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forum) Discussions autour de :
Vincere (M. Bellocchio),
Les Tops 2009,
Avatar (J. Cameron),
La terre de la folie (L. Moullet),
Tetro (F. F. Coppola) (..)
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blog) Rohmer est mort : le reste est beauté
On naît cinéaste, disait Rohmer, à propos de Rossellini, dans son article sur Stromboli. La formule dit tout ; chez Rohmer, il n'y a pas d’histoire, pas de devenir, pas vraiment de culture, ou de formation ; la naissance est tout ; on comprend qu'il ne soit pas révolutionnaire. Tout est, chez Rohmer, et c’est cela le cinéma, le rapport unique et privilégié à l’être. Le cinéma est le seul à pouvoir montrer. On est dans la pure ontologie, dans le platonisme chrétien, dans la morale. Les valeurs sont établies, et les êtres hiérarchisés. (..)
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blog) Critiques, vos papiers : Avatar.
<i>Comme prévu, Avatar, film auto-proclamé (et ce depuis dix ans) révolutionnaire, soi-disant synthèse d'un siècle de cinéma et précurseur d'une esthétique nouvelle, déchaîne les passions et remet en branle la grande valse des opinions. Une valse à trois temps qui s'offre encore le temps de s'offrir des détours du côté de Pandora... (..)
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blog) Au cinéma, tous les jours : Suite de l'entretien avec Ivan Sougy et Steve Gallepie.
L'actualité cinéma de la fin d'été et de l'automne aura été "riche" à Lyon. Fin août, la salle du CNP (pour Cinéma National Populaire) Odéon, l'une des salles de cinéma les plus anciennes de France, fermait ses portes de manière scandaleuse. En patron voyou, Galeshka Moravioff profitait de la fermeture annuelle du cinéma pour faire vider la salle sans en avertir les employés qui le découvrirent quelques jours plus tard en même temps qu'ils venaient reprendre normalement leurs fonctions que, bien sûr, ils ne pourront reprendre. Dans la foulée, le 5 Septembre, une journée de mobilisation est organisée avec les moyens du bord par les employés des CNP et quelques cinéphiles lyonnais. A cette occasion, les CNP sont en grève (deux autres salles dans Lyon) et quelques films sont projetés pour la dernière fois dans une salle de l'Odéon désormais en friche mais quasiment pleine de spectateurs. Mi-octobre G. Moravioff signale à Marc Artigau, directeur chevronné de la programmation des CNP depuis de très nombreuses années, sa mise à pied conservatoire en vue d'un licenciement pour fautes graves, le PDG des CNP comptant reprendre la main sur la programmation de ses salles. Neuf autres postes sont supprimés dans les deux CNP restant, en particulier tous les postes de contrôleurs. Au même moment se tient à Lyon la première édition du Festival Lumière organisé en grande pompe par la ville et l'Institut Lumière. Un festival vitrine censé "commémorer" une fois par an le cinéma. Impossible de ne pas voir dans le télescopage de ces deux faits d'actualité de l'automne, une sorte de coïncidence fatale, un reflet on ne peut plus juste de l'absurdité de la situation à Lyon où, comme partout ailleurs, un certain cinéma de proximité quotidien disparaît au profit des grosses machines commerciales et institutionnelles avec l'accord des politiques culturelles locales. Il n'est pas inutile de préciser qu'à cette actualité cinématographique, est venue s'ajouter au même moment la reprise d'une importante grève des TCL (Transports en Commun Lyonnais), autre combat social de longue haleine contre une direction bien peu soucieuse de ses employés. La crise des merveilleux petits tramways électriques lyonnais rejoignait la crise des CNP. Nous avons souhaité rencontrer quelques employés des CNP pour leur offrir un espace de parole digne de ce nom. Un espace plus large que les nécessaires quelques lignes de revendications dans les divers journaux locaux, où ils puissent revenir plus en détails sur cette vieille "affaire" compliquée des CNP avant que ceux-ci ne disparaissent totalement, où la parole des travailleurs puisse prendre son élan pour évoquer des choses que nous, spectateurs, ignorons souvent et qui font aussi l'importance des lieux de vie agonisants tels que les CNP. (..)
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blog) Le siècle ; des spectres à l'ange de l'histoire : Autour du livre Survivance des lucioles de G. Didi-Huberman
À l'occasion de la parution du dernier livre de Georges Didi-Huberman, nous rassemblons ici les textes de Pasolini dont il est question dans l'ouvrage. (..)
Critiques, vos papiers :Variations autour de The Limits of Control de Jim Jarmush
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blog)
Il était une fois la musique, la création musicale, les thèmes, les variations autour du thème. Fantasia ! Le principe de la variation dans la musique se résume à conserver un motif, une idée musicale ; voire même carrément un thème – et à le faire varier de multiples façons, d'itérations diverses qui se rejoignent dans le fait que cette idée, motif, se retrouve altéré, modérément modifié ou arrangé différemment. Il est possible que des musiciens, auteurs, compositeurs et autres me tombent sur le dos pour avoir tracé un tel schéma grossier mais il n'en faut pas plus pour comprendre ce qui fait le cœur du dernier film de Jim Jarmusch. J'ai bien écrit dernier et pas nouveau, parce qu'il n'a rien de nouveau ; Jarmusch reprend des thèmes de sa filmographie passée à laquelle il incorpore une sensibilité musicale exacerbée. C'est-à-dire qu'il fait le même cinéma qu'à ses débuts. (..)
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Jim Jarmusch a-t-il atteint ses limites, les a-t-il dépassées ? Ses errances mythiques, en l’amenant au fin fond de l’Espagne l’ont-elles perdu ? Ce sont des questions qu’on peut se poser. En radicalisant son style, en tendant vers une forme d’abstraction poétique très contemporaine, pour ne pas dire branchée (c’est-à-dire courant le risque de la pose, de l’artificialité etc), il a certainement abandonné ce qui faisait un peu de son charme : l’humour et la truculence des dialogues et des situations. Mais on pourrait également se dire, après tout que plus qu’une fuite en avant, The Limits of Control opèrerait un retour aux origines, si on songe aux péripéties des personnages de Permanent Vacation ou Stranger than Paradise, déjà peu loquaces à l’époque. Alors que penser ? (..)