Forum de FilmDeCulte

Je suis d'accord. Et la petite fille en rouge n'est pas là pour lever l'ambiguïté.

Le film, il l'a fait pour lui, avant tout. Puis pour ses enfants. Il l'a dit et répété. Je le crois. La Fondation c'était plus tard, c'était d'ailleurs une conséquence des nombreuses recherches entreprises pour le film sur les documents de l'époque.



Oui oui, c'est ce qu'aurait dit Kubrick à Frédéric Raphael.



C'est aussi le mien.



Oui mais ce genre de critiques est irrecevable... les attentes putain... on s'en branle. Si les gens veulent des films exhaustifs sur la période, ils n'ont qu'à les entreprendre. On ne peut pas dire que le sujet a été épuisé hein... chaque cinéaste qui s'y est risqué a apporté sa pierre, très modestement.

Ca me parait plus simple que ça, je sais pas. Spielberg se refuse à filmer la mort d'un enfant, alors il le fait d'une façon détournée et plus diffuse. Une façon qui en plus lui permet une narration dans la mise à mort pratiquée par les Nazis. De la couleur qui surgit d'un film en noir et blanc, ça tient du même artifice que dans La Jetée, où la mobilité d'une image surgit de la lenteur du diaporama... c'est là pour créer un impact, une prise de conscience, et ça marche.

qui est Frédéric Raphael ?

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Le scénariste d'Eyes Wide Shut qui a écrit un bouquin très sympa (Deux ans avec Kubrick, édt. Plon).

Indiana Jones & the Kingdom of the Crystal Skull (2008)
J'espère le voir bientôt

Munich (2005)
Bien, hormis la fin que j'ai trouvé au mieux grotesque, mais il m'a manqué je ne sais quoi pour l'estimer davantage. J'ai toujours autant de mal à noter les films, disons 4,5/6

War of the Worlds (2005)
Bien aimé au cinéma, énormément en dvd, je pense qu'il est devenu mon Spielberg préféré, mûrissant parfaitement dans ma mémoire - sans doute un gros 5/6

Catch Me If You Can (2002)
Joli film mélancolique, mais qui ne me parle pas des masses ; je pense qu'il s'agit d'un des films les plus personnels de Spielberg ce qui confirme que je suis peu sensible à ses thématiques - néanmoins 4/6

Minority Report (2002)
J'aime beaucoup, jouissif, bien foutu, du très grand divertissement - 4,5 ou 5 /6

Artificial Intelligence: AI (2001)
M'a ennuyé à mourir ; à force d'en entendre du bien, j'ai acheté le dvd mais ne l'ai pas encore visionné - 2/6

Saving Private Ryan (1998)
Oui, il y a le débarquement, mais pas grand chose d'autre pour moi - 3,5/6

Schindler's List (1993)
Une nouvelle fois, je reconnais la maîtrise, mais je demeure plutôt extérieur et je suis réservé, sans doute à tort, sur le traitement historique de Schindler - 3,5/6

Jurassic Park (1993)
J'ai très envie de le revoir car je l'avais trouvé pénible à l'époque - 3/6

Indiana Jones and the Last Crusade (1989)
Enormément réévalué lors du dernier visionnage de la triolgie dont je trouve finalement les différents épisodes assez proches en terme de qualité - un gros 4,5/6


Indiana Jones and the Temple of Doom (1984)
Moins violent que dans mon souvenir, baissant rarement de rythme, il fut longtemps mon Indy préféré, voire mon Spielberg préféré - un gros 4,5/6

E.T. the Extra-Terrestrial (1982)
Pas revu depuis ... 20 ans ? Peu de souvenirs - 3,75/6 dans le brouillard

Raiders of the Lost Ark (1981)
4,5/6

1941 (1979)
Je ne suis pas certain de l'avoir regardé en entier - 1/6

Jaws (1975)
4,5/6, mais les souvenirs sont vagues là aussi

Duel
Pareil que pour le requin

Je n'ai pas vu les autres, ce n'est pas un cinéaste qui me passionne bien que, globalement, je reconnais toujours une certaine qualité à ses films

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There is no such thing in life as normal

Il y a des chances que tu adores Rencontres du 3ème type.

J'ai le dvd sous le coude depuis au moins deux ans, un soir, en rentrant, ça me prendra, je le regarderai

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There is no such thing in life as normal

L'ambiguité de quoi?

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Est ce un film sur la vie (l'histoire de ces 1000 survivants) ou est ce un film sur la mort (le meurtre de 6 millions de personnes) ? Je pense que c'est le premier prenant pour cadre le second (comme c'est dit dans cette discussion, positionnement discutable, et qu'on discute justement). Mais cette petite héroine vient comme une piqure de rappel que je trouve ambiguë.

Quant à l'explication de Z, je trouve qu'elle pointe parfaitement la problématique du film: on met de l'impact sur la mort de l'enfant (et puis des meurtres d'enfant, y'en a dans le film il me semble: le gamin qui nettoie la baignoire, les gamins cachés dans le ghetto...).

Le gamin qui se fait tuer par Amon Goeth est un adolescent plus qu'un enfant, et lorsqu'il est touché par la balle et qu'il s'écroule, il est hors-champ. Sinon oui y a des gosses un peu partout mais pas de mise à mort devant la caméra. Je vois quelle ambiguité tu peux ressentir, mais encore une fois je sais pas, à un moment, je décide de faire confiance au réalisateur un petit peu.

Pour parler des premiers il faut parler des seconds, non ? Les survivants n'existent que par rapport à ceux qui sont morts.

Bah disons que cette petite fille vient régulièrement nous dire "Shoah! Shoah!". Du genre: on vous rappelle tout de même que y'a des gens, et notamment des enfants, qui sont morts autour de cette histoire de vie (caricature évidemment). Et ça en fait un film sur le génocide mine de rien: surtout en lui apportant un artifice de narration comme celui de la couleur de son petit manteau (et l'impact qu'il apporte comme tu le mets en relation avec le Chris Marker). Cela mis en rapport avec la scène de la douche, c'est le gros malaise poisseux chez moi.

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Ta gueule.

Et bienvenue.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"