2.5/6 The Good German (2006)
L'absence d'intérêt du film fait qu'on a l'impression que les comédiens ne font rien d'intéressant. Clooney est pas génial, Blanchett est belle mais n'apporte que peu...Soderbergh fait un beau N/B, mais c'est pas un argument. Du sous-troisième homme, mais sous sous...
Bubble (2005)
Juste vu la fin qui ne m'a pas attiré, mais Steven je l'aime.
4.5/6 Ocean's Twelve (2004)
La seconde vision lui a fait un peu mal, le scénario n'est clairement pas assez solide pour porter l'ambition du film, mais le plaisir des comédiens, notamment les nouveaux venus (Jones et Cassel), rend le film amusant, comme une petite friandise concocté par un Soderbergh un peu en crise, cherchant à pousser son film au lieu de l'épouser.
6/6 Solaris (2002)
Je pense que le film envoute ou ennuie. Moi je suis à fond tout du long. En apesanteur, en amour, en trip (merci Cliff Martinez)...Des images inoubliables et un grand Soderbergh, pile poil comme je l'aime.
Full Frontal (2002)
5/6 - Le microcosme hollywoodien au service de la mise en abyme d'un procédé, tourné de la manière la plus habile possible (on est pas loin du travail de Ferrara sur la fin de snake eyes), et servi par quelques très bons comédiens (Roberts et Hyde Pierce), et des moments que j'adore (l'amour flou, les apparition de Terrence Stamp...)
5/6 Ocean's Eleven (2001)
C'est méga fun, c'est méga classe, et ça ne se prend jamais au sérieux. Casting Royal, David Holmes à la baguette (la BO de référence), Soderbergh en opérateur efficace et silencieux, Clooney en costume défait, Damon en comique et Pitt en Rhaaaaaa. Carton plein (même si ça vieillit doucement)
Traffic (2000)
5/6. 6 à la sortie, et je redemande à le revoir (prépare son dvd), car ma sympathie pour Topher Grace est en partie du à sa performance dans ce film. Traffic c'est le chaos organisé, c'est un peu simplifié (le code de couleur est parfois trop simple), mais l'ensemble demeure impressionnant.
Erin Brockovich (2000)
4.5/6. Un revision télé récente l'a réévaluer, et si c'est le seul Soderbergh post OOS que je n'ai pas en dvd, c'est plus un concours de circonstance qu'un désamour. Julia est très bien, mais je retiens surtout Aaron.
The Limey (1999)
5/6. L'ambiance au couteau du film est littéralement jouissive. Un grand moment de solitude en salle, puisque ça soupirait de partout. Moi j'étais à fond, je me disais "pas besoin de truc à la con, d'effets, tu cadres bien, tu fais une belle photo, et tu l'as ton film qui tue". Terrence Stamp est jubilatoire.
6/6 Out of Sight (1998)
Ca reste le meilleur Soderbergh, réalisateur un peu passé qui avait avec ce film l'occasion de tout donner sur un excellent scénario. George y devient icone de classe absolu, Lopez y trouvait son vrai seul et dernier bon rôle, et David Holmes devient pour moi un homme à guetter. Ca n'a pas marché, mais ça a laissé une sacrée marque.
4/6 Schizopolis (1996)
Délire absolu à l'écran, expérimentation de Steven qui se laisse aller à tout et n'importe quoi...Son travail là servira à mort le film suivant.
3.5/6 Underneath (1995)
Surfiltré, cassé par trop de silences dans le ton, je suis déçu. Reste quelques instants bien conçus, mais ça reste du petit travail.
4.5/6 King of the Hill (1993)
Marrant de voir tous ces visages à l'époque, Katherine Heigl gamine, Adrien Brody en début de carrière, Lauryn Hill qui mache du chewing Gum pre-Fugees...
Le film est très doux, très beau visuellement, est un chronique comme on en a vu plein, sans un vrai plus, mais qui se laisse voir sans aucun déplaisir. Rien à reprocher si ce n'est l'absence d'originalité.
Kafka (1991)
4/6. La note plus pour l'idée de mise en abyme d'un auteur dans son univers (la même que Cronenbergh pour le festin nu), pour Jeremy Irons, et pour la fin.
Sex, Lies, and Videotape (1989)
5/6. Sujet simple brillament traité. Il en faut peu pour troubler, pour faire un bon film...
Soderbergh est un homme que j'adore, qui se rêve d'une carrière sans point d'ancrage, ce qui rend difficile son auteurisation (même si la mise en abyme le rattrappe souvent, elle n'est pas systématique). Malgré tout, j'adore son travail par beaucoup d'aspects, notamment sa capacité à générer des images prenantes, puissantes, violentes, sans user d'artifices autres que ceux connus depuis es débuts du cinéma. Je respecte ça.
Dernière édition par Le Pingouin le 30 Déc 2007, 14:44, édité 1 fois.
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