Royal Seqchoual a écrit:
A en voir la mesquine dérision qui vous brûle les doigts, je suis convaincu que vous n'avez rien compris ou que vous ne voulez comprendre car cela remettrait en question pas mal de vos certitudes.
Avec des lieux communs? Super, merci... Je me suis pas tapé la trosième critique de Kant et la théorie esthétique d'Adorno pour être bousculé par un mec qui me dit:
Y a une beauté abslue objective et universelle.
(Oui, le jugement de goût est "universel et sans concept", continue, t'y es presque. Quand t'en sera là, faudra que tu voies que ce jugement, dans la mesure où il est sans concept, est porte sur ce qui dépasse toute conceptualisé et tout
objet... Je vais vite, là, hein, mais je suis pas en épreuve d'agreg, ok? .
C'est ainsi qu'on peut dire que "la nature était belle quand elle était vue comme de l'art". (Critique de la faculté de juger, §45, traduction Guillermit.)
Le beau est donc ce qui arrive à nous faire parvenir à ce regard. Ainsi, même lorsqu'on dit que le beau est universel et sans concept, c'est pas dans l'objet d'art qu'on le trouve, mais dans ce qui nous permettra de parvenir à ce regard.
Merci pour avoir remis en cause mes certitudes, j'avance, grâce à toi.
(7 ans de philo et là réponse se trouvait là, si près...
Et c'est vrai que j'avais la certitude droite qui me chatouillait...)
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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.
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