je trouve, les formidables et choquantes incursions dans Private Ryan). C'est à mon avis et au regard des autres oeuvres du cinéaste, une façon de se démarquer, du moins un temps, d'une littéralité du propos. C'est évidemment casse-gueule. Il y a ce besoin de désengager un certain regard à priori évident au profit soit d'une remise en cause, soit d'une acceptation de l'impossibilité (ou du moins de la relative efficacité) du premier degré. Tout simplement parce que derrière la caméra, il y a un être humain.
C'est pour moi tout ce qui fait le principal intérêt de Spielberg. Il est l'un des meilleurs dans ce système et ça touche, en plus, aussi bien l'humour que le dramatique. Ca, c'est le second degré paroxystique : une touche sensible, humaine, qui manque cruellement partout.


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MessagePosté: 23 Mai 2008, 10:15 
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oncletom a écrit:
the black addiction a écrit:
oncletom a écrit:
Ben justement, le cas de Spielberg, c'est un peu ça. Peut-on rire - du moins faire du second degré - de/avec tout ?


Tu trouves qu'il y a un second degré dans Schindler ?

L'ensemble de la filmo de Spielberg est parcourue par cette caractéristique d'un second degré qui s'imisce dans les différentes strates de son cinéma. Malheureusement, je n'ai vu Schindler qu'une seule fois, dans des conditions peu optimales donc je n'oserai affirmer cela.
Mais dans mon souvenir, les scènes auxquelles tu faisais allusion jouent littéralement avec un second degré perturbant


Hum, j'y vois pas trop de second degré. Je pense qu'il faut que tu le revois. Cela dit pour le reste de sa filmo ce que tu dis n'est pas faux, mais là il ne pouvait vraiment pas se permettre.

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 Sujet du message: Re: Steven Spielberg
MessagePosté: 23 Mai 2008, 10:20 
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Indiana Jones & the Kingdom of the Crystal Skull (2008)
Sans doute le moins bon Spielberg depuis LE TERMINAL ou même AMISTAD/MONDE PERDU, mais néanmoins un film brillamment mis en scène.
L'ennui, c'est qu'il vient après une flopée de films très forts, très éloquents, et peine un peu à prendre une vraie ampleur émotionnelle.

Munich (2005)
Splendide film, aussi évident dans sa démonstration de génie qu'il est difficile à appréhender du premier coup. Très riche, très texturé... J'adore.

War of the Worlds (2005)
Très belle réflexion sur le 11 septembre et formidable démo. Le rythme péche un peu et la fin laisse à désirer, mais le film est beau et sombre.

The Terminal (2004)
Touchant et frais, même si trop long. Trop long... Mais, comme d'habitude, c'est virtuose.

Catch Me If You Can (2002)
Le film que je redoutais à l'époque et qui se révèle un des meilleurs de son réalisateur, mine de rien. Très bien joué et superbe dans son production design. En plus d'être thématiquement spielbergien en diable.

Minority Report (2002)
Je suradore quasiment tout dans ce film fou, énergique, vibrant, à tomber par terre visuellement et dans la mise en scène, et plus que prenant dans ses thèmes et son scénario.

Artificial Intelligence: AI (2001)
Mon Spielberg préféré. Tout est là, tout est fort, Spielberg se met à nu, il ose tout et réussit son pari un peu dément en créant un film d'une éloquence faramineuse. Pwah...

Saving Private Ryan (1998)
J'ai du mal avec la toute fin et certains arcs narratifs individuels, mais dans l'ensemble je suis formidablement attaché au film, que je trouve fabuleux à regarder et complètement captivant, que ce soit dans l'action, dans les décors, la mise en scène, la photo. Mille fois imité, jamais égalé.

Amistad (1997)
Un film que je n'avais pas trop aimé à l'époque et que j'ai redécouvert vers 2003 pour en tomber amoureux presque malgré moi. Certes, il est un peu prechi-precha, pas toujours très fin dans ses enjeux, mais il est, déjà, superbement éclairé, et comporte quelques scènes très remuantes (le procès, la cour suprême, Cinque dans sa prison...).

The Lost World : Jurassic Park (1997)
N'étant pas un amoureux fou du premier JURASSIC PARK, j'ai peu d'attaches émotionnelles sur la saga donc je remarque assez peu les défauts si souvent énoncés à l'égard de ce deuxième film. Mis à part le coup de la gamine gymnaste (honteux... et reproduit dans INDY IV), pas grand chose ne me dérange. Je me laisse porter sans peine par la gentille cruauté du film et le plaisir que prend Spielberg à mettre en scène morceau de bravoure sur morceau de bravoure.

Schindler's List (1993)
Un film extraordinairement fort et passionné, même s'il n'est pas toujours facile à regarder.

Jurassic Park (1993)
Superbe dans sa mise en scène d'une modestie et d'une fluidité extraordinaire, mais pour que je sois entièrement à fond, il manque encore le grain de folie de ses années post-SCHINDLER.

Hook (1991)
Un de ceux que j'aime le moins. Je l'ai revu, et c'est "moins mauvais" que dans mon souvenir. Mais ça reste écrit à la hache et sur-sur-surligné de partout. C'est d'autant plus dommage que l'histoire offrait de belles possibilités par rapport aux obsessions de son auteur.

Always (1989)
Un film qui ne me fait rien... Plouf.

Indiana Jones and the Last Crusade (1989)
Mon INDIANA JONES préféré. Je trouve que le film réussit un parfait dosage des ingrédients de la saga: mythologie, humour, action, tendresse... C'est un extraordinaire film d'aventures en plus d'être une observation ravissante des rapports père-fils. Je suis fou amoureux de ce film.

Empire of the Sun (1987)
Un des plus beaux Spielberg "sérieux". Mis à part un petit ventre mou au milieu, c'est une pure merveille. Dommage que le film n'existe pas pour tant de gens.

The Color Purple (1985)
Je galère avec ce film. On sent Spielberg encore peu à l'aise dans son nouveau rôle auto-proclamé de réalisateur sérieux. Il y a de belles choses, mais ça manque de foi, de passion.

Indiana Jones and the Temple of Doom (1984)
Même si j'aime beaucoup le film, c'est le INDIANA JONES que j'aime le moins. Il flotte trop dans un monde parallèle de B.D., sans attaches, sans poids émotionnel à mon goût.

E.T. the Extra-Terrestrial (1982)
Le film universel et accessible, tout en étant complètement intime. Quelle perfection...

Raiders of the Lost Ark (1981)
Inventif et enlevé. Mais je préfère le 3 que je trouve plus touchant.

1941 (1979)
Un film sur-relou, hypocrite, lourdingue.

Close Encounters of the Third Kind (1977)
Quel beau mélange entre les films paranos des années 70 et cette fascination naissante de Spielberg pour le merveilleux. C'est à la fois adulte et complètement enfantin... donc universel.

Jaws (1975)
Un film que j'admire sans l'aimer vraiment intimement. C'est très bien fait mais il faut que je le revois.

The Sugarland Express (1974)
Je ne l'ai vu qu'une seule fois et ça m'avait un peu soûlé. Je vais lui redonner sa chance.

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MessagePosté: 23 Mai 2008, 10:24 
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Indiana Jones & the Kingdom of the Crystal Skull (2008)
Je vais y aller. Je pense. Je vous jure, j'y pense.

Munich (2005)
pas vu.

War of the Worlds (2005)
Pas vu.

The Terminal (2004)
non plus.

Catch Me If You Can (2002)
Pas interessé. Du tout. 2/6


Minority Report (2002) Un peu fade, je pense qu'il y avait carrément mieux à faire sur le sujet. Pas très intense, visuellement finalement assez plat (surtout pour une adaptation de Dick). Trop lisse. 3/6

Artificial Intelligence: AI (2001) Je suis passé totalement à côté du problème. 2/6

Saving Private Ryan (1998)
Même chose que pour le précédent. Ouais, c'est sympa ce côté mission dans le débarquement, ce changement d'échelle (une manière assez classique de traiter la guerre dans la littérature, par exemple, c'est plus rare et assez sympa de voir ce genre de choses au cinéma), sauf que là, c'était vraiment pas mon truc, cette histoire de soldat, de famille, de symbole tout ça. (surtout que par rapport au traitement littéraire, ce sont deux échelles aussi militaires et aussi hiérarchisés l'une que l'autre, et non plus l'individu dans une échelle qui le dépasse, à la senso, par exemple). 3/6

Amistad (1997)
Aucun souvenir. Vu, mais je peux pas noter.

The Lost World : Jurassic Park (1997) bon bah là, euh vraiment... non, quoi. 2/6

Schindler's List (1993). J'hésite ente une super bonne et une super mauvaise appréciation. Toutes ces scènes qui ont été rappelées ici, c'est vrai que j'hésite franchement sur la manière de les prendre. Une autre aussi, celle du manteau rouge, je sais pas, je peux la trouver selon les moments touchante, et parfois finalement déshumanisante. Je reconnais que c'st un grand film 5/6

Jurassic Park (1993) Très sympa. 4,5/6

Hook (1991)Là non plus, aucun souvenir. Peux pas noter.

Always (1989)pas vu

Indiana Jones and the Last Crusade (1989) Le meilleur Indy pour moi. L'humour est décapant, la relation père fils intéressante, l'histoire me plait. C'et bien. 5/6

Empire of the Sun (1987)Connais pas.

The Color Purple (1985) Je crois que je l'ai jamais vu.

Indiana Jones and the Temple of Doom (1984) Indy me plait toujours. 4,5/6

E.T. the Extra-Terrestrial (1982)
J'en ai déjà parlé, j'en rajoute pas.

Raiders of the Lost Ark (1981)
Le premier. Bon, bah que dire, c'est génial, on a tous voulu être archéolgue après ça. 5,5/6

1941 (1979)
Pas vu.

Close Encounters of the Third Kind (1977)
Trouvé assez simple, finalement, je m'attendais franchement à du plus merveilleux. Même les expériences musicales, je trouve ça assez simpliste. Je me suis même un peu ennuyé. 3/6

Jaws (1975)
Peut-être le meilleur Spielberg à mon gout. là, il s'amuse vraiment et il fait ce qu'il sait faire. J'adore. 5,5/6

The Sugarland Express (1974) Pas vu.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

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Dernière édition par Bub le 23 Mai 2008, 11:21, édité 2 fois.

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MessagePosté: 23 Mai 2008, 10:54 
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the black addiction a écrit:
Hum, j'y vois pas trop de second degré. Je pense qu'il faut que tu le revois.

Oui. Sans doute trop de supputation. Cependant, je me souviens que c'était très "dark" comme film.


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 Sujet du message: Re: Steven Spielberg
MessagePosté: 23 Mai 2008, 10:57 
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the black addiction a écrit:
Disons que le problème c'est la représentation de ce genre de choses. Ca a fait coulé beaucoup d'encre et c'est normal. A défaut de montrer l'acte il montre la peur de ce dernier... c'est un choix difficile et condamnable par beaucoup de monde. La séquence où il envoie de l'eau aux juifs dans le train avant été mal vue aussi. Je me pose cette question: Ces séquences sont elles amorales ?


En tout cas ça soulève des questions assez fondamentales. On pourra justifier les choix de Spielberg comme on veut, le fait est qu'il instaure un supens. Comme dans les Dent de la mer ou Jurassic Park. Les camps de concentration, finalement, n'influent pas tellement sur sa mise en scène, guidée par une étique très hollywoodienne qu'on pourrait traduir par : the show must go on. C'est ça que certains condamnent, l'obligation de divertir avant tout le spectateur, qu'importe le sujet. "Il est des choses qui ne doivent être abordées que dans la crainte et le tremblement" comme disait Rivette. Quand Z dit que Spielberg a longtemps était hanté et terrorisé par un projet de film sur la Shoah, je veux bien le croire, mais je ne vois ça nulle part dans le film (et quand il dit que ça lui a permis de s'en sortir avec les honneurs et d'immondes Oscar, je suis horrifié). Je ne vois au contraire que des choix très esthétisants, un découpage qui privilégie le frisson plus que le tremblement mais rien qui me dirait implaccablement de ce qu'il en est de l'horreur des camps. Ca ne me gènerait pas outre mesure si ce n'était pas le but avoué du film, ça revendication pédagogique (c'est pour ça qu'un film bien plus maladroit comme La vie est belle me choque moins). La vraie question c'est : l'éducation de masse doit-elle passer par une imagerie hollywoodienne pour être efficace ? Vu l'exemple qu'a donné Léo, je dirais non...

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MessagePosté: 23 Mai 2008, 10:58 
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oncletom a écrit:
the black addiction a écrit:
Hum, j'y vois pas trop de second degré. Je pense qu'il faut que tu le revois.

Oui. Sans doute trop de supputation. Cependant, je me souviens que c'était très "dark" comme film.


Ah oui il est dark c'est sur. Mais je m'étais rendu compte que la plupart des reproches que l'on faisait au film venait du fait qu'il soit analytique. Comme le gros plan dans le train avec les juifs en train de boire... On lui a reproché ce rapprochement, ce que je peux comprendre. Mais justement ce rapprochement contient en lui le mouvement interne au personnage. On passe de la distance au rapprochement qui humanise. C'est ce montage analytique qui est à l'origine des foudres.

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MessagePosté: 23 Mai 2008, 11:06 
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Karl le mort-vivant a écrit:
Le top d'un trou du cul qui veut faire son interressant.


Je ne te trouve pas si sévère que ça...

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 Sujet du message: Re: Steven Spielberg
MessagePosté: 23 Mai 2008, 11:13 
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Tetsuo a écrit:
En tout cas ça soulève des questions assez fondamentales. On pourra justifier les choix de Spielberg comme on veut, le fait est qu'il instaure un supens. Comme dans les Dent de la mer ou Jurassic Park. Les camps de concentration, finalement, n'influent pas tellement sur sa mise en scène, guidée par une étique très hollywoodienne qu'on pourrait traduir par : the show must go on. C'est ça que certains condamnent, l'obligation de divertir avant tout le spectateur, qu'importe le sujet.


Tu penses sincèrement que dans la séquence de la douche sa simple finalité c'est de faire peur au spectateur ?

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 Sujet du message: Re: Steven Spielberg
MessagePosté: 23 Mai 2008, 11:24 
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the black addiction a écrit:
Tu penses sincèrement que dans la séquence de la douche sa simple finalité c'est de faire peur au spectateur ?


Vu la manière dont c'est fait, j'ai envi de dire oui (et il me semble que Spielberg himself avait justifié cette scène pour des fins dramatiques). Il y a clairment une identification entre le spectateur et les déportés à ce moment là, de la même manière qu'on s'identifie au nageur qui sont observés en contre plongé par le requin dans Jaws et c'est exactement le même sentiment que l'on ressent. Une appréhension de la catastrophe qui arrive, une peur qui monte progressivement, mais dont on jouit, car on reste malgré tout conscient de notre statut de spectateur, on sait qu'on ne se fera ni manger, ni gazer. La similarité de ce procédé, dans ce contexte là, et très dérangeant je trouve.

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MessagePosté: 23 Mai 2008, 11:25 
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Tetsuo a écrit:
Karl le mort-vivant a écrit:
Le top d'un trou du cul qui veut faire son interressant.


Je ne te trouve pas si sévère que ça...



Ah, mais en effet, j'aime les divertissements Spielbergiens, mais je passe pour un trouduc parce que tout le monde croit que je hais Spielberg.

Après, AI, ET, rencontre..., MR, bof, quoi... En fait, je trouve Spielberg nul en fantastique...

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MessagePosté: 23 Mai 2008, 11:41 
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Karl le mort-vivant a écrit:
Ah, mais en effet, j'aime les divertissements Spielbergiens, mais je passe pour un trouduc parce que tout le monde croit que je hais Spielberg.


Tu trouves donc que Shindler est un divertissement ?

Karl le mort-vivant a écrit:
Après, AI, ET, rencontre..., MR, bof, quoi... En fait, je trouve Spielberg nul en fantastique...


J'aime bien ET. Ce que tu en disais était intéressant, mais je ne peux pas m'empêcher d'y voir son film le plus sincère et le plus autobiographique. AI et MR, c'est juste :shock: pour moi...

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MessagePosté: 23 Mai 2008, 11:51 
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Tetsuo a écrit:
Karl le mort-vivant a écrit:
Ah, mais en effet, j'aime les divertissements Spielbergiens, mais je passe pour un trouduc parce que tout le monde croit que je hais Spielberg.


Tu trouves donc que Shindler est un divertissement ?

Karl le mort-vivant a écrit:
Après, AI, ET, rencontre..., MR, bof, quoi... En fait, je trouve Spielberg nul en fantastique...


J'aime bien ET. Ce que tu en disais était intéressant, mais je ne peux pas m'empêcher d'y voir son film le plus sincère et le plus autobiographique. AI et MR, c'est juste :shock: pour moi...



Shindler, j'ai exprimé mes doutes, mais je me sens forcé de reconnaitre que c'est un grand film.

Sur E.T., bon, je pense que ça peut se comprendre le fait d'être choqué à l'apparition d'un thème qui n'a rien à faire là (du coup, je ne peux le trouver "sincère").

Et pour le reste... MAIS FAIS -LE, TON TOP! (on sera deux trouducs)

:wink:

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 Sujet du message: Re: Steven Spielberg
MessagePosté: 23 Mai 2008, 11:58 
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Indiana Jones & the Kingdom of the Crystal Skull (2008)

4.5/6. Des trucs qui ne m'attirent pas, une certaine distance qui se corrigera peut-être à la re-vision prévu pour ce week-end a priori.

Munich (2005)

5/6. Je ne l'ai pas revu, mais j'avais beaucoup aimé. Je peux pas en parler mieux que les fans du film.

War of the Worlds (2005)

6/6. Là j'avoue, je suis fan. L'imagerie est énorme, le fond est très fort, c'est un cauchemar à l'écran ce film. Et ça ne cherche jamais la facilité, et ça j'adore.

The Terminal (2004)

4.5/6. Pas revu non plus, j'ai le dvd là, à côté. Je met 4.5-5 suivant le moment. Je trouve ça ludique, drôle, léger, parfois très touchant. Mais ça reste assez en surface.

Catch Me If You Can (2002)

5.5/6. Au demi-point du parfait. Revu, lui, et suradoré la seconde fois. Spielberg m'étonne vraiment avec ce film, en tout point virtuose. Le demi-point? Peut-être pour rester en mesure par rapport aux autres.

Minority Report (2002)

6/6. Bim Bam Boum. Un film qui fait de la SF crédible, qui sait exploiter la technologie, qui est rythmé et puissant. Une baffe.

Artificial Intelligence: AI (2001)

6/6. Là c'est l'émotion. Je chiale pendant 45 minutes à la fin...Rien à redire.

Saving Private Ryan (1998)

5/6. Sur la forme c'est impeccable, plus que ça même. Sur le fond, je trouve que le film pèche par moment, un peu trop de penchants à l'hommage, parfois des moments où Spielberg est le mec qui a fait Amistad, un chouille "donneur de leçon" mal envoyée.

Amistad (1997)

3/6. Sur la forme, c'est touchant. Sur le fond, j'ai du mal. Spielberg fait un film poignant hors contexte, trop maladroit. De beaux moments, mais l'ensemble m'ennuient, et c'est trop écrit, trop à la recherche d'une fausse vérité. Et puis je trouve que le film zappe un peu son contexte historique.

The Lost World : Jurassic Park (1997)

4.5/6. Ma dernière vision du film m'a rappellé son côté un peu trop fonctionnel, Spielberg fait un bon film d'action mais casse l'émerveillement, un peu le mythe du premier film. Je trouve, en tout cas. Ca reste très prenant.

Schindler's List (1993)

6/6. Bon, là, c'est du sérieux. Un film qu'on regarde en silence, en apnée. On en ressort différent, forcément. Je l'ai pas en dvd, malgré la note parce que je pense que j'aurai du mal à le revoir.

Jurassic Park (1993)

6/6. En fait, je me suis revu le film et je l'adore, c'est un film de 13 ans, ludique, avec une imagerie et des personnages que j'adore. Il y a la musique, il y avait le jeu vidéo à l'époque. Je suis un gosse devant ce film qui n'a pas vieilli du tout.

Hook (1991)

4/6. Lui il a vieilli, salement même. Il y a pleins de trucs que j'adore, et pleins de trucs qui m'ennuient pas mal (les gosses, surtout, leur style, l'idée qu'on doit accrocher les gamins avec des trucs modernes, quand le classicisme aurait été mieux fait). Reste les persos, l'univers, l'ambiance.

Always (1989)

4.5/6. C'est petit, mais c'est beau. Un film qui repasse régulièrement à 22h40 sur les chaînes de télé et que je regarde avec plaisir. On sent que Spielberg essaie de faire un truc différent, et Dreyfuss est magistral.

Indiana Jones and the Last Crusade (1989)

6/6. C'est juste TROP BON, et ça marche à chaque fois.

Empire of the Sun (1987)

5/6. La note est là, mais c'est comme 1941, aucun souvenir, vu il y a facile 15 ans...

The Color Purple (1985)

5/6. C'est pas un film agréable à regarder, toute cette cruauté asséné pendant ce film, long. La fin est supra-émouvante, comme une libération. Glover est un salaud terrifiant.

Indiana Jones and the Temple of Doom (1984)

6/6. Qu'est ce que je peux dire? Gosse, j'avais la trouille, le repas, les gâteaux secs...Et puis adulte ça passe mieux, et c'est même carrément excellent à force de le revoir.

E.T. the Extra-Terrestrial (1982)

6/6. Je peux pas mettre moins, mais je le revois peu, ça m'a traumatisé gosse et du coup j'ai mis 20 ans à le revoir. Et puis en le revoyant, la magie était là, et l'émotion aussi.

Raiders of the Lost Ark (1981)

6/6. Un de mes films de Noël (il passait à Noël à la télé, c'était une séance obligatoire). Jubilatoire de partout, un immense truc.

1941 (1979)

Là je vais le revoir. En l'était c'est 4/6, mais on m'en reparle souvent. La VHS est là.

Close Encounters of the Third Kind (1977)

6/6. Bam. Revision en vidéo-projecteur qui m'a réconcilié avec le film. C'est un film totalement génial de partout. Vu enfant, j'avais rien compris. Et puis une seconde vision m'a fait revisiter le film et puis la troisième, j'étais à fond.

Jaws (1975)

6/6. Simplement mon film préféré de tous les temps. Voilà, c'est tout. Tous les plans, toutes les répliques.

The Sugarland Express (1974)

3.5/6. Vu un été, diffusé sur la 2, j'avais vu le film à l'époque comme un tueur né en avance, l'hystérie de Goldie Hawn me rappellant Juliette Lewis etc...Là je vois le truc différemment, mais j'ai moins d'images en tête, j'ai un peu développé mon point de vue ciné. Je sais pas, pas d'envie de le revoir, pas d'attrait. L'ambiance était bonne cependant, cette chaleur à l'écran...

TOP (supra dur)

1) Jaws
2) Raiders of the Lost Ark
3) A.I.
4) La dernière croisade
5) Jurassic Park
6) Rencontre du troisième type
7) Minority Report
8) La liste de Schindler
9) E.T.
10) War of the Worlds

Et une filmo historique quand même! Le mec qui est direct dans la liste des plus grands, et qui n'a pas fini de nous achever.


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